jeudi 29 novembre 2012

POUR UNE UNION CIVILE POUR TOUS !

Pour une union civile pour tous !
 
 
S'agissant du projet de loi dit « mariage pour tous », la CFTC rappelle trois positions fondamentales :
 
1.     Tous les citoyens sont égaux en droit. La CFTC condamne toute forme de discrimination et donc d'homophobie.
 
2.     L'homoparentalité existe, il faut en cerner les contours juridiques.
 
3.  Le pacs n'est qu'un contrat qui rend précaire la situation du pacsé en cas de rupture unilatérale. La CFTC est donc favorable à une « Union Civile » qui soit une institution républicaine (et non un simple contrat), célébrée officiellement en mairie et conférant avantages fiscaux, pension de réversion, engagement de soutien mutuel, etc. pour tous les couples homosexuels ou hétérosexuels.
 
Reste à savoir si cette Union Civile pour tous, défendue par la CFTC, peut s'appeler mariage pour tous sans conséquences sociétales, sociales, culturelles, politiques et économiques mal prévisibles. Le poids des mots pèse sur l'avenir de la famille.
 
La CFTC demande l'ouverture d'un vrai débat dans le cadre éventuel d'États généraux de la Famille.
 
La société a mis en place le principe de précaution (réforme constitutionnelle de 2005) au motif qu'il faut du temps pour étudier les répercussions de changements conséquents. La famille dans sa composition historique « père - mère - enfant » est au fondement de notre civilisation. Sa redéfinition légale comme ses implications sur la durée ne méritent-elles pas un tel débat ?
 
La CFTC ne participera donc pas à la manifestation du 16 décembre.

Philippe Louis
Président Confédéral

mercredi 28 novembre 2012

Génération Solidarité

La télévision est un outil extraordinaire, quand il est utile et permet de voir le monde autrement. Je vous conseille de surfer sur le net et de cliquer sur le lien suivant : http://gensol.arte.tv/
Une autre manière d'aborder l'économie durable qui peut être une solution pour sortir de la crise.




CFTC: syndicat de dialogue

Tout est dit dans cet article qui résume ce que nous sommes : http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/27/1499160-cftc-le-syndicat-du-dialogue.html

lundi 26 novembre 2012

Intervention CFTC au CESER des Pays de la Loire ce jour


CESER des Pays de la Loire
Session du 26 et 27 Novembre 2012
Rapport d’Orientations Budgétaires pour 2013
Région des Pays de la Loire

Si la croissance mondiale décrite par l’OMC est inégalement répartie entre les pays émergents du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et le reste du monde, l’Europe ne partage plus cette croissance, à l’instar de la France et, pour ce qui nous concerne, de la Région des Pays de la Loire qui se voit fortement impactée par un taux de chômage exponentiel depuis quelques semaines (augmentation de 3.7% de demandeurs d’emplois en un seul mois).
A l’échelle de la région, « la stratégie contra-cyclique d’inspiration Keynésienne » permet de maintenir un haut niveau d’investissement (150 M € dont 116 M € d’autorisations de programmes pour les lycées), en y ajoutant les mesures fortes en faveur de l’emploi, de la formation, des entreprises et de l‘innovation (240 M€ en 2013) ainsi que les 500 projets de développement économique. Toutefois, iI n’en reste pas moins vrai que, malgré toutes ces actions, l’exposition massive au chômage ne pourra être contenue entraînant les Ligériens dans une spirale d’appauvrissement malheureusement déjà amorcée, comme le souligne, entre autres, le Secours catholique dans sa récente étude sur la pauvreté en France.


Les ressources financières de la Région diminuent et ses moyens de leviers restent faibles malgré la TICPE et l’augmentation du prix des certificats d’immatriculation (+ 4 € par cheval fiscal ce qui représente quand même une augmentation de plus de 21% en 2 ans).

Au travers de ces orientations budgétaires 2013, mêlant volontarisme et incertitude, la Région des Pays de la Loire vient au soutien d’une économie fragilisée et d’un emploi en berne. Aussi la CFTC soutiendra-t-elle cette voie, malgré une reprise économique qui risque de se fait attendre.


La CFTC encourage toutes les actions à destination des entreprises, à la création et au maintien dans l’emploi, dès lors qu’elles ne concourent pas à un endettement effréné, hypothéquant les marges d’avenir et laissant ceux qui viendront se débrouiller avec l’héritage.

Pour La CFTC, le partage dans la récession ne peut être une finalité. Le partage se conjugue au travers des richesses produites, justement distribuées, plaçant l’humain au centre de toutes les préoccupations.


A ce sujet, il conviendra de rester très vigilant sur les conséquences de l'acte III de la décentralisation. S’il redistribue les compétences, notamment celles des régions il relancera les questions de la pérennisation du socle financier, du besoin impérieux d’accélération des synergies financières et de l’équité des accords sociaux régionaux sur le territoire national.

Ceci étant dit, le groupe CFTC soutiendra ce projet d’avis.

Bernard HERVAULT, Marc de JACQUELOT, Hélène SOCQUET-JUGLARD, Bernard VINSONNEAU

dimanche 25 novembre 2012

Passage média - Philippe Louis - France Bleu - Vidéo Dailymotion

Intervention  de notre  Président Confédéral : Passage média - Philippe Louis - France Bleu - Vidéo Dailymotion

La décroissance suite


Je vous engage à visionner cet entretien avec  Paul Ariès. Les propos tenus  n'engagent que l'auteur , mais ils doivent être écoutés avec attention , car  l'idée de décroissance gagne du terrain dans le domaine de l'économie durable et aura des conséquences dans l'organisation du social.

vendredi 23 novembre 2012

Décroissance

Je viens de terminer la lecture d'un ouvrage fort intéressant qui a pour titre : Le Temps de la Décroissance de Serge Partouche et Didier Harpagès aux Editions Thierry Magnier.

Qu'est ce que la décroissance ? C'est un ensemble d'idées soutenues  par certains mouvements  anti-productivistes, anti-consuméristes et écologiques qui pensent que pour la protection de l'environnement et le développement durable , il faut remettre en cause totalement notre modèle économique basé sur la croissance, cette dernière étant  bâtie sur un développement économique infini. Les décroissants, comme on les appelle , prônent  au plan individuel une démarche de simplicité dans la vie quotidienne et au plan global, une relocalisation  des activités économiques pour réduire l'empreinte écologique et les dépenses d'énergie.

Les décroissants appellent à une rupture radicale dans nos habitudes pour aboutir à une Renaissance.

Je vous conseille vivement la lecture de cet ouvrage, car il est accessible à tous et à toutes et pose de véritables questions.



jeudi 22 novembre 2012

l'Espace Datapresse - CFTC - Négociation retraites complémentaires : le positionnement de la CFTC

Je vous invite  à lire  la position  de la Confédération sur ce dossier qui va devenir sensible dans les  prochaines semaines en cliquant sur le lien suivant : l'Espace Datapresse - CFTC - Négociation retraites complémentaires : le positionnement de la CFTC




Souffrance au travail

Je vous conseiller  d'aller " surfer " sur ce lien:http://www.souffrance-et-travail.com/
On y trouve des informations intéressantes.


mardi 20 novembre 2012

Humeur du jour

Vous allez me trouver bien matinal aujourd'hui, mais cela est normal.  Je pars ce jour sur Paris pour aller-retour  pour ma réunion de délégation unique du personnel avec ma direction. Nous allons aborder un sujet sensible: la question de la reconnaissance au travail. Je pense que le débat risque d'être houleux , car seul le chiffre est pris en considération. Mais sans Humain , bien dans son travail , pas de chiffre convenable. Actuellement, c'est tout le contraire  et je pourrai reprendre une phrase de Napoléon à ce sujet qui disait : " Les hommes sont comme les chiffres: ils n'acquièrent de valeur que par leur position". Certains en abusent pour garder leur petit pouvoir , d'autres en jouent  pour être dans les petits papiers de leurs supérieurs . 
Travaillant dans un espace ouvert, pas besoin de télé-réalité le soir en rentrant à la maison, j'ai cela sous mes yeux tous les jours. Et parfois , cela dépasse , tout ce que l'on peut imaginer. 

lundi 19 novembre 2012

Edito de la semaine .




« Tout va très bien ,Madame La Marquise »

L’annonce par l’INSEE d’un rebond surprise de la croissance française de +0,2%  au troisième trimestre de cette année  est l’arbre qui masque la forêt. A l’écoute de cette nouvelle, j’ai , tout de suite pensé à la fameuse chanson de Ray Ventura «  Tout va très bien , Madame La Marquise » qui passait sur les ondes radiophoniques pendant la « Drôle de Guerre » (hiver 1939-1940), six mois avant la Débâcle de 1940

En tant que Président de l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, la publication d’autres indicateurs m’inquiètent, car ils ont des conséquences sur le terrain que nous côtoyons quotidiennement.

Un article du quotidien régional Ouest-France daté du 9 novembre dernier explique que « le nombre de très pauvres s’accroît durablement ». Le Secours Catholique, dans  une étude, a fait le constat alarmant suivant : la grande pauvreté est de retour. 2,3 millions de Français  en 2012 vivent avec moins de 640 € par mois (1,34 million en 2002). Cette misère qui gagne du terrain frappe fort les femmes seules qui en 2001 représentaient 50% des personnes qui poussaient la porte du Secours catholique. En 2011, ce chiffre est passé à 58% ! Elles seraient entre 150 000 à 200 000  en France. François Soulage, Président du Secours catholique est très explicite quand il dit : « Le RSA représente 43% du smic. Le RMI, quand il a été crée, c’était 50%.Or les dépenses de santé, de logement, d’énergie et de transport ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation ». En tant qu’organisation syndicale, nous devons rapidement plaider une hausse de minima sociaux.

L’annonce le 15 novembre dernier que la zone Euro entame sa deuxième récession .en trois ans  avec une baisse de 0 ,1 % du PIB est tout aussi préoccupante.
En effet, les politiques d’austérité menées depuis 2008 en Europe n’ont pas dopé la croissance. Pire, elles enfoncent un peu plus les pays concernés dans la crise et créent des tensions sociales  sur tout le continent. Les manifestations  violentes du 14 novembre 2012 dans toute l’Europe méditerranéenne  en sont la preuve. Les peuples n’en peuvent plus et sont au bord de la révolte. Je vous invite à méditer cette citation de Maryline Tremblay Coutu qui dit : « Les peuples opprimés finissent toujours par se révolter »

Lors d’un éditorial précédent, j’avais écrit que l’austérité poussait à la misère et fragilisait la démocratie dans sa globalité. Je constate malheureusement que cette analyse gagne du terrain tous les jours. Nous devons, en tant que syndicalistes responsables et humanistes, être vigilants et très attentifs à ce qui se passe dans notre environnement.

dimanche 18 novembre 2012

Passage média - P.Louis - BFM Business - Vidéo Dailymotion

Je vous invite à écouter Philippe Louis , Président de la CFTC, lors de son passage sur  Business le 14 novembre dernier en cliquant sur le lien suivant :

Passage média - P.Louis - BFM Business - Vidéo Dailymotion

L'Italie de Mario Monti

L'Italie est un pays que je connais assez bien , car j'y passe souvent mes vacances, notamment en Toscane.  Au fil des années , la botte est devenue le laboratoire de ce qui peut se passer dans l'hexagone sur le plan politique , économique et social dans les années à venir. 

Mario Monti  , né en  1943 , est un économiste et universitaire de formation. Il a été commissaire européen au Marché intérieur en 1995 , puis à la Concurrence en 2000. Je n'oublie pas qu'il a été consultant chez Goldman Sachs  en 2005. Depuis  2011 , il est Président du Conseil du gouvernement italien. 

Sous le titre  suivant trouvé sur le site de  Courrier International :" Qu'a fait Mario Monti pour les Italiens ? " , le journal  La Stampa  dresse un bilan de la première année de son gouvernement. 

Voici cet article signé de Fa bio Martini . 

"Les pensionnaires du palais Madame [le Sénat italien] l’ont compris dès le premier jour : Mario Monti débarquait d’une autre planète. Le 17 novembre de l’année dernière, entre les velours écarlates du palais, le Professore proclamait le premier discours parlementaire de sa vie sous les applaudissements timides des sénateurs. Il laissa entendre à mots couverts, ignorés alors par les médias, à quoi ressembleraient les prochains mois : l’heure est venue – dit-il – d’affermir ce "sens de l’Etat qui évite la dégénérescence du sens de la famille en familialisme, de l’appartenance à la communauté en localisme, du sens du parti en partitisme".

Cette formule contenait un véritable programme de législature. La suite allait le confirmer. En un an, le gouvernement de l’austère professeur a réussi à imposer des mesures incisives et impopulaires : le relèvement de l’âge de départ à la retraite et l’extension du système contributif ; une robuste hausse de l'impôt sur le patrimoine immobilier ; une diminution draconienne de la dépense publique ; la lutte contre l’évasion fiscale, illustrée par des opérations éclairs spectaculaires.

Romano Prodi voulait "éduquer le monde politique", Mario Monti veut "changer le mode de vie des Italiens"

Mario Monti a imposé au monde politique une  rééducation lexicale et une leçon de style, mais aussi une petite révolution communicative. Mario Monti s’exprime désormais avec une fréquence qui fait de lui le président du Conseil le plus loquace de l’histoire de la République. Une boulimie communicative – doublée d’une cadence et d’un débit jésuitiques – que le Professore s’est imposée pour accomplir la mission qui résume toutes les autres : “J’espère changer le mode de  vie des Italiens”, a-t-il confessé en février au Time. Une vocation pédagogique qui différencie Mario Monti des professeurs qui l’ont précédé : Amintore Fanfani, Giuliano Amato, Romano Prodi voulaient éduquer le monde politique, lui s’attelle à la société civile.

L’aventure gouvernementale a commencé le 9 novembre, le jour le plus délicat peut-être de l’histoire de la Deuxième République [commencée en 1993] : le spread [écart de taux d'emprunt avec l'Allemagne] culmine alors à 574 points, la barre des 500 points a pour la première fois volé en éclat. Le soir même, Giorgio Napolitano [le président de la République] téléphone à Mario Monti pour lui annoncer son intention de le nommer sénateur à vie, en lui faisant comprendre que le sort du gouvernement Berlusconi est réglé. Le Cavaliere démissionne trois jours plus tard.

Impôts, retraites, libéralisations : des mesures en rafales

Le gouvernement se retrouve dès lors "forcé" de battre tous les records : la formation de l’exécutif est menée au pas de charge (en trois jours), le Sénat lui accorde sa confiance avec la plus large majorité (91,8 %) de l’histoire de la République, l’équipe est réduite à sa portion congrue (17 ministres), douze jours à peine après le vote de confiance le gouvernement accouche du décret Sauver l’Italie, qui instaure l’IMU [l’impôt municipal unique sur les biens immobiliers qui rétablit la taxe foncière supprimée par le gouvernement Berlusconi] et la réforme des retraites. Le 20 janvier, le Conseil des ministres promulgue le décret sur les libéralisations et, le 23 mars, c’est au tour de la réforme du marché du travail, contrariée par la Confindustria [le syndicat patronal italien] et la CGIL [le principal syndicat du pays].

Des mesures en rafales qui n’influent guère sur le spread, lequel repasse avant Noël le seuil des 500 points, décompresse, puis se cabre à nouveau en avril, aussitôt après que les banques européennes cessent d’acquérir des emprunts d’Etat avec l’argent offert, ou presque, par la Banque centrale européenne (BCE).

Après une première phase consacrée au front intérieur, le gouvernement ouvre ainsi au printemps 2012 la phase 2 de son action, celle de l’offensive diplomatique en Europe. Il reviendra aux historiens de faire la lumière sur les "coups de pouce" de Barack Obama, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour éloigner Silvio Berlusconi. Mais, une fois au pouvoir, le Professore a su se faire apprécier des principaux leaders (Obama en tête) et de la presse internationale, qui rivalise de flagornerie : "Le leader le plus important d’Europe" (le Financial Times) ; "Il a changé la politique européenne” (The Economist) ; “Si Monti était français... ” (Le Figaro). 

La phase 3 du gouvernement : des mesures visant la caste
Au sommet européen du 17 juin à Rome, appuyé par une task forcediplomatique de premier ordre (emmenée par le ministre des Affaires européennes Enzo Moavero), Mario Monti fait bouger les Allemands sur le "bouclier anti-spread" [comme on désigne en Italie le dispositif antispéculation], un succès parachevé soixante-dix jours plus tard par le gouverneur de la BCE, Mario Draghi, qui annonce un programme de rachat illimité des dettes souveraines. Entre-temps, le président du Conseil inaugure la phase 3 de son gouvernement : celle de la consolidation, fondée sur des mesures visant la caste politique (diminution du nombre des provinces, loi anticorruption, réforme de la RAI [la télévision publique italienne], coupes dans les dépenses politiques) et sur la loi de stabilité.

Pour Giorgio Tonini, ancien président de la Fédération universitaire catholique italienne (Fuci) et sénateur du Parti démocrate (PD), le premier "anniversaire" du gouvernement Monti est honorable : "Monti a hérité d’un pays écrasé par son passé (à cause des intérêts de sa dette), jouissant d’un patrimoine privé supérieur à celui des Allemands mais d’un revenu moindre, et il a agi : l’Italie est passée du dernier au deuxième rang en Europe au niveau de l’impôt sur la fortune, mais surtout elle a su démonter le mythe des Italiens incapables d’entendre raison."
L'avis des opposants de Mario Monti.
CONTREPOINT — "Une année de désastres"
"Ces jours-ci le gouvernement Monti fête sa première année au pouvoir, une année de désastres sans réponses apportées au monde du travail", a déclaré Susanna Camusso, secrétaire générale de la CGIL, principal syndicat italien de travailleurs, au lendemain de la journée de manifestation du 14 novembre en Italie – et partout ailleurs en Eruope. Particulièrement suivies par les salariés et les étudiants, ces manifestations ont témoigné d'un ras-le-bol de la population face aux mesures d'austérité imposées par le gouvernement Monti. Désaccords, voire colère, qui se sont exprimés tout au long de l'année (les Italiens ayant régulièrement manifesté).
Si le Professore a su restaurer le sens de l'Etat, comme le soutientLa Stampa, sur le volet économique son bilan est beaucoup plus critiqué.
Il Fatto Quotidiano a interrogé plusieurs économistes sur son action : leur constat est sévère. De 2010 à 2012, le chômage est passé de 8,5 % à 10,8 %. "Sur le volet social, Monti a montré qu'il n'avait pas la trempe d'un réformateur, estime Marco Politi qui, lui, reproche de n'avoir rien fait pour lutter contre la précarité des jeunes. Même constat pour Oliviero Beha qui constate que Mario Monti n'a rien fait pour aider les plus faibles. Pourtant, n arrivant au pouvoir, Mario Monti avait annoncé qu'il allait abolir les privilèges...

samedi 17 novembre 2012

Salaires , revenus selon Bernard Friot

Bernard Friot était venu à une conférence sur la réforme des retraites en 2010 . Conférence  à laquelle l'Union départementale CFTC de Loire-Atlantique avait participé  à son organisation. 





Je vous invite à l'écouter à nouveau sur la question des salaires. Ses propos n'engagent que lui, mais appartenant à syndicat ouvert d'esprit , il faut l'écouter avec attention. C'est aussi cela la CFTC : humanisme , tolérance et pluralisme dans les idées.

Le modèle allemand et le revers de la médaille

Il y a quelques mois , j'avais écrit un éditorial avec le titre évocateur  suivant: " Les dessous peu avouables du modèle allemand ".  J'y décrivais comment des grandes enseignes du hard discount de l'alimentation avaient monté un système de surveillance et de management de leurs salariés peu conventionnel . Sauf pour les nostalgiques de la Gestapo  ou de la Stasi . On peut faire référence au  film  La Vie des autres.
 
Mes  lectures sur la toile  m'amènent  à trouver des pépites dont la suivante: http://www.rue89.com/2012/11/16/steffi-65-ans-travailleuse-precaire-brisee-par-le-modele-allemand-236337 
 
Bonne lecture à tous et à toutes.

Patron voyou.

Je n'aime pas trop ce terme, car je considère qu'il y a de bons chefs d'entreprise soucieux d'un dialogue social permanent pour faire avancer les dossiers et améliorer les conditions de travail. En 2008, lors de la première vague de la crise financière, j' ai rencontré des patrons "malades" de licencier pour raison économique leurs salariés qu'ils connaissaient depuis des années.
Hier , en tant que conseiller du salarié, j'ai accompagné quatorze ouvriers d'une entreprise du bâtiment  en liquidation judiciaire en entretien préalable de licenciement pour raison économique. En discutant avec eux et la comptable, j'ai appris que leur patron avait sciemment coulé son entreprise avec un trou de 1,8 million d'Euro, une procédure au pénal pour abus de biens sociaux pour une ancienne affaire , et  deux autres pour harcèlement au conseil des prud'hommes. La veille de l'entretien collectif , il avait menacé verbalement la comptable d'un licenciement pour faute grave , car elle refusait de faire une tâche.  Oui, pour moi , c'est un patron voyou qui vient de mettre quatorze salariés sur le carreau. Vous pouvez comprendre parfois ma colère face à de tels actes. Evidemment , il s'arrangera dans quelques années pour sévir  à nouveau sur le secteur ligérien.

jeudi 15 novembre 2012

Définition du jour : austérité

Je reprends ce jour la définition des vocables économiques qui jalonnent notre quotidien médiatique . Aujourd'hui, c'est le mot austérité.
Au niveau d'une nation ou d'une entreprise, une politique d'austérité se caractérise à assainir et à résorber  les déficits publics et de diminuer l'endettement du pays. On cherche  ainsi à réduire  les coûts et les dépenses publiques.
Cela passe par une augmentation des impôts directs et indirects, la diminution des investissements de la part de la puissance  publique , une gestion rigoureuse des prestations sociales.
Nous connaissons ces poltiques depuis  2008  dans la zone Euro et avons vu les effets dévastateurs dans certains pays comme la Grèce,l'Irlande, le Portugal,l'Italie et l'Espagne. L'endettement de la Grèce a augmenté , la récession continue et ces pays ne voient pas la sortie du tunnel. Les manifestations  du  14  novembre ont montré que les peuples sont usés et au bord de l'explosion. Un vieil adage dit qu'un peuple qui a faim n'est plus controlable. La révolte gronde.


mercredi 14 novembre 2012

Communiqué de la CFTC après la conférence de presse du Président de la République

Je vous propose  de lire le communiqué de la CFTC  suite à la conférence de presse du Président de la République qui s'est tenue  le 13/11 au Palais de l'Elysée.  Voici ce  communiqué .
 
 
 
Conférence de presse du Président de la République
Réactions de la CFTC
Lors de sa conférence de presse, le Président de la République en a appelé à la responsabilité des partenaires sociaux concernant la négociation sur la sécurisation de l'emploi lancée il y a quelques semaines. La CFTC partage son analyse en même temps que son souhait de voir cette négociation déboucher sur un compromis historique. L'urgence, la gravité de la situation de l'économie et de l'emploi en France supposent en effet des mesures suffisamment fortes, innovantes pour engager l'ensemble des acteurs économiques et sociaux sur la voie d'un redressement productif pérenne.
La CFTC a déjà fait connaître certaines de ses propositions allant dans le sens d'une plus grande flexibilité accordée aux entreprises. Parmi celles-ci, l'acceptation sous certaines conditions d'une contractualisation du PSE. Cela se traduirait par la possibilité pour les partenaires de signer un accord dont l'objet consiste à entériner le principe du PSE et le motif économique invoqué par l'employeur, mais également le contenu (consolidation des droits des salariés).
Si elle est prête à être à la hauteur de l'enjeu historique tel que défini par le Président de la République, la CFTC n'en attend pas moins des représentants patronaux. Ces derniers devront consentir en faveur de la sécurisation des parcours professionnels, des contreparties toutes aussi innovantes et audacieuses que les siennes.

La CFTC défendra par exemple une réelle portabilité des droits, qui permet à une personne d'additionner des droits non consommés à des droits nouveaux, acquis lors de la reprise de travail. Cette portabilité des droits doit en premier lieu concerner les droits à la formation, véritable levier d'un parcours professionnel maîtrisé.

La CFTC défendra encore la création d'un contrat de prévoyance pour tous, par la création de fonds de mutualisation des risques (décès, invalidité ...) ou encore la modulation des taux des contributions d'assurance chômage en fonction de la durée de présence dans l'entreprise d'un salarié.
Enfin, la CFTC à l'instar du Président de la République privilégie la voie d'un redressement productif négocié par des partenaires sociaux libres, responsables et respectés dans leurs diversités plutôt que la voie purement et directement législative. Elle y perçoit le signe d'une société mature, confiante en l'ensemble de ses forces vives donc en elle-même.
Philippe Louis
Président Confédéral



mardi 13 novembre 2012

Peugeot PSA suite

Je vous invite à lire cet article trouvé sur internet concernant Peugeot PSA: http://www.usinenouvelle.com/article/psa-550-postes-pourraient-etre-sauves.N185952 
 
Dossier sur lequel nos représentants se battent depuis des semaines.

lundi 12 novembre 2012

dimanche 11 novembre 2012

La CFTC dans les média : Joseph Thouvenel ( Public Sénat ) - Vidéo Dailymotion

Je vous invite à écouter Joseph Thouvenel , notre Vice-président  confédéral  sur le choc de compétitivité :

La CFTC dans les média : Joseph Thouvenel ( Public Sénat ) - Vidéo Dailymotion


11 Novembre 1918 : un peu d'Histoire de la CFTC .

Aujourd'hui, nous commémorons l'Armistice qui mit fin à la Première Guerre Mondiale. Ce conflit, qui fut dévastateur sur le plan humain , a eu des conséquences importantes pour notre mouvement syndical. 

En effet, depuis l'émergence  en  1887 de l'un des premiers syndicats chrétiens , le Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie, le mouvement chrétien social  est en plein essor dans la France de la III ème République. La Première Guerre Mondiale va ralentir l'évolution du S.E.C.I . En 1914, ce syndicat compte environ 8000 adhérents et la guerre oblige le mouvement à se mettre en sommeil. Beaucoup de ses militants sont mobilisés et certains comme Jules Zirnfeld sont faits prisonniers.
Le conflit, qui a duré 4 longues années, a bouleversé la vie de nombreux travailleurs dans leurs conditions matérielles , les mentalités de tous. Il ne faut pas oublier que sur 8000 adhérents, le S.E.C.I  a payé un lourd tribut au conflit avec 1000 tués ou disparus. 

A la sortie de ce conflit meurtrier , il faut s'adapter à un contexte différent de celui d'avant-guerre. La Révolution Russe de 1917 , la naissance de la Russie des Soviets représentent un grand espoir de changements dans le monde ouvrier. Pour le monde syndical chrétien -social, 1918 l'oblige à un véritable tournant  pour représenter les travailleurs  qui refusent d'appartenir à des syndicats marxistes et socialistes.Il faut vite s'organiser et coordonner les syndicats chrétiens.

C'est la raison  pour laquelle se tiennent au mois de novembre 1919, les premières assises du syndicalisme chrétien en France  qui vont aboutir  au congrès constitutif de la C.F.T.C , Confédération Française des Travailleurs Chrétiens.

Jules Zirnfeld , premier Président de la C.F.T.C  et Gaston Tessier  Secrétaire-général jusqu'en  1940 vont continuer l'oeuvre mis en place des premiers syndicats se référant  aux idéaux de la morale sociale chrétienne.





samedi 10 novembre 2012

LCI - Pascale Coton (CFTC) dans l'emission de Michel FIELD "Ca débat sur LCI" (3/9/2012) - Vidéo Dailymotion

Pascale Coton , Secrétaire-générale de la CFTC , viendra à Nantes le 29 novembre prochain pour les élections TPE . Je vous invite à l'écouter en cliquant sur ce lien :
LCI - Pascale Coton (CFTC) dans l'emission de Michel FIELD "Ca débat sur LCI" (3/9/2012) - Vidéo Dailymotion

Mot du jour: récession

Je reprends ce matin la définition de mots du jargon économique que nous rencontrons au quotidien. Aujourd'hui, le terme récession et je cite  ma source , Le Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales de chez Nathan  Edition de 1993 :  " Traditionnellement : phase du cycle économique caractérisée par un baisse de l'activité économique... Désigne également une phase de ralentissement marqué de la croissance ou un recul de la production limité dans le temps ( l'administration économique américaine enregistre comme récession toute baisse de l'activité s'étalant sur au moins deux trimestres) ..."

Je pense que nous y sommes tout simplement. et je ne suis pas le seul . En effet , la Banque de France prévoit pour la fin de l'année 2012 une légère récession  avec une baisse de l'activité de 0,1% du PIB  au quatrième trimestre l'équivalent  du recul estimé au troisième trimestre. Nous y sommes  et cela va avoir un impact psychologique.

Il ne faut pas se voiler la face . Nous le voyons tous les jours sur le terrain . L'activité est en berne , je reçois tous les jours des appels de salariés qui me demandent de les accompagner en tant que conseiller du salarié dans leurs licenciements  pour raison économique , ou bien  en rupture conventionnelle qui souvent masque une situation financière plus que difficile de l'entreprise.

Impact psychologique pour les salariés. En effet, j'entends autour de moi beaucoup de salariés dans divers secteurs qui ne peuvent plus se projeter dans l'avenir. Agent de recouvrement travaillant par téléphone , mes clients me proposent des accords à l'amiable sur le court terme et ensuite , ils me disent clairement qu'ils verront ce qu'ils feront et pourront faire.

J'avais écrit  dans un des mes éditoriaux , en fin d'été , qu'en tant que responsables syndicaux , nous devions être "les sentinelles  prêtes à dénoncer les agissements de casse économique qui touchent la vie des salariés de tous les secteurs ".  Je crois que nous y sommes. Certains nous demandent de nous taire . Je leur réponds clairement: "Non".

vendredi 9 novembre 2012

Greek Crisis

Je vous conseille  vivement d'aller jeter un coup d'oeil  sur le blog suivant http://greekcrisisnow.blogspot.fr/ 
 
Vous y découvrirez comment nos voisins grecs "survivent"  à la crise . C'est en Français.   L'auteur de ce blog décrit le quotidien de plus en plus difficile de ses compatriotes, la souffrance de ce peuple et les effets dévasteurs des mesures prises par le gouvernement et imposées par la Troïka .  A lire , à garder dans ses favoris .


Non au travail du dimanche !

Maxime du jour

Alfred de Musset dans La Chanson de Barberine   a écrit ceci :" Pour réussir dans le monde retenez bien ces trois maximes,voir c'est savoir. Vouloir c'est pouvoir. Oser c'est avoir" .

Je crois que cela peut résumer ce que doit être un syndicaliste moderne. 
Voir , c'est savoir ce qu'il se passe sur le terrain ,dans son entreprise, dans le monde dans lequel il évolue. 
Vouloir , c'est pouvoir faire bouger les choses tout en respectant l'Autre dans sa dimension d'Etre Humain.
Oser , c'est être un agitateur d'idées permanent et avoir le culot de proposer ce qui est impossible.

jeudi 8 novembre 2012

Panne de croissance jusqu'à la fin de l'année ? Quid ?

L'Insee pour les deux derniers trimestres  2012  a prévu une stagnation du PIB , une baisse du pouvoir d'achat de 0,1% sur l'année à cause de la hausse des impôts.  En gros , la récession nous guette.

Stagnation du PIB, baisse du pouvoir d'achat, récession sont devenues au cours des dernières années des mots communs dans notre vocabulaire, mais  parfois , nous pensons y connaître le sens et nous commettons des erreurs.  J'explique souvent à mes adhérents , mandatés , délégués syndicaux et du personnel que l'économie a des conséquences sur le social et dans la vie de leurs entreprises , et qu'il faut maîtriser certains de ces éléments pour mieux appréhender notre environnement. 

Je vais vous donner pendant quelques jours la définition précise de certains vocables économiques  trouvés dans  Le Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales édité chez Nathan en 1993.

PIB ou Produit Intérieur Brut: agrégat de la comptabilité nationale fournissant une mesure de la production; il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA grevant les produits et les droits de douane net des subventions  à l' importation. 

En gros, sous ce charabia technique ,  le PIB peut se résumer à l'équation suivante : somme des valeurs ajoutées + TVA + droits de douane- subvention à l'importation.  

Eh ,oui, rien n'est simple dans le monde l'économie.  

Pour faire simple , dans la conjoncture actuelle , avec une croissance d'un PIB  à 0% , cela veut dire clairement que notre économie est l'arrêt, et que le rebond  de l'activité dans les prochains mois va être difficile . Cela a des conséquences dans la vie des salariés que nous sommes avec une baisse du pouvoir d'achat.  Cela a des conséquences sur les investissements des entreprises qui sont déjà  en chute libre. 

Pour nous , responsables syndicaux , cela va augurer  des négociations annuelles obligatoires pour l'année 2013 tendues avec nos directions . Les entrepreneurs auront peu ou pas de marge de manœuvre . C'est pour cela que je leur conseille de faire un bilan extérieur de la comptabilité de leurs entreprises pour mieux appréhender ces négociations. Nous devons être des professionnels et jongler avec les chiffres pour obtenir le mieux pour les salariés au cours de ces  rounds .


Pacte de compétitivité: réaction de la CFTC

Je vous invite à lire la réaction de la CFTC sur le pacte de compétitivité en cliquant sur le lien suivant :http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/pacte-de-competitivite-reactions-de-la-cftc-et-de-solidaires_36505.html

mercredi 7 novembre 2012

Réaction des syndicats sur le Rapport Gallois

Je vous conseille la lecture de cet article trouvé dans le quotidien du soir  Le Monde.
Joseph Thouvenel , Vice - président de la CFTC  y fait une déclaration interéssante: http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/05/les-syndicats-s-inquietent-des-consequences-du-rapport-gallois_1786113_3234.html


Réaction de la CFTC suite aux décisions prises après la publication du Rapport Gallois.

Je vous invite à consulter la réaction de  notre Confédération suite aux premières décisions prises par le gouvernement  après la publication du rapport Gallois : http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2750325

Il faut savoir remettre les choses à leur place.

La campagne pour les élections TPE est lancée et les coups bas tombent de temps à autre . C'est la règle du jeu, mais attention à ne pas trop en faire. Il y a quelques jours sur le blog social d'un grand quotidien parisien, dont je tais le nom , et où nous sommes l'organisation majoritaire, il a été écrit que notre  "représentativité est menacée". 

N'en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure, mais la CFTC appartient bien au paysage syndical français et notre enracinement est durable. Evidemment , nous ne sommes pas parfaits , mais notre discours trouve un certain écho auprès des salariés et des gens que nous approchons. Ce fut encore le cas samedi dernier à La Beaujoire.  

Je vous invite à lire cet éditorial de Pascale Coton , notre Secrétaire- générale, qui est clair et limpide : http://www.cftc.fr/ewb_pages/a/actualites_extranet_14117.php

mardi 6 novembre 2012

Le droit rien que le droit!

Je vous conseille en tant que délégué syndical , adhérent voire sympathisant CFTC d'aller lire cet article sur le lien suivant : http://actualitesdudroit.lamy.fr/Accueil/Articles/tabid/88/articleType/ArticleView/articleId/121656/Entreprises-de-300-salaries-et-plus-representant-syndical-au-CE.aspx

La loi "scélérate" de août 2008 sur la représentativité syndicale ne l'avait pas prévu dans son application. Le droit rien que le droit !

Il y a des postes à pourvoir dans l'Ouest de la France

La lecture du quotidien régional Ouest-France du 3-4 novembre dernier  nous apprend que des secteurs économiques  peinent à recruter ,malgré  un taux de chômage élevé.

Ces secteurs sont le bâtiment, la santé et le social, le commerce, le tertiaire et des ouvriers qualifiés dans le domaine de l'électricité ou de l'électronique. 

Pour les Pays de la Loire , il y a 94 984 postes à pouvoir et pour le Grand Ouest  210 000 projets de recrutement.

Pour tous ceux qui viennent  visiter notre Union départementale, l'article se trouve à lire  sur le panneau communication.

dimanche 4 novembre 2012

Attention! L'abstention peut tuer la démocratie sociale

Depuis des semaines pour les élections TPE, j'écris et dis autour de moi que  l'abstention est notre ennemie. La lecture de cet article le confirme et j'ajoute même que cette dernière peut tuer la démocratie sociale  dans notre pays. 

Sans démocratie sociale, pas de pluralisme syndical,  seulement un dialogue social atrophié et des salariés qui se sentent perdus voire abandonnés. En ces temps de crise , nous devons pousser les salariés des TPE à aller voter. Et comme l'écrit , une organisation syndicale concurrente, mais que je respecte, il n'y a pas de Très Petites Elections. 

samedi 3 novembre 2012

TPE à La Beaujoire: UD CFTC 44 1 SCO d'Angers 0

Grande journée de championnat  TPE ce jour à La Beaujoire , stade mythique du Football Club de Nantes , dans lequel l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique recevait le SCO d'Angers. Journée de championnat TPE très palpitante ,car lors de la Semaine Bleue  TPE , l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique avait déjà démontré ses capacités de jeu offensif.

Comme à son habitude , la titulaire Michèle Ediar, blessée, a montré qu'elle était encore capable de donner ses tracts sans problème secondée dans sa tâche sur le flanc par  Philippe Nogue, un jeune joueur très  prometteur.  Il ne faut pas oublier Jean-Philippe Mallet  qui a su poser le jeu pour conforter le score nul à la mi-temps.

Tout s'est emballé à l'ouverture du score à la 47 ème minute avec l'arrivée du vétéran  Yannick Crusson, formé à Saint-Nazaire, secondée par épouse très active sur le terrain (la famille compte beaucoup à la CFTC ) et de Ghislaine Charlet  pour renforcer l'équipe . Sans eux , nous aurions pu être rattrapés au score.

 L'UD CFTC 44 a su mener de main de fer un cattenato qui lui a permis de mener au score jusqu'à la fin de cette rencontre. Je n’oublie pas   Michel Lefebvre  qui en tant que deuxième joueur expérimenté a su canaliser le jeu sur la parking , secondé par Jean-Philippe Mallet .

Votre commentateur tient à souligner la surprise du public lors de notre venue . Il a souvent entendu  dans les travées la chose suivante : " La CFTC est là " . Cela veut clairement dire que notre jeu, fait de spontanéité et  de gentillesse a marqué le public.











Joseph Sauty

L'UD CFTC de Loire-Atlantique a décidé de s'engager dans un travail de Mémoire sur sa propre Histoire. Mais beaucoup de nos militants, sympathisants nous interrogent sur l'Histoire de la CFTC . A travers ce lien, je vous engage à lire cette courte biographie de Joseph Sauty  qui fut Président de notre confédération de 1964 à 1970 :http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/04/19/la-mine-et-la-foi-la-vie-de-joseph-saut.shtml

vendredi 2 novembre 2012

Allez jeter un coup d'oeil!

Allez jeter un coup d'oeil sur ce lien:http://www.sinemensuel.com/droit-de-suite/prud-hommes/

Cela n'engage que l'auteur, mais il faut être ouvert  à tout dans la vie pour progresser.

Un peu d'Histoire. Le Manifeste des Douze


Je vous conseille la lecture de ce texte publié en 1940 et qui reste d'actualité.

LE MANIFESTE DES DOUZE.
 Rendu public en France le 15 novembre 1940 quelques jours après le décret du 9 novembre 1940 du gouvernement de Vichy qui porte dissolution des centrales syndicales, Le Manifeste des douze " est un texte d'union les syndicats CGT et CFTC. C'est l'acte fondateur du syndicalisme français dans son opposition à Vichy 

PRINCIPES DU SYNDICALISME FRANÇAIS
Le syndicalisme français doit s'inspirer de six principes essentiels :
A. Il doit être anticapitaliste et, d'une manière générale, opposé à toutes les formes de l'oppression des travailleurs. B. Il doit accepter la subordination de l'intérêt particulier à l'intérêt général.C. Il doit prendre dans l'État toute sa place et seulement sa place. D. Il doit affirmer le respect de la personne humaine, en dehors de toute considération de race, de religion ou d'opinion. E. Il doit être libre, tant dans l'exercice de son activité collective que dans l'exercice de la liberté individuelle de chacun de ses membres. F. Il doit rechercher la collaboration internationale des travailleurs et des peuples.
A. Anticapitalisme.
Le syndicalisme a été le premier à comprendre et à dénoncer la responsabilité du capitalisme dans les crises économiques et les convulsions sociales et politiques de I'après-guerre. Les financiers et les trusts internationaux, de grandes sociétés anonymes, des collectivités patronales, véritables féodalités économiques, groupements menés par un nombre limité d'hommes irresponsables, ont trop souvent sacrifié les intérêts de la patrie et ceux des travailleurs au maintien ou à I'accroissement de leurs bénéfices. Ils ont systématiquement arrêté le développement de la production industrielle française par leurs opérations monétaires, les exportations de capitaux, le refus de suivre les autres nations dans la voie du progrès technique. Ils sont plus responsables de la défaite de notre pays que n'importe quel homme politique, si taré ou incapable soit-il. Au régime capitaliste doit succéder un régime d'économie dirigée au service de la collectivité. La notion du profit doit se substituer à celle du profit individuel. Les entreprises devront désormais être gérées suivant les directives générales d'un plan de production, sous le contrôle de l'Etat avec le concours des syndicats de techniciens et d'ouvriers. La gestion ou la direction d'une entreprise entraînera, de plein droit, la responsabilité pleine et entière pour toutes les fautes ou abus commis. C'est ainsi et ainsi seulement que le chômage pourra être supprimé, que les conditions de travail pourront être améliorées de façon durable et aboutir au bien-être des travailleurs, but suprême du syndicalisme.
B. Subordination de l'intérêt particulier à l'intérêt général.
Cette subordination doit être effective dans tous les domaines et, en particulier, à l'intérieur des organisations syndicales elles-mêmes. L'excès d'individualisme a toujours empêché dans notre pays toute action collective coordonnée, chacun croyant avoir le droit, après avoir exprimé son point de vue, d'entraver par son action personnelle l'application des décisions nécessaires prises par la majorité. Le syndicalisme est un mouvement collectif ; il n'est pas la somme d'un grand nombre de petits mouvements individuels. Les hommes n'ont pour lui de valeur que dans la mesure où ils servent sa cause et non la leur. Toute l'histoire du syndicalisme prouve d'ailleurs que c'est par l'action collective que la défense des intérêts individuels est le mieux assurée.
C. Place du syndicalisme dans l'État.
Le syndicalisme ne peut pas prétendre absorber l'État. Il ne doit pas non plus être absorbé par lui. Le syndicalisme, mouvement professionnel et non politique, doit jouer exclusivement son rôle économique et social de défense des intérêts de la production. L'État doit jouer son rôle d'arbitre souverain entre tous les intérêts en présence. Ces deux rôles ne doivent pas se confondre. D'autre part, I'action syndicale et la souveraineté de l'État s'exerceront d'autant plus facilement que les professions seront organisées. Cette organisation professionnelle indispensable ne doit pas faire échec à l'action d'un organisme interprofessionnel capable d'avoir, sur les problèmes économiques et sociaux, une vue d'ensemble et de pratiquer une politique de coordination. L'organisation des professions dans des cadres rigides aboutirait à un système étatiste et bureaucratique. La suppression définitive des grandes confédérations interprofessionnelles nationales serait, à cet égard, une erreur. Il n'y a pas à choisir entre le syndicalisme et le corporatisme. Les deux sont également nécessaires. La formule de l'avenir c'est : le syndicat libre dans la profession organisée et dans l'État souverain. De la souveraineté de l'État et de l'efficacité de son rôle d'arbitre dépend la suppression pratique de la grève, en tant que moyen de défense des travailleurs. Il serait inique de priver ces derniers de tous moyens d'action, si l'État ne se porte pas garant, vis-à-vis d'eux, de l'application stricte de la législation sociale et du règne de l'équité dans les rapports sociaux. La lutte des classes qui a été jusqu'ici un fait plus qu'un principe ne peut disparaître que : - Par la transformation du régime du profit. - Par l'égalité des parties en présence dans les transactions collectives. - Par un esprit de collaboration entre ces parties, esprit auquel devra se substituer, en cas de défaut, l'arbitrage impartial de l'État.
D. Respect de la personne humaine.
En aucun cas, sous aucun prétexte et sous aucune forme, le syndicalisme français ne peut admettre, entre les personnes, des distinctions fondées sur la race, la religion, la naissance, les opinions ou l'argent. Chaque personne humaine est également respectable. Elle a droit à son libre et complet épanouissement dans toute la mesure où celui-ci ne s'oppose pas à l'intérêt de la collectivité. Le syndicalisme ne peut admettre en particulier : - L'antisémitisme. - Les persécutions religieuses. - Les délits d'opinion. - Les privilèges de l'argent. Il réprouve en outre tout régime qui fait de l'homme une machine inconsciente, incapable de pensée et d'action personnelles.
E. La liberté.
Le syndicalisme a été et demeure fondé sur le principe de la liberté : il est faux de prétendre aujourd'hui que la défaite de notre pays est due à l'exercice de la liberté des citoyens, alors que l'incompétence de notre état-major, la mollesse de nos administrations et la gabegie industrielle en sont les causes intérieures. La liberté syndicale doit comporter : - Le droit pour les travailleurs de penser ce qu'ils veulent, d'exprimer comme ils I'entendent, au cours des réunions syndicales, leurs pensées sur les problèmes de la profession. - Le droit de se faire représenter par des mandataires élus par eux. - Le droit d'adhérer à une organisation syndicale de leur choix ou de n'adhérer à aucune organisation. - Le droit de ne pas voir les organisations syndicales s'ingérer dans la vie privée. La liberté peut comporter des abus. Il est moins important de les réprimer que d'éviter leur renouvellement. A cet égard, I'éducation ouvrière, mieux que toutes les menaces ou contraintes, doit donner aux travailleurs les connaissances et les méthodes d'action et de pensée nécessaires pour prendre conscience des intérêts généraux du pays, de l'intérêt de la profession et de leur véritable intérêt particulier. Il appartiendra aux professions d'organiser, sous le contrôle des syndicats et de l'État, cette éducation ouvrière.
F. Collaboration internationale.
Si le syndicalisme n'a pas à intervenir à la place de l'État dans la politique du pays, il doit néanmoins se préoccuper : - Des conditions internationales de la production. - Du sort du travailleur dans le monde entier. - De la collaboration entre les peuples, génératrice de mieux-être et de progrès. Il serait, en effet, insensé de croire que notre pays pourra demain vivre sur lui-même, s'isoler du reste du monde et se désintéresser des grands problèmes internationaux, économiques et sociaux.

L'AVENIR DU SYNDICALISME FRANÇAIS
L'avenir du syndicalisme français dépend : - De l'avenir de la France. - De son organisation économique et sociale. - Des hommes qui en prendront la tête. De l'avenir de la France, nous ne devons pas désespérer. Nous ne devons pas nous considérer, au hasard d'une délaite militaire, comme une nation ou un peuple inférieur. Nous reprendrons notre place dans le monde dans la mesure où nous aurons conscience de la place que nous pouvons prendre. L'organisation économique et sociale de la France devra faire table rase des erreurs du passé. Nous avons donné les principes essentiels de cette organisation nouvelle. Quant aux hommes qui peuvent prendre la tête du Mouvement syndical, ils doivent remplir les conditions suivantes : - N'avoir pas une mentalité de vaincus. - Faire passer l'intérêt général avant leur intérêt particulier. - Respecter la classe ouvrière et avoir la volonté de la servir. - Posséder les connaissances générales et techniques nécessaires pour faire face aux problèmes actuels. Pour défendre le syndicalisme français, ses traditions et son avenir. Pour défendre leurs intérêts professionnels. Pour éviter le chômage et la misère. Pour sauver leurs intérêts. Les travailleurs français se grouperont.

Maurice BOULADOUX, ex-secrétaire adjoint de l'ex-C.F.T.C. Oreste CAPOCCI, secrétaire général de la Fédération des employés (ex-C.G.T.). L. CHEVALME, secrétaire général de la Fédération des métaux (ex-C.G.T.). A. GAZIER, secrétaire général de la Chambre syndicale des employés de la région parisienne (ex-C.G.T.). E. JACCOUD, secrétaire général de la Fédération des moyens de transports (ex-C.G.T.). R. LACOSTE, ex-secrétaire de la Fédération des fonctionnaires (ex-C.G.T.). P. NEUMEYER, ex-secrétaire de la Fédération des fonctionnaires (ex-C.G.T.). Ch. PINEAU, secrétaire de la Section fédérale de banque et de bourse (ex-C.G.T.). Louis SAILLANT, secrétaire de la Fédération du bâtiment et du bois (ex-C.G.T.). Gaston TESSIER, ex-secrétaire général de l'ex-C.F.T.C. VANDEPUTTE, secrétaire général de la Fédération du textile (ex-C.G.T.). Jules ZIRNHELD, ex-président de l'ex-C.F.T.C.

La CFTC Pourquoi ?

J'ai choisi le titre de l'ouvrage  de Hubert Landier La CFTC Pourquoi? pour illustrer mon billet d'humeur , parce que je pense qu'on ne s'engage pas par hasard dans cette organisation syndicale.

En effet,  pour mon cas personnel , mon engagement  est venu sur le tard grâce à une rencontre qui m' a fait comprendre que je pouvais agir dans mon entreprise pour faire avancer les choses en douceur sans casser l'outil de travail qui me nourrit  à la fin du mois.  Je viens d'un milieu dans lequel le mot syndicat est tabou et où les préjugés concernant ce monde sont assez lourds. Je me souviens des stéréotypes sur les syndicalistes dits autour de la table .

Pour moi , la CFTC représente la discrétion active et confiante dans l'avenir.  Nous sommes dans la proximité permanente et nous croyons en ce que nous faisons. Evidemment, je dois reconnaître que rien n'est facile en ces temps troublés et d'incertitudes, mais nous nous battons quotidiennement à la construction d'un monde plus juste et plus humain au delà des idéologies tout en respectant le discours des autres. Nous sommes profondément humanistes et ouverts sans aucunement renier nos valeurs réformistes basées sur le dialogue et l'écoute. Pour beaucoup , nous sommes non-conformistes . C'est cela qui fait aussi notre force. Et nous devons le rester.

jeudi 1 novembre 2012

Merci Monsieur le Président de la CFTC !!

Un article du blog social du Figaro du 26 octobre dernier expliquait que la représentativité de la CFTC était menacée  http://blog.lefigaro.fr/social/2012/10/representativite-cfdt-conforte.html

La réponse de notre Confédération ne s'est pas faite attendre. Elle est claire, nette et sans bavure. Merci Monsieur le Président . Je suis fier de vous: http://www.cftc.fr/ewb_pages/n/newsletter-flashcom-14109.php

Chronique des difficultés à venir

En me levant encore très tôt ce matin et comme souvent, j'ai un peu de temps devant moi pour faire une revue de presse économique , de regarder sur la toile  la rediffusion d'émissions en replay. 

Je suis un fervent téléspectateur de l'émission C dans l'air animée depuis une décennie, si je ne me trompe , par Yves Calvi. Les débats y sont clairs , les propos tenus n'engagent que ceux qui les disent, mais on y apprend beaucoup de choses. Je ne regrette qu'une seule chose, c'est son heure de diffusion.  Pourquoi j'écris cela ? La plupart du temps, nous ne sommes pas installés dans un fauteuil tranquillement  à  pouvoir la regarder, mais plutôt soit dans les bouchons ,encore au travail ou bien à faire autre chose. Elle est rediffusée en fin de soirée ou très tôt le matin . Mais heureusement , le site internet de France 5  est là pour nous sauver.

En tant que responsable syndical , je considère qu'il est très important de se renseigner sur ce qui se passe dans l'environnement qui nous est familier , mais parfois , nous n'avons pas le temps nécessaire  pour nous poser et mieux le comprendre . Nous devons aussi nous pencher sur notre passé pour mieux appréhender ce qui va arriver. En effet, notre rôle dans les entreprises dans lesquelles nous évoluons et exerçons nos activités syndicales est la plupart du temps conditionné par ce qui se déroule à l'extérieur. Tout est lié .Nous ne devons pas segmenter les choses , mais voir le monde dans lequel nous vivons de manière transversale.  Mais souvent, nous ne sommes pas habitués à le faire , car nous ne sommes pas formés à cela .  Je dis souvent à mes adhérents , sympathisants , mandatés qu'ils doivent se documenter dès qu'ils le peuvent , avoir une bonne grille de lecture des évènements, sinon ils seront vite dépassés. 

Voici le lien de l'émission du 31 octobre 2012. Beaucoup de choses sont dites et décortiquées, notamment  sur le travail et les défis qui nous attendent , nous responsables syndicaux responsables : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/politique-interieure/hollande-face-aux-patrons-et-au-pc-37475