dimanche 31 mars 2013

L'Islande, sortie de crise?


Les pays du Nord de l'Europe sont  depuis des décennies un exemple pour nos élites politiques. On nous parle sans arrêt du modèle suédois pour l'égalité homme-femme, de la Norvège pour la simplicité de sa politique et surtout de l'Allemagne pour son efficacité industrielle et de la qualité des relations sociales.  Certains événements tragiques comme l'affaire Breivik  nous rappelle que ces pays  sont aussi gangrenés par  les extrêmes.

Mais il y a un pays du Nord que nos politiques nous cache: l'Islande.  Il a pourtant échappé aux ravages de la récession et n'a que 5% de chômeurs. En 2008 , c'est un pays qui a connu la faillite , en laissant ses banques s'écrouler et a rétabli le contrôle des changes. Il n'a pas adhéré à l'euro, il a pu dévaluer sa monnaie pour relancer ses exportations. 

C'est un contre-modèle. Devons-nous le suivre pour sortir de la crise ? 

samedi 30 mars 2013

Avenir de la zone euro ?

La crise financière qui touche la zone euro depuis 2008 , ses conséquences en Grèce, Italie ,  l'Irlande, Espagne, Portugal et maintenant Chypre  montrent  les faiblesses de la vieille Europe.

Historien de formation, je vous invite à revenir grâce à l'émission  Le Dessous des Cartes de mieux comprendre en quoi l'Union Européenne a du mal à sortir de cette spirale infernale.
Les propos tenus n'engagent que l'auteur , mais tout est dit et aide mieux  à comprendre la situation.



CFTC représentative

La loi scélérate de août 2008 sur la représentativité syndicale voulue par le pacte germano- soviétique CGT, CFDT, Medef et CG-PME  et Xavier Bertrand  n'a pas fonctionné. Avec ses 9,3% , la CFTC reste représentative et progresse dans la paysage syndical français. 

En Loire-Atlantique beaucoup avaient annoncé dans les médias locaux notre mort un peu  trop prématurément. Je pense aux déclarations de certains caciques de la CGT notamment qui nous voyaient trop vite enterré . Ironie de l'Histoire , nous sommes toujours là et bien présents.

Depuis cinq ans , nous avons mené en Loire-Atlantique un travail difficile  et laborieux pour nous faire entendre et donner une autre image du syndicalisme basée sur un dialogue permanent, construit sur des bases solides et surtout tourné vers l'Humain. Je tiens à remercier  ceux et celles qui nous ont fait confiance tout au long de ces années et qui ont du faire face  aux moqueries et aux coups bas.  Je sais que je vais oublier du monde, mais je tiens à féliciter l'équipe de l'Union locale CFTC  de Saint-Nazaire, qui, dans un contexte difficile , a su relever les défis. Je n'oublie pas  tous nos militants et sympathisants en Loire-Atlantique qui n'ont jamais baissé les bras et qui nous font confiance, car sans eux nous ne serons pas présents sur le terrain. Je ne veux surtout pas oublier nos militantes et sympathisantes qui ont su relever les manches. Soyez en tous et toutes remerciés.

Aujourd'hui, nous devons continuer à aller de l'avant . Je sais pertinemment que nouvelles embûches sont sur notre chemin.  Une nouvelle fois , je me répète et n'en déplaise à beaucoup: seule la présence sur le terrain paie. Les salarié(e)s ne votent pas pour une organisation syndicale , mais pour des visages et des noms qu'ils connaissent.  Il ne faut surtout pas devenir des apparatchiks  enfermés dans leurs tours d'ivoire  pour qui les mandats ne sont que des titres de gloire. 

samedi 23 mars 2013

La crise: basculement des richesses.

Je pense qu'un syndicaliste responsable doit s'intéresser au social, mais aussi doit s'ouvrir aussi au monde dans lequel il évolue. Cela passe par des connaissances qui touchent à tous les domaines: Histoire, Géographie, économie etc...

L'émission  " Le Dessous des Cartesdiffusée sur la chaîne ARTE chaque semaine permet en un temps court, bref et très clair de mieux  appréhender l'évolution de notre planète. Certains vont me dire que cela est pas très syndical. Je peux le comprendre, mais l'effet papillon existe même dans le syndicalisme. 



vendredi 22 mars 2013

Crise et croissance

Lors de sa récente intervention sur Ktotv, notre Président confédéral, Philippe Louis, a clairement exprimé que notre modèle économique actuel est un danger pour notre environnement. Ce dernier est basé et construit  sur une croissance économique exponentielle, qui détruit notre planète  et  la met en danger à court terme . Si nous changeons pas de direction, nous allons dans le mur. Ce documentaire est un signal d'alarme qui amène à réfléchir.



jeudi 21 mars 2013

Philippe Louis sur Ktotv

Je vous invite à écouter notre Président confédéral sur Ktotv notamment sur la question de notre représentativité après le 29 mars prochain.


mercredi 20 mars 2013

Communiqué Confédéral CFTC

Retraites complémentaires
 
La CFTC signe l'accord
 
Le mercredi 13 mars 2013 s'est tenu la séance conclusive des négociations nationales sur les régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO. Cette négociation avait pour objectif de réduire le déficit qu'affrontent actuellement les deux régimes de 3,7 milliards d'euros (1,7 milliard pour l'AGIRC et 2 milliards pour l'ARRCO).
Le bureau confédéral de la CFTC a décidé à l'unanimité, ce jour, de signer l'accord sur les retraites complémentaires. Les membres du Bureau ont pris toutes leurs responsabilités dans ce choix difficile. Pour la CFTC, il était primordial de prendre des mesures d'urgence afin de sauvegarder les deux régimes et d'en assurer leur avenir.   Ces mesures, pour être acceptables, devaient être partagées entre retraités, entreprises et salariés. L'accord respecte ce partage de l'effort. La CFTC a obtenu une revalorisation des pensions de 1,17 % pour l'ARRCO et 0,95 % pour l'AGIRC sur l'année 2013. La CFTC a fait le choix de pénaliser le moins possible les petites retraites (ARRCO), avec une non-augmentation comprise entre 2 et 4 euros par mois.   Du côté des entreprises et des salariés, cet effort, lui aussi partagé, s'opérera à travers une faible hausse des cotisations de 0,1 %. Ces cotisations supplémentaires sur le taux contractuel ont l'avantage de générer des droits supplémentaires lors du calcul de la pension de retraite.   Enfin, la CFTC a obtenu qu'un rendez-vous entre les partenaires sociaux soit pris dès le premier semestre 2014, afin de réexaminer les résultats des régimes AGIRC/ARRCO. En cas de retour à meilleure fortune, ce réexamen permettra de modifier plus favorablement les paramètres des régimes. La CFTC  restera vigilante.
 
Les membres du Bureau confédéral  ont pris toutes leurs responsabilités dans ce choix difficile. Pour la CFTC, il était primordial de prendre des mesures d'urgence afin de sauvegarder les deux régimes et d'en assurer leur avenir.
 
Philippe Louis
Président Confédéral

vendredi 15 mars 2013

Article des Echos


POLITIQUE ET SOCIETE

Représentativité syndicale : la CFTC en pleine opération survie

Par Derek Perrotte | 15/03 | 07:00 | mis à jour à 11:31

Les résultats de la réforme de la représentativité seront dévoilés le 29 mars.
Habemus CFTC ? Pour la centrale chrétienne, la fumée blanche sortira, ou pas, le 29 mars, date où le ministère du Travail annoncera les résultats des élections professionnelles du cycle 2009-2012 dans le privé. Un tournant dans l'histoire du dialogue social : en vertu de la réforme de la représentativité de 2008, seules les centrales ayant recueilli plus de 8 % des voix resteront représentatives au niveau national.
C'est une formalité pour la CGT, la CFDT et FO, et la CGC (cadres) est protégée par son statut catégoriel. Mais la CFTC, elle, est menacée de ne pas franchir la barre. Elle n'a récolté que 6,4 % des voix en 2004-2005 (derniers scores nationaux connus) et a vu depuis son influence reculer dans des entreprises de poids (France Télécom,RenaultAXA...). Pas de miracle non plus aux élections dans les TPE en décembre dernier (6,5 %) et les autres centrales la jugent en « ballottage défavorable », si ce n'est« condamnée ».

« Passer les 8 % »

A la CFTC, on affiche pourtant sa foi. La centrale brandit aux sceptiques une liste d'entreprises ou elle progresse (Capgemini, Spie, Auchan...) et elle a enregistré de bons résultats aux élections dans les chambres d'agriculture en janvier, ou elle bondit de 10 points pour atteindre 13,1 % des voix. Dans « La Croix » du 7 mars, son président, Philippe Louis, avance en outre qu'en recalculant les résultats de 2005 selon les nouvelles règles de décompte (score au premier tour des élections CE-DP), « on dépasse les 8 % ». « On va passer, n'en déplaise à certains », martèle Joseph Thouvenel, en charge du dossier.
La centrale, créée en 1919, y joue peu ou prou sa survie. En cas d'échec, elle perdrait sa place à la table des négociations interprofessionnelles, le droit de siéger dans les organismes paritaires (Cnaf, Pôle emploi, etc.) ... et les précieuses subventions publiques liées, qui assurent deux tiers du budget confédéral. Certes, cela ne signifierait pas la mort immédiate de la CFTC, qui restera représentative dans des entreprises et des branches, et pourra tenter de se refaire sur le cycle électoral 2013-2017. Mais avec une visibilité, un pouvoir et un budget réduits, l'exercice risque de tourner au calvaire.
Le 25 février, Philippe Louis a rencontré François Hollande pour plaider sa cause. Avec un message, aussi passé aux députés, auquel l'exécutif, comme le patronat, n'est pas forcément insensible : à l'heure des réformes douloureuses et du renforcement de la démocratie sociale, pourquoi se tirer une balle dans le pied en sortant du jeu un syndicat réformiste ?
A défaut d'une annulation de la réforme, exclu, la CFTC espère des arbitrages favorables lors des discussions d'affinage qui s'engageront entre la publication des résultats électoraux, le 29 mars, et celle des arrêtés de représentativité, « avant l'été »selon le ministère. Elle récuse notamment la prise en compte des résultats dans les entreprises publiques à statut (SNCF, RATP, EDF), ce qui ferait son affaire car elle y pèse très peu. Autre front : le juridique. La CFTC, avec le cabinet d'avocats Barthélemy, recense les ratés qui ont émaillé les scrutins (PV mal remplis, piratage du système de traitement des résultats, problème de matériel de vote...). S'il faut attaquer, elle attaquera, prévient-elle, persuadée de pouvoir faire s'écrouler tout ou partie de la réforme. « Mais il n'y aura pas besoin d'en arriver là puisqu'on va passer les 8 %... », conclut Joseph Thouvenel. On saura dans deux semaines si c'est un voeu pieux.
DEREK PERROTTE, Les Echos

lundi 11 mars 2013

DÉSIGNATION : REPRÉSENTANT DE LA SECTION SYNDICALE (RSS) & DÉLÉGUÉ SYNDICAL CENTRAL (DSC)

La Cour de cassation affirme haut et fort, dans plusieurs arrêts du 13 février 2013  (n°12-19662 ; n°12-19663, UD FO de l’Hérault c/ Brico Dépôt) qu’un syndicat représentatif au niveau de l’entreprise qui a désigné un DSC, a quand même la possibilité de désigner un RSS dans un établissement où il n’est pas représentatif. 

 La Cour revient totalement sur sa position antérieure en affirmant expressément « qu’un syndicat représentatif dans l’entreprise, qui ne saurait, dans un établissement où il n’a pas été reconnu représentatif, bénéficier de moins de prérogatives que celles reconnues aux syndicats non représentatifs, est en droit, faute de pouvoir procéder à la désignation d’un délégué syndical, de désigner un représentant de la section syndicale dans cet établissement, peu important qu’il ait désigné un délégué syndical central sur le fondement des dispositions de l’article L. 2143-5 du code du travail ».

Consciente des difficultés engendrées par sa précédente décision, la Cour rappelle que le représentant de la section syndicale a été créé notamment pour permettre aux syndicats non représentatifs de préparer les élections et que cette faculté est constituée, tant au niveau de l’entreprise que de l’établissement. Elle en conclut donc que le syndicat qui, faute d’un score électoral suffisant lui permettant d’être représentatif dans un établissement, ne peut désigner un délégué syndical, doit alors avoir la possibilité de désigner un RSS, peu important que sa représentativité sur l’entreprise lui ait permis de désigner un délégué syndical central.


En tout état de cause, ces décisions suppriment dorénavant tout obstacle à la désignation de RSS dans les entreprises déjà dotées de DSC, et vice et versa. C’est une grande avancée !

Communiqué de presse pour la Journée du 14 Mars 2013



Communiqué de presse




Union départementale
CFTC de
Loire-atlantique


Confédération Française
des Travailleurs Chrétiens
Affiliée à la Confédération
Syndicale Internationale



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(02.51.82.33.61


Fax
02.40.20.30.02

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Maison des Syndicats
3, place de la gare de l’Etat
27, Boulevard de la Prairie Au Duc
44276 NANTES cedex 2

 Le 11 mars 2013

LE REMÈDE TUE LE MALADE.

L’Union départementale CFTC de Loire-Atlantique participera le 14 Mars prochain aux manifestations contre les politiques d’austérité pratiquées en Europe.

En effet, notre organisation syndicale constate qu’aucun pays n’échappe au recul de son PIB au dernier trimestre 2012 et notamment la France. En effet, l’INSEE a publié le 15 février deux chiffres inquiétants  pour le bilan économique de l’année 2012.
Le premier chiffre publié par l’INSEE concerne le chiffre de l’activité économique qui s’est contracté de 0,3% pour le dernier trimestre de l’année  et 2012 aura été une  année nulle sur le plan de la croissance. Il faut remonter à la période 2008-2009 au plus fort de la crise pour trouver des chiffres aussi catastrophiques.
Le second chiffre publié aussi par l’INSEE est celui de la destruction des emplois dans notre pays. 28000 emplois détruits pour le dernier trimestre 2012, 70000 emplois détruits pour toute l’année dernière.
Ce constat et la lecture de ces chiffres montrent que la France est aux portes de la récession. Une situation, qui ne risque pas de s’améliorer, pour l’année 2013. Toujours selon l’INSEE, une quasi-stabilité du PIB est prévue pour le premier semestre de l’année.
La CFTC de Loire-Atlantique estime que les mesures prises par les divers gouvernements depuis 2008  aggrave plus la crise plus qu’elles ne la résolvent. Les diverses politiques pratiquées depuis 2008 sont bâties sur le seul postulat que la réduction des déficits  publics passe obligatoirement par une hausse d’impôts et une hypothétique reprise de la croissance pour atteindre le chiffre mythique voulu par les traités européens  de 3% de déficit du PIB. Nous savons d’ores et déjà que cela ne sera pas le cas pour 2013.
Sur  le terrain, nous constatons les effets dévastateurs de ces politiques voulues par Bruxelles et le FMI dans la vie quotidienne des salariés. Ces derniers voient leur pouvoir d’achat baisser et la cure d’austérité a un impact négatif sur la consommation des ménages et les investissements des entreprises.
Nous ne sommes pas les seuls à souffrir en Europe de l’impact catastrophique de ces diverses mesures. Les manifestations en Grèce, Portugal, Espagne démontrent que les salariés de ces pays n’en peuvent plus et voient aucun avenir serein.
Selon Eurostat, l’équivalent européen de l’INSEE, l’Europe a connu en 2012 une récession de 0,3% et même de 0,5% pour la zone euro dans laquelle les politiques d’austérité sont les plus fortes.
En tant qu’organisation syndicale responsable et réformiste, nous pensons qu'une autre politique est possible en mettant les marchés financiers au pas au service des salariés et non au service d’intérêts particuliers destructeurs.

Sébastien ALIX Président de l’UD CFTC 44

dimanche 10 mars 2013

Passage média - Pascale Coton sur LCI - Vidéo Dailymotion

 Bonne écoute à tous et  à toutes :Passage média - Pascale Coton sur LCI - Vidéo Dailymotion

Que veut la CGT ?

Depuis quelques semaines et la signature de l'ANI par notre Confédération, nous sommes confrontés aux attaques de la CGT et de FO .  Attaques parfois très dures dans lesquelles nous sommes accusés d'avoir capitulé face au patronat.

En tant que Président de l'Union départementale CFTC pour la Loire-Atlantique, j'ai aussi été malmené par la CGT sur le plan local. Je m'y attendais et j'y ai fait face en rappelant gentillement mais fermement qu'en 2008 , la CGT avait signé un nouveau pacte germano-soviétique avec la CFDT , la CG-PME et le MEDEF au sujet de la représentativité avec l'appui de Nicolas Sarkozy et de Xavier Bertrand.  Sans oublier Raymond Soubie .  J'ai aussi rappelé à mes interlocuteurs cégétistes, qu'en donnant pour consigne de voter François Hollande pour les élections présidentielles  de  2012, leur leader Bernard Thibault pratiquait pour moi la politique de la danseuse et que les contradictions ne les dérangeaient pas.

Que veut la CGT ?  

Je vous invite  à visionner avec attention cette émission quotidienne de France 5  qui décrypte la position de la CGT sur les grands dossiers chauds du moment.. Il faut écouter le discours les propos tenus par sa représentante  . Ils sont fort intéressants et doivent nous aider à mieux comprendre comment  cette organisation syndicale est entrain de muter dans son évolution et de revenir à une position dogmatique et idéologique. L'émission date du 5 février dernier. Mais qu'importe , il faut prendre son temps et bien entendre  tout ce qui est dit au cours de cette émission.




samedi 9 mars 2013

Conséquences des élections italiennes

Je vous invite à lire cet entretien  de  Bruno Le Maire dans le journal Le Monde.


Bruno Le Maire : 


"L'attitude de l'UE nourrit le populisme"

Le Monde.fr | 
Bruno Le Maire, chez lui à Paris, le 5 mars.

Bruno Le Maire, député  UMP de l'Eure et ex-ministre des 

affaires européennes et de l'agriculture, vient de publier Jours de pouvoir (Gallimard), un récit sur la fin du quinquennat Sarkozy.

Quelle leçon tirez-vous de la crise italienne ?
L'Italie a été gouvernée pendant un an par un homme qui n'avait pas été élu par le peuple. Dès la nomination de Mario Monti au poste de président du conseil, fin 2011, j'avais dit : "Attention, c'est prendre un risque politique majeur." Par leur vote, les Italiens n'ont pas seulement adressé un message à leurs élites nationales, ils ont voulu dire : "Nous, le peuple, nous voulons garder la maîtrise de notre destin." Et ce message pourrait être envoyé par n'importe quel peuple européen, y compris le peuple français.
C'est inquiétant ?
Oui, et en même temps, il y a quelque chose de sain dans cette réaction : c'est un appel à plus de démocratie. Les peuples européens sont en détresse. Les jeunes n'ont aucune perspective. Des chômeurs s'immolent devant Pôle emploi. Des associations caritatives ne parviennent plus à fournir ceux qui ne mangent pas à leur faim. Et que fait l'Union européenne ? Elle oppose sa splendide indifférence. Son attitude nourrit le populisme. Pour sauver l'Europe, il faut une autre Europe.
Le risque de récession, le chômage en Europe, n'est-ce pas en partie la faute de Mme Merkel, qui veut imposer son modèle ?
Cette interprétation est fausse. Contrairement à ce qu'on dit beaucoup, les Allemands n'ont pas l'intention de dominer l'Europe. Ils ne veulent pas assumer le premier rôle politique en Europe. Ils veulent des partenaires crédibles. Ils ont besoin d'une France forte. C'est pourquoi nous devons retrouver très vite une crédibilité économique. Nous n'y parviendrons pas sans proposer un modèle économique et social nouveau.
N'est-ce pas ce que fait M. Hollande avec le pacte de compétitivité et l'objectif d'équilibrer les comptes publics en 2017 ?
François Hollande parle, mais il est plus préoccupé par les équilibres du PS que par la situation de la France. Il a renoncé à réduire le déficit public à 3 % du PIB cette année, et à conduire une politique radicale en faveur de la compétitivité Son attentisme me sidère. Il est comme Godot : il attend que la croissance revienne, il pense qu'elle reviendra naturellement, et qu'il finira ainsi par être réélu. Il incarne la démission et le renoncement.
Vouloir réduire les dépenses de 60 milliards d'euros sur cinq ans, c'est du renoncement ?
Les Français n'entendent parler que de taxes. Le pays est pris au piège d'un modèle intellectuel obsolète dans lequel on dit : "On va prendre aux riches, et les pauvres iront mieux." La réalité, c'est que les riches s'en vont, et que les pauvres ne vont pas mieux.
Pratiquer la rigueur dans le contexte actuel, n'est-ce pas tuer ce qui reste de croissance ?Nous restons au milieu du gué et c'est la situation la plus inconfortable. Nous faisons un peu d'économies budgétaires sans être capables de répondre aux questions fondamentales sur la place de l'Etat, le financement des retraites et de la protection sociale. François Hollande est incapable de redéfinir notre modèle, et nos partenaires le sentent. Aujourd'hui, la France est sur un strapontin en Europe.
Comment la droite peut-elle être entendue après avoir gouverné dix ans sans faire ces réformes et en creusant les déficits ?
Nous avons perdu parce que nous avons manqué d'audace. Si nous étions allés au bout de nos convictions, nous aurions eu le respect de nos électeurs. Nous devons avoir pour obsession de faire réussir la France dans la mondialisation, de redresser les capacités de production et de travail afin que chacun trouve sa place. Cela suppose de changer radicalement de modèle, de bousculer les avantages acquis, y compris sur la scène politique. C'est pourquoi je propose la fin du cumul des mandats et demande que les fonctionnaires démissionnent lorsqu'ils entrent à l'Assemblée. Si nous ne le faisons pas, nous aurons, comme en Italie, une puissante vague populiste.

jeudi 7 mars 2013

Entretien Philippe Louis sur l'ANI

 
 
Je vous invte à écouter notre président Confédéral au sujet de l'ANI . 
 


mercredi 6 mars 2013

Passage média - Philippe Louis sur LCI - Vidéo Dailymotion

 Je vous invite à  écouter notre Président confédéra sur l'antenne de  LCI : Passage média - Philippe Louis sur LCI - Vidéo Dailymotion

Communiqué de presse
Union départementale
de
Loire-atlantique
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des Travailleurs Chrétiens
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02.40.20.30.02
E-mail
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Site internet de la Confédération
www.cftc.fr
Maison des Syndicats
3, place de la gare de l’Etat
27, Boulevard de la Prairie Au Duc
44276 NANTES cedex 2


« La CFTC n’est pas morte !!»

Au cours de la journée de protestation organisée sur Nantes le
5 Mars 2013 par la CGT, CGT/FO , FSU et Solidaires contre
le texte de l’ANI , nous avons appris que certains responsables
syndicaux départementaux de la CGT notamment, pensent que
notre organisation syndicale ne sera plus représentative le 29
mars prochain.
En tant que Président de l’Union départementale CFTC pour
la Loire-Atlantique, je m’inscris en faux concernant ces
déclarations. Ces propos tenus n’engagent que leurs auteurs
qui prennent leurs rêves pour des réalités.
Nous connaissons dans le département un développement non négligeable
et sommes présents dans beaucoup d’entreprises.
Je dois ajouter que nos délégués syndicaux, mandatés font un
travail de terrain exemplaire en refusant de rentrer dans des
débats idéologiques et démagogiques forts déplorables dans
l’intérêt de tous les salariés et nous restons droits dans nos
« bottes » dans nos convictions toujours au service des
salariés.
C’est pourquoi nous refusons de rentrer dans ce genre de
polémique et préférons l’action. Le 14 mars prochain, nous
participerons à la journée d’action contre l’austérité en Europe
en organisant une distribution de tracts dénonçant les
politiques économiques actuelles qui détruisent le lien social
et affaiblissent les salariés.

ALIX Sébastien , Président de l’ UD CFTC 44 .

lundi 4 mars 2013

Crise alimentaire

Nous parlons en permanence de la crise financière et de ses conséquences. Nous oublions que la crise touche aussi les premières matières alimentaires. Elle est aussi importante voire plus grave. En effet, mes études d'Histoire m'ont appris que quand un peuple a faim , il se révolte.


dimanche 3 mars 2013

Apple

Nous vivons avec , nous consommons tous les jours des produits  de la marque Apple. Je vous invite à visionner ce documentaire : tout est dit sur notre mode de vie  et comment nous sommes devenus esclaves sans nous en rendre compte. 


vendredi 1 mars 2013

Nouvelle victoire CFTC

UNE NOUVELLE CFTC



CHEZ VALEO AMIENS….



UN NOUVEAU DEPART !




Pascal BELOT, José CABUZEL, Jacky DUMANGE, Eric LAURENT, Dominique
LEBOEUF, Benoit LOURDEL et Frédéric MARCY ont décidé de quitter la CFDT.
En effet, nous ne sommes plus d’accord sur le fonctionnement de la section
syndicale CFDT. NOUS TOURNONS LA PAGE !!!
La nouvelle CFTC dans votre entreprise sera une équipe de terrain et
compétente qui a fait ses preuves dans les différentes instances et
commissions.
La nouvelle équipe CFTC a pour objectif de devenir la première force syndicale
de votre entreprise et elle compte sur votre confiance.
Nous nous engageons à défendre l’intérêt général de tous les salariés, à
améliorer votre pouvoir d’achat et à pérenniser vos acquis.
Pour vous faire entendre et vous défendre, notre motivation reste intacte !



UNE NOUVELLE PAGE SE TOURNE CHEZ VALEO AMIENS.
MAINTENANT, ECRIVONS LA PROCHAINE ENSEMBLE !!!
MERCI.




Si vous êtes tentés par cette aventure humaine, si vous vous sentez
concernés par la vie de l’Entreprise, si vous portez des valeurs collectives, si
vous êtes motivés pour faire bouger l’ordre établi alors : contactez les
membres CFTC. Ils vous accueilleront avec grand plaisir et pourront vous
fournir toutes les explications dont vous aurez besoin.



Rejoignez la CFTC.