mercredi 27 février 2013

Vox populi, vox dei

Le 22 octobre 2012, j'avais publié un éditorial avec un titre un peu provocateur: " Pour vaincre la gauche,il faudra se débarrasser de la droite".  Cela m'avait valu de la part de certains des critiques acerbes, car j'exprimais pour eux un point de vue assez pessimiste et non syndical. 

Aujourd'hui, je souris. En effet, les électeurs italiens ont donné à leur classe politique plus qu'une claque, un véritable avertissement. Nos voisins transalpins subissent depuis des mois une politique d'austérité beaucoup plus dure qu'en France et ils ont une classe politique qui pratique la démagogie en permanence pour se maintenir au pouvoir. 

Le résultat des élections législatives italiennes ont un effet dévastateur en ce sens qu'elles rendent  la botte ingouvernable et affaiblissent un peu plus la troisième économie de la zone euro.  Elles confirment aussi une lourde évidence: l'austérité économique ne passe plus auprès des peuples. Je pense aussi aux peuples de toute la zone sud de notre Vieux Continent. 

Nous , Français , nous nous moquons très et trop souvent de nos voisins transalpins. Notamment de leur système politique un peu absurde doublé d'une loi électorale complètement ubuesque par certains côtés. Mais attention, les électeurs italiens nous ont fait passer un message clair : ils ne croient pas que l'austérité sauvera leur pays tant que les comportements des responsables politiques n'auront pas été profondément transformés. 

Notre classe politique hexagonale devrait  vite y réfléchir. La perte de confiance des peuples envers leurs politiques est la racine du mal.



Edito de Pascale Coton

ALLOCATIONS FAMILIALES : DANS LE COLLIMATEUR DU GOUVERNEMENT

27 février 2013

L'édito de Pascale Coton pour 

La Lettre confédérale CFTC 1433/34

Les allocations familiales sont de nouveau la cible du gouvernement, comme ce fut le cas en d’autres occasions.

Dans sa quête de recettes budgétaires supplémentaires, Jean-Marc Ayrault menace en effet de fiscaliser et/ou de plafonner les allocations familiales. Pourtant ce dispositif clef de la politique familiale de notre pays depuis plusieurs décennies a fait ses preuves.
 
Quelques rappels s’imposent !
 
- Grâce aux allocations familiales, la France est, avec l’Irlande, le pays d’Europe qui a le plus fort taux de natalité.
 
- Grâce aux allocations familiales, chaque enfant peut bénéficier d’un niveau de vie minimal.
 
- Grâce aux allocations familiales, l’équité entre les ménages sans enfant ou les familles avec enfant est assurée.
 
Enfin, les allocations familiales permettent aux femmes de concilier les différents temps de vie : ce n’est pas par hasard si la France est, après les pays scandinaves, le pays où le taux d’activité des femmes est le plus élevé.
 
Fiscaliser les allocations familiales reviendrait, de fait, à en affaiblir les effets. Ce serait aussi faire peser sur les classes moyennes, dont le pouvoir d’achat a baissé ces dernières années, la solidarité nationale à l’égard des plus pauvres.
 
Plafonner les allocations familiales “ au nom de l’équité ”, comme le répètent le gouvernement et la Cour des comptes, est une fausse bonne idée. Ce serait le premier pas vers une remise en cause de l’universalité de tous les pans de notre protection sociale : aujourd’hui les allocations familiales, demain la retraite, la maladie, l’assurance-chômage ! Ce serait, surtout, ouvrir davantage encore la porte à l’assurance privée.
 
Certes, les allocations familiales, tel que le dispositif fonctionne actuellement, ne sont pas parfaites, mais plutôt que de les supprimer, car à terme c’est ce vers quoi nous tendons (il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays où est menée une politique d’austérité budgétaire), il conviendrait de les améliorer.

 
Et la CFTC a des propositions à faire valoir dans ce sens.
 
Avis au gouvernement !
 
 
Pascale Coton,
Secrétaire générale

dimanche 24 février 2013

La famille, nous y sommes attachés


T@mT@m/CFTC.FAE


La fiscalisation des allocations familiales
comme recette fiscale : la CFTC opposée
La politique familiale est l’une des réussites sociales et économiques de
notre pays qui connait une crise pénible. Faut–il la remettre en cause alors
que la natalité a un lien avec la gestion des retraites et que les allocations
participent à la consommation des familles confrontées à des coûts très
élevés ?
Le premier enfant n’ouvre pas droit à des allocations suffisantes et la
France a besoin de familles nombreuses. La CFTC qui préside la CNAF sera
à la pointe de ce combat.
Pour combler le déficit public, réduire sa dette, et répondre ainsi à ses contraintes
budgétaires internationales, la France doit trouver le juste équilibre entre augmenter
ses recettes fiscales et diminuer ses dépenses.
Les mesures proposées pour augmenter les recettes, et notamment celle de la
fiscalisation des allocations familiales ne sont pas la bonne solution pour la CFTC. Cela
reviendrait en effet à reprendre d'une main ce que l'on a donné de l'autre. De même,
cette mesure ferait reposer la solidarité nationale envers les plus pauvres sur ceux qui
sont un peu moins pauvres, c'est-à-dire les classes moyennes. Dans ce contexte de
crise et de paupérisation de cette catégorie de la population, la CFTC ne l'acceptera
pas.
Depuis plusieurs années, des mesures fiscales sont prises pour répondre à l'urgence,
mais elles ne cessent de s'empiler et contribuent ainsi à rendre le système fiscal
opaque. Pour qu'il évolue vers plus de justice, de transparence et qu'il soit
véritablement redistributif, la CFTC considère qu'il est urgent d'ouvrir des états généraux
de la fiscalité afin de repenser et adapter le système aux enjeux de notre époque.
La CFTC reconnaît qu'un véritable problème social existe auquel il faut apporter des
solutions d'urgence. Pour autant, il ne faut pas nier les raisons mêmes de la création des
allocations familiales, qui étaient de rétablir autant que possible l'équilibre entre les
salariés ayant à charge des enfants et ceux n'en ayant pas. En tout état de cause,
l'urgence ne doit pas être un prétexte pour ébranler un système qui contribue
largement au taux de natalité dont peut s'enorgueillir la France et qui, depuis la crise
de 2008, a parfaitement rempli son rôle d'amortisseur social.
Enfin, la CFTC rappelle l'échec des politiques d'austérité mises en oeuvre dans plusieurs
pays d'Europe lesquelles politiques contribuent à la paupérisation de la population et
pénalisent la croissance dans l'ensemble de l'Union européenne.

vendredi 22 février 2013

La mise à mort du travail

Tout est dit  dans ces documentaires. Je vous invite à les visionner dans leur intégralité. Nous   sommes tous confrontés  à  la souffrance au travail et  à bien d'autres choses. Attention, âmes sensibles s'abstenir.






dimanche 17 février 2013

Impuissance

Mon billet d'humeur dominical va revenir sur un constat affligeant : l'impuissance des pouvoirs publics à faire aux évènements. Pourquoi ?  Les plans sociaux s'accumulent, la détresse des salariés gagne du terrain , la violence de la crise creuse les écarts. J'écoute beaucoup mes concitoyens et le constat est simple: ils se sentent abandonnés  par l'Etat. 

La France , depuis les Capétiens, s'est construite sur une seule idéologie: l’Étatisme  En effet, l'Etat organise notre vie , planifie tout, dirige, convoque et ordonne. Les Rois de France  ont construit le Royaume avec les corps d'officiers de la noblesse  de robe et d'épée. Colbert a mis la puissance des finances publiques  et royales pour bâtir les premières manufactures .  Bonaparte, puis Napoléon,  a bâti notre système de Droit civil. La République nous a donné l'enseignement laïc,public et gratuit. 

La  puissance de l'Etat n'était pas préparée pour faire face aux nouveaux défis de la construction européenne et de la mondialisation.La crise sanitaire de la  vache folle, et plus récemment l'affaire Findus  montre que l’Étatisme français est bien mourant voire mort. En effet, j'ai toujours entendu dire  que les contrôles sanitaires français étaient redoutés. Depuis plus de 20 ans ,  nous constatons dans notre vie quotidienne  le démantèlement  de notre modèle social et de protection.

L'idéologie libérale destructrice de Bruxelles a complètement désarmé l'Etat.  Tous les produits ,que nous consommons sont fabriqués dans des pays  dans lesquels le dumping social est roi , les ouvriers sont sous-payés et n'ont aucun droit syndical. C'est le résultat des accords de l'Organisation Mondiale du Commerce.

La souffrance des salariés français est de plus en plus perceptible, car ils ont fait une confiance sacrée dans l'Etat. Nos politiques  sont impuissants face à tous ces changements et refusent de se l'avouer. C'est pourquoi, nous assistons à des gestes de plus en plus désespérés de certains qui se sentent abandonnés.

mercredi 13 février 2013

USA : Dette des étudiants, la prochaine bulle ?

Ce reportage date de 2011, mais il nous rappelle certaines choses qui ont déjà fait beaucoup de dégâts collatéraux. A voir ou revoir pour certains, mais c'est la réalité . Bon visionnage à tous et à toutes. 


mardi 12 février 2013

"Il sentait bon le sable chaud, mon Légionnaire "

Mon billet d'humeur du jour s'inspire de la fameuse phrase tiré de la chanson " Mon Légionnaire " de Edith Piaf reprise par Serge Gainsbourg.  Les opérations militaires au Mali ne doivent surtout pas faire oublier la situation économique et sociale qui se dégrade dans notre pays. 

L'émission C dans l'air diffusée hier sur France 5 avait pour titre évocateur: " l'opposition est dans la rue ".  En effet, l'annonce des plans sociaux et leurs néfastes conséquences pour les salariés des entreprises  Good Year, Peugeot PSA,  la difficile reprise de Petroplus  sans oublier Florange  montrent que la longue liste des catastrophes à venir n'est pas finie. 

Le 7 février dernier , j'ai soutenu à Nantes les salariés de la CAF et de la CPAM  dans leur manifestation contre les gels de salaires , la baisse des moyens et la dégradation de leurs conditions de travail. Au cours de notre rencontre commune avec les autres organisations syndicales à la Préfecture , j'ai insisté sur les points suivants auprès  des autorités de l'Etat qui nous ont écoutés sagement:
  1. La dégradation constante de ces Services Publics met à mal le lien social pour le public.
  2. La souffrance au travail des salariés  de ces Services Publics amènera à plus ou moins long terme à ce qui s'est  passé chez France- Télécom . Le manque de reconnaissance du travail fourni , la charge qui en découle, mènera à des gestes regrettables.
  3. La CAF , la CPAM  sont pour moi des secteurs stratégiques de stabilité et ils ne doivent en aucun cas être sacrifiés sur l'autel des directives européennes d'austérité budgétaire. 
  4. Cette destruction programmée de ces Services Publics aboutira sans aucun doute à une situation comparable à ce qui se passe en Espagne ou en Grèce.
  5. La marchandisation de ces services fait que l'Humain n'est plus qu'une variable  d'ajustement économique comme les autres.
Les mirages africains ne doivent pas occulter tous ces problèmes.





lundi 11 février 2013

Résultats des élections de la chambre d'agriculture en Loire-Atlantique

France
  2007 2013  différence
CFDT 27,87 23,14 -4,73
CFTC 3,47 13,07 9,60
CGC 11,70 14,28 2,58
CGT 38,64 34,61 -4,03
FO 11,99 9,82 -2,17
UNSA 3,82 2,41 -1,41
autres 2,50 2,68 0,18








Loire-Atlantique
       2007       2013  différence
CFDT 41,80 30,53 -11,27
CFTC  17,75 21,34 3,59
CGC 10,22 8,33 -1,89
CGT 30,23 31,00 0,77
FO 0,00 8,80 8,80
UNSA  0,00 0,00  
Autre 0,00 0,00

samedi 9 février 2013

Histoire de l'Euro

L'Euro est devenue notre monnaie. Monnaie commune de l'Union européenne. Mais connaissons-nous l'Histoire ? Pas vraiment , je crois , mais ce changement a  des répercussions dans notre vie de salariés. Une petite piqûre de rappel s'impose .


Communiqué de presse Union Régionale CFTC Pays de la Loire

La position de la CFTC dans le dialogue social agricole
largement renforcée dans notre région.
POUVOIR S’OPPOSER TOUJOURS PROPOSER
La CFTC, Le syndicat de Construction sociale


Communiqué de presse
Union régionale
Des Pays de La loire
Confédération Française
Des Travailleurs Chrétiens
Affiliée à la Confédération
Syndicale Internationale


Nantes, 8 février 2013

Une vague bleue CFTC a traversé la France avec 13% de moyenne nationale sur le collège 3a des salariés de la production agricole (3,6% en 2007), notre région dans trois départements a largement relevé le défi de la représentativité !

La CFTC des Pays de la Loire a renforcé sa présence en Loire-atlantique dans le collège 3A avec 21, 34 %, où elle prend la 3ème place, pas encore de siège mais ça viendra. En Maine et Loire 14, 04 en collège A et 10, 08% en 3 B (salariés des groupements professionnels) et en Vendée également en troisième place obtenant dans les 2 collèges A et B : 12, 86 et 15, 22%. Des résultats en forte progression. Les deux autres départements restant traditionnellement bloqués par deux organisations.

La CFTC est également pour la première fois « première » dans certains départements de France : le Bas-Rhin (24,94%), la Haute-Loire (37,01% ex æquo avec la CGT), le Nord (44,58%) et la Vienne (35,50% obtenant 3 sièges sur 4).
L’union régionale des Pays de la Loire remercie tous ceux qui se sont mobilisés pour ces élections et tous les électeurs qui lui ont fait confiance pour de nombreuses années : des élections qui vont servir pour la première fois à mesurer la représentativité des organisations syndicales de salariés.

Les salariés du secteur agricole renforcent leur confiance à la CFTC qui leur présente une autre façon de faire du syndicalisme dans le soutien, la solidarité, la justice sociale, la participation démocratique, l’exigence d’un développement durable, des valeurs qui guident la CFTC dont l'inspiration sociale chrétienne leur donne un éclairage particulier. Il est fondamental de rappeler que nos électeurs ne se sont pas trompés sur ces valeurs qui traduisent une vision de la personne et de son avenir et s'inscrivent dans des principes d'action dont ils font un choix d’adhésion.

La position de la CFTC dans le dialogue social agricole est donc très largement renforcée dans notre région comme dans la France entière.


jeudi 7 février 2013

Pourquoi la CFTC souhaite un label social ?

Vous aimez le chocolat. Alors , regardez bien ce documentaire de la chaîne ARTE .


Rencontre du 7 février avec Maryse Lebranchu




T@mT@m/CFTC.FAE

Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS
Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
Mél. : cftcfae@free.fr - Site : http://cftcfae.free.fr
N°267 - Le 7 février 2013

Ce jeudi 7 février 2013 Marylise LEBRANCHU, Ministre de la Fonction
Publique, a reçu les organisations syndicales pour une concertation sur
les carrières et les rémunérations. Elle nous a annoncé que le gel du point
d’indice se poursuivrait au moins jusqu’en 2014.

En revanche, elle ouvre des chantiers comme la refonte des grilles
indiciaires, en commençant par la catégorie C. En réponse à une demande
de la CFTC, elle a annoncé le décontingentement du 8ème échelon des
Adjoints Administratifs et des personnels sociaux et paramédicaux.
Elle propose également de revoir les régimes indemnitaires en supprimant
la prime de fonction et de résultat . La CFTC demande que cette réforme se
fasse à la hausse.

Concernant la journée de carence, dont la CFTC a demandé le retrait
immédiat , Marylise LEBRANCHU a indiqué qu’elle avait conscience du
caractère inéquitable de la mesure, et qu’elle avait demandé un bilan sur
les 3 versants de la Fonction Publique afin de soumettre un projet au
Premier Ministre.

Elle veut enfin revoir l’indemnité de résidence et le supplément familial de
traitement . La CFTC a insisté sur la nécessité de faire un effort pour le
logement et les transports.

La CFTC partage les objectifs de réforme, mais
considère qu’une avancée sur les rémunérations
doit être faite dès 2013.
La CFTC revendique la
libération du point
d’indice pris en otage
par la rigueur !



mercredi 6 février 2013

Info de la fédération CFTC Défense

J'ai reçu hier cet excellent texte de la Fédération Défense CFTC  au sujet de la future réforme des retraites .  Je vous invite à lire  cette déclaration .

"  Réforme des retraites :
Une réforme sans toucher à rien…
Najat VALLAUD-BELKACEM, la porte-parole de l'équipe AYRAULT, a confirmé lundi 28 janvier sur le plateau de RMC/BFM qu'il y aura bien une réforme des retraites, tout en excluant un recul de l'âge de départ ou une augmentation du nombre de trimestres de cotisation.
Najat VALLAUD-BELKACEM, a déclaré qu'il y aura bien une réforme des retraites. « Une réforme importante que nous ne prenons pas à la légère », a-t-elle même souligné.
Si le gouvernement veut rentrer par ce texte dans « le dur du sujet », il ne sera pas question pour autant de « travailler plus longtemps », a assuré Najat VALLAUD-BELKACEM en réponse aux propos de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre de François Mitterrand (de1988 à 1991) a déclaré au sujet des retraites, dans une interview parue dans Le Journal du Dimanche, « il faut dire la vérité aux Français, le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisation, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile. En conséquence, on peut aller jusqu'à 65 ans ».
Quelles réponses ?
A en croire Najat Vallaud-Belkacem, le gouvernement ne souhaite ni reculer l'âge de départ à la retraite (actuellement 62 ans pour l'âge minimum et 67 ans pour l'âge à taux plein), ni augmenter le nombre de trimestres (166 trimestres aujourd'hui, soit 41,5 ans de cotisation).
 
Le gouvernement ne veut pas non plus jouer sur les deux autres leviers traditionnels de financement des retraites : le niveau des prélèvements et celui des prestations. Il ne serait pas à l'ordre du jour « d'augmenter les cotisations des entreprises » et de « réduire les pensions », a-telle rajouté. Comment le gouvernement compte-t-il donc procéder ? « Il y a une multitude, une diversité de réponses à apporter », a estimé Najat Vallaud- Belkacem. La ministre a fait référence au projet de réforme dite « systémique » (par points). « Je ne dis pas que l'on va forcément s'inscrire exactement dans ce scénario-là », s'est-elle empressée d'ajouter.
Attachement à la répartition.

 

Dans tous les cas, la future réforme ne remettra pas en cause le système par répartition dans lequel les actifs financent les pensions des retraités. « C'est un système auquel nous sommes extrêmement attachés », a souligné Najat Vallaud- Belkacem.
Le calendrier de la future réforme n'est guère plus précis. La porte-parole du gouvernement s'est contentée de rappeler prudemment, comme on le savait déjà, qu'il y allait avoir « une
» au printemps (pas une négociation), suivie d'une « grande conférence sociale numéro deux » (la première a eu lieu les 9 et 10 juillet 2012) avec les partenaires sociaux.
 
Une réforme sans toucher à rien…
Au final, la porte parole du gouvernement annonce une réforme importante, sans toucher à rien.
On croit rêver. C'est crédible ? "

 

mardi 5 février 2013

La loi des 20 %

L'humour permet de faire passer des messages simples. Nous y sommes. Nous vivons dans le monde rêvé de la World Company dans tous les secteurs économiques. Bon visionnage à tous et à toutes !


Edito de Pascale Coton

50 ANS DE COOPÉRATION

29 janvier 2013
L'édito de Pascale Coton pour 
La Lettre confédérale CFTC 1430
Les organisations syndicales françaises et allemandes ont, elles aussi, célébré le cinquantième anniversaire du traité de l’Élysée. Signé le 21 janvier 1963 par le général de Gaulle et Konrad Adenauer, il a contribué à sceller la réconciliation entre la France et l’Allemagne, après trois conflits meurtriers en moins d’un siècle.
 
Le 22 janvier 2013 était donc organisé à Paris un forum syndical franco-allemand sur le thème de la compétitivité. Ce fut l’occasion de découvrir, de l’aveu même des syndicalistes d’outre-Rhin, que le fameux modèle allemand, tant vanté à Paris par le patronat et les économistes ultralibéraux, ne saurait constituer un cadre idéal pour un développement économique et social harmonieux.
 
On peut ainsi apprendre que dans le secteur de l’agroalimentaire certains patrons allemands se comportent comme de véritables “négriers”, faisant venir des charters entiers de travailleurs de Roumanie pour les faire travailler cinquante-cinq heures par semaine, au mépris de la loi !
 
Une pratique qui se propage déjà à d’autres secteurs économiques et d’autres pays de l’Union. Dans une Europe qui n’a pas bonne presse aux yeux des opinions publiques du fait de la crise, de la récession qui continuera de   frapper la zone euro en 2013, des politiques d’austérité et de la régression des droits sociaux, pareille dérive pourrait faire des dégâts irréversibles et finir par opposer les peuples entre eux.
 
Parce qu’à la CFTC, nous sommes attachés à la construction européenne, dont nos prédécesseurs dans les années 1950 furent d’ardents défenseurs, nous ne pouvons accepter la tournure que prennent actuellement les événements.

Plus que jamais, il est temps de rompre avec le dogme de la concurrence économique et de mettre en place de véritables politiques de coopération. La crise ne peut servir d’alibi en matière sociale et d’emploi. Les dirigeants européens doivent renouer avec le projet des pères fondateurs pour bâtir une Europe de la paix entre les Nations et de la paix sociale à l’intérieur des États.
 
Dans cette perspective, la solidité du couple franco-allemand demeure le meilleur moteur et, au niveau syndical, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas de ratés.
 
Pascale Coton,
Secrétaire générale

dimanche 3 février 2013

Femmes: actrices du changement.

Cette semaine un hebdomadaire français de qualité Courrier International  a pour titre : "Les Insoumises".

La lecture des divers articles de presse inclus dans ce dossier montrent que les femmes se soulèvent de New Dehli au Caire, de Toronto à Tunis pour défendre leurs droits, leurs dignités. Cela passe parfois par de la provocation par une mise en scène du corps , mais elles ont le courage de lutter contre le sexisme ambiant des sociétés dans lesquelles elles évoluent. 

Quid de la France  ? Grand pays donneur de leçons en ce qui concerne les Droits de l'Homme à l'humanité entière.  Notre pays recule sur l'égalité hommes-femmes selon le dernier rapport du World Economic Forum.  Nous nous situons  à  la 57ème place sur 135 loin derrière des pays comme l'Espagne et la Bolivie par exemple. 

L'écart entre les femmes et les hommes se creuse dans l’hexagone notamment sur la question des salaires. A compétences égales et diplômes égaux, une femme est payée 10% de moins en moyenne que son voisin de bureau masculin.  Je pense  que nos politiques ont oublié que le symbole de notre République ( res publica : chose publique en Latin )  s'appelle Marianne. Pascale Coton , notre Secrétaire-Générale Confédérale, se bat tous les jours dans les médias pour faire entendre la voix de toutes les femmes qui ,dans le monde du travail , voient leurs conditions se dégrader.

Nous devons aussi nous le rappeler en permanence dans nos Unions Départementales et structures  CFTC, où la place des femmes dans les bureaux et conseils  reste a minima. Je tiens à  souligner que nous avons progressé dans notre département avec une équipe féminine à la tête de l'Union Locale de Saint-Nazaire. 

Un bref rappel de ces idées simples et de bon sens est nécessaire. Nous oublions trop souvent que dans nos sociétés dites " modernes" les femmes sont plus héroïques que les hommes. Elles doivent faire face de plus en plus à la précarité , au temps partiel , à une vie loin du confort rêvé par les grandes féministes du siècle passé. Elles le savent et elles sont animées de cette conscience, du sens de leur responsabilité. Je suis convaincu que c'est par les femmes que le monde changera et sera plus humain.




vendredi 1 février 2013

Les trois M: Manipulation , Mensonge , Mauvaise foi .

Les relations humaines. entre les salariés et leurs hiérarchies se détériorent à  une grande vitesse dans les entreprises TPE, PME voire grands groupes. L'actualité nous le montre tous les jours avec les diverses annonces de plans sociaux. 

Mes cours d'Histoire m'ont appris que les 7 Soeurs ont régné sans partage au Moyen-Orient  dans la gestion de la manne pétrolière, mes accompagnements en tant que conseiller du salarié me montrent toutes les semaines que les trois M ( Manipulation, Mensonge et Mauvaise foi) sont le quotidien de mes contemporains dans la vie d'entreprise et règnent en maîtres absolus.

En effet , il n'est pas rare de voir et d'entendre les hiérarchies en ces temps de crise manipuler, mentir et être de mauvaise foi avec leurs subordonnés. Beaucoup de "petits chefs " incompétents pour asseoir leur pouvoir n'hésitent pas à manipuler dans leur management leurs collègues , d'autres mentent à longueur de journée  pour asseoir leur légitimité, la mauvaise foi règne dans les services. J'appelle cela la mise en place d'une nouvelle terreur.  Beaucoup de salariés, en effet, craignent pour leurs emplois de peur de le perdre et hélas se soumettent trop souvent à cet atmosphère "pourri " en espérant améliorer leurs conditions de travail . Il n'est pas rare qu'on me rapporte que lorsqu'un salarié demande une augmentation de salaire suite à des promesses faites par sa hiérarchie de respecter ses objectifs au moment des entretiens annuels , on lui rétorque assez souvent  que c'est un malentendu ou une mauvaise interprétation de sa part. 
Mieux certaines directions font la promotion et mettent à des postes à responsabilité des incompétents notoires , car elles savent pertinemment que ces derniers obéiront au doigt et à l'oeil à des directives sans réfléchir et sans trop  poser de questions.

Un article du journal américain Sun Sentinel , lu dans l'édition de Courrier International datée du 10 au 16 janvier 2013 , de Fort Lauderdale  en Floride avec le titre évocateur: " Faire plus que son devoir " montre comment les salariés du service clients d'American Express sont honorés par une cérémonie chaque mois par leur direction.  Par cette nouvelle méthode de management,  la direction charge ses meilleurs managers de créer une culture de la motivation,  un sentiment d'appartenance. Concept génial qui oblige les employés à devancer ce que leur direction demande sous le couvert  que leur travail profite à l'organisation et qu'ils seront récompensés pour leurs efforts. 

Cela peut porter  à sourire , mais cela existe. J'ai écrit il y a quelques semaines que nous vivons une époque formidable , je crois que je n'avais pas tort.