dimanche 30 juin 2013

La Croatie rentre dans l'Europe

"La Croatie va devenir ce 1er juillet le 28ème État membre de l’Union européenne. Après dix ans de négociations, ce pays de 4,2 millions d'habitants, situé au bord de la mer Adriatique, fait son entrée dans la « famille » européenne. Cette adhésion est cependant assombrie par les difficultés économiques.

Dix-huit ans après la fin de la guerre en ex-Yougoslavie, la Croatie rejoint l'Union européenne ce 1er juillet 2013. L’aboutissement pour ce petit pays des Balkans d’un long parcours de dix ans vers l’adhésion, émaillé de nombreux obstacles, et une bonne nouvelle pour une Europe qui a toujours besoin de démontrer son attractivité. Toutefois, si les dirigeants européens, réunis en sommet ce vendredi à Bruxelles, ont applaudi « ce moment historique », cette intégration soulève de nombreuses questions parmi les Européens tandis qu'en Croatie la population reste plutôt insensible à cet événement.

Il y a une dizaine d’années, la majorité des Croates voyait pourtant l’adhésion à l’UE comme un moyen de se débarrasser de l’héritage des guerres des années 1990. Mais les longues négociations, les conditions difficiles imposées par Bruxelles et la crise économique ont réduit au fil des ans le nombre de Croates qui soutiennent cette intégration, et l’enthousiasme a laissé place au scepticisme . Le gouvernement croate en est bien conscient. Dans une récente interview donnée à l'AFP, le président de la République, Ivo Josipovic l'a d'ailleurs reconnu : « Oui, la crise est là, mais je crois que nous sommes plus forts unis », a-t-il déclaré.

Alors que l’économie du pays est en récession depuis 2009, et que le taux de chômage est désormais de 21%, le gouvernement croate espère notamment que l'adhésion à l’UE va relancer le tourisme sur sa côte adriatique et attirer des investisseurs. Il compte également sur une potentielle aide européenne de 11,7 milliards d'euros d'ici à 2020 pour redresser l'économie.

Toutefois, au bureau de la présidence croate, on préfère ne pas crier victoire trop vite. D'autant que le pays de 4,2 millions d'habitants va rejoindre la « famille » européenne au moment où le bloc des vingt-sept enregistre un taux de chômage de 10,9%, et compte neuf de ses pays membres en récession."

C'est ce que nous pouvons lire sur le site de l'émission C dans l'Air. C'est clair et précis . Je n'aurais pas écrit mieux:http://www.france5.fr/c-dans-l-air/europe/croatie-en-europe-300-000-chomeurs-de-plus-39224

Ecoutez bien les propos tenus par les invités. Cela n'engage que leurs auteurs. Je le dis assez souvent, mais l'Europe s'élargit et cela va avoir des conséquences.

samedi 29 juin 2013

Le couple franco-allemand



Le couple franco-allemand est le moteur de l'Union Européenne. Un peu d'Histoire vous permettra de mieux comprendre l'évolution des relations entre la France et l'Allemagne.

mercredi 26 juin 2013

T@mT@m/CFTC.FAE

Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS
Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
cftcfae@free.fr http://www.cftc-fae.fr facebook.com/groups/CftcFAE
N°286 - Le 24 juin 2013


GRANDE CONFÉRENCE SOCIALE des 20 et 21 juin 2013

Lors de cette grande conférence, la CFTC FAE attachée au calcul de la pension sur
les six derniers mois, s’est félicitée des propos du Président de la République
confortant le système de calcul des retraites des fonctionnaires. Elle a pris
également acte des propos de la ministre de la Fonction publique : il y aura bien un
rendez-vous salarial en 2014 ! (voir TAM TAM 284 et 285).
La conférence a donc été l’occasion d’annonces qu’il conviendra de pérenniser !
La grande conférence sociale comportait six tables rondes dont l’une concernait
précisément le secteur public : « moderniser l’action publique pour conforter notre
modèle de services publics ». Pour la CFTC, les services publics sont une richesse pour
notre pays, garants de l’intérêt général et de la cohésion sociale, leur action doit
s’inscrire dans une véritable vision stratégique.
Il ressort de cette table ronde présidée par Marylise LEBRANCHU trois chantiers
prioritaires :
- Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) travaillera sur
l’action publique et les services publics (valeurs, missions, modes de gestion…) et
sera associé à l’évaluation des politiques publiques.
- Le gouvernement proposera fin octobre 2013 la mise en place d’une structure
territoriale pérenne de concertation entre pouvoirs publics et partenaires sur
l’action publique et les services publics.
- Recherche d’une constante amélioration de la qualité.

mardi 25 juin 2013

La CFTC: l'exception syndicale dans un paysage chaotique

La  CFTC est représentative et cela déplaît à certains responsables syndicaux nationaux.  Je reviens, en effet , sur les déclarations récentes à notre sujet  de Thierry Le Paon  à notre sujet : "Comme d’autres, j’ai été surpris du résultat de la CFTC. Personne ne s’y attendait. Ces résultats ne semblent pas refléter la réalité de la présence de ce syndicat dans les entreprises ". 

Il est enfin révolu le temps, ai-je envie de lui dire ,de ceux qui préféreraient un syndicat unique et regrettent le bon vieux temps du centralisme démocratique. J'ai même envie parfois à ce sujet de reprendre les paroles de Daniel Cohn-Bendit qui qualifiait  à une époque pas si lointaine les responsables de la CGT de " crapules staliniennes". Autre temps , autres moeurs.

En effet, dans la crise économique que nous traversons, nous devons être des syndicalistes responsables de leurs actes et qui pensent à l'avenir. Quand j'apprends ,ce jour, que chez IKEA Saint-Herblain, seules la CFTC et CFE/CGC répondent par l'affirmative à un contrat pour l'embauche d'étudiants pour les négociations annuelles obligatoires 2014 , je suis content de voir que notre organisation syndicale est, en avance , par rapport autres organisations dans le dialogue social et j'en suis très fier. 
Je n'oublie pas non plus que dans cette même enseigne la déléguée syndicale CGT nous avait accusés violemment de pactiser avec la direction concernant les ouvertures du dimanche avant Noël en 2009.

Je tiens à rappeler que nous sommes présents dans beaucoup d'entreprises et que nos représentants sur le terrain sont à l'écoute de tous les salariés. Ils n'hésitent pas à mouiller la chemise pour défendre ces mêmes salariés , tout en étant fermes sur leurs convictions et surtout en étant toujours des forces de propositions permanentes face à leurs directions. 

La CFTC est un électron libre, une mouche du coche. Elle doit le rester.

lundi 24 juin 2013

Conférence sociale

Conférence sociale
 
Des annonces qui restent à concrétiser
 
A l’issue de cette seconde conférence sociale du mandat de François Hollande, la CFTC réitère son adhésion à la méthode du gouvernement en matière de dialogue social. Ces grandes conférences constituent indéniablement des temps forts d’échange et de partage autour des défis économiques et sociaux de notre pays. La formalisation d’une feuille de route sociale atteste de la volonté du gouvernement et de l’ensemble des participants de dépasser les constats par la prise d’engagements communs. Pour autant, ces conférences n’ont de sens que dans la mesure où les analyses et les engagements formalisés sont suivis d’effets  dans l’année qui suit.
 
La deuxième conférence sociale a fixé des objectifs et précisé les chantiers à mener. Cette année la CFTC attendait du gouvernement qu’il fixe un cap en matière d’emploi, de formation, d’alternance et de filières d’avenir, en tant qu’Etat stratège. De ce point de vue, c’est un bon début. Mais, la CFTC restera vigilante sur la concrétisation de ces annonces, tout comme les 1200 nouveaux chômeurs quotidiens.
 
La CFTC est satisfaite de la place accordée à la transition énergétique comme source de création des emplois de demain. Concernant les emplois non pourvus, elle prendra sa part de l’effort lors de la négociation sur la formation professionnelle, qui débutera à la rentrée.
Au-delà des ambitions de long terme, la CFTC attendait une mobilisation pour répondre à l’urgence : le plan de formation prioritaire pour l’emploi, annoncé par le Premier ministre, qui prévoit l’entrée en formation de 30 000 chômeurs, répond à cet objectif.
 
S’agissant des salaires, la CFTC accueille favorablement l’annonce de la création d’un observatoire des rémunérations associé au commissariat à la stratégie et à la prospective. Elle entend  encourager le gouvernement à porter la proposition d’un salaire minimum européen adapté au niveau de vie des Etats membres.
 
La CFTC rappelle que la pérennité de notre système de protection sociale est conditionnée à l’amélioration de la situation de l’emploi. C’est rassurée par l’engagement du Premier ministre à préserver notre système de retraite par répartition, que la CFTC abordera le 4 juillet prochain la concertation.
 
Philippe Louis
Président Confédéral

dimanche 23 juin 2013

Le talon d'Achille du modèle allemand



Les divers médias nous parlent en permanence du modèle allemand et de sa réussite. Il est clair que dans le domaine du dialogue social ,l'Allemagne est en avance sur le notre. Héritage bismarckien pour contrer les socialistes du SPD .
Tout modèle a un talon d'Achille . Pour l'Allemagne, c'est sa démographie. C'est pourquoi, je vous invite à voir  le Dessous des Cartes consacré à la démographie allemande.



samedi 22 juin 2013

Airbus

En Loire-Atlantique, la CFTC, grâce au travail permanent de la Fédération de la métallurgie, est  très bien implantée chez Airbus sur les sites de Bouguenais et Saint-Nazaire.Je les en félicite.

Airbus est une réussite industrielle et économique. Je vous invite à suivre l'émission de France 5 C dans l'Air pour mieux comprendre les raisons de ce succès:http://www.france5.fr/c-dans-l-air/economie/au-bourget-airbus-survole-la-crise-39182

Passage sur LCI de Pascale Coton

Je vous invite à écouter Pascale Coton , notre Secrétaire-générale confédérale  lors de son passage sur la chaîne infos LCIPassage média - Pascale Coton sur LCI - Conférence sociale - Vidéo Dailymotion

vendredi 21 juin 2013

Quand la Chine délocalise en Europe

Avant l'arrivée de la fin de semaine, je vous invite à jeter un coup d'oeil sur ce reportage  diffusé sur Arte. A regarder attentivement et à méditer.



mercredi 19 juin 2013

Contestations dans le monde

Nous devons suivre en tant que syndicalistes responsables ce qui se passe au Brésil, en Turquie, en Europe du Sud. La contestation gagne du terrain.

La Turquie et le Brésil sont des pays dits émergents. Ils nous ont souvent été montrés en exemple les dernières années comme de bons élèves de la mondialisation. Je vous invite à voir ou revoir l'émission C dans l'Air de ce jour. Notamment écoutez bien les propos tenus par la journaliste portugaise Ana Navarro Pedro sur la situation dans son pays. Ils sont fort éclairants :http://www.france5.fr/c-dans-l-air/international/comme-un-air-de-mai-68-39164


DÉCLARATION DES UNIONS DÉPARTEMENTALES DE RETRAITÉS FO, CGT, CFTC, FSU, SOLIDAIRES ET FGR-FP



Les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP (ndlr : Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique) de Loire-Atlantique se sont réunies le 14 mai 2013 à Nantes pour rappeler leurs revendications à la veille des annonces gouvernementales concernant les retraites et appeler les retraités à rester mobilisés aux côtés des salariés, futurs retraités, pour défendre leurs droits.


En premier lieu les organisations de retraités rejettent catégoriquement les affirmations selon lesquelles les retraités seraient des nantis comme le laisse entendre le dernier rapport de la Cour des Comptes. Cette affirmation est démentie par les chiffres :

- La pension mensuelle moyenne, tous régimes confondus, est de 1216 euros par mois ; et la retraite médiane se situe autour de 1100 euros par mois, ce qui veut dire que 50% des retraités perçoivent moins et 50% plus.

- Le montant moyen des retraites servies par la CARSAT des Pays-de-la-Loire (Caisse de retraite et de santé au travail) qui sert les retraites du Régime général des salariés du privé était en 2011 de 626,43 euros par mois, soit 752,92 pour les hommes et 552,34 pour les femmes.

- Les CCAS (centres communaux d’action sociale) tirent la sonnette d’alarme : plus de 60% d’entre eux voient augmenter les demandes d’aides aux personnes âgées.

- Plus de 10 % des retraités ont recours aux organisations caritatives pour se nourrir.

- 11,8% des personnes retraitées en Loire-Atlantique avaient des revenus inférieurs au seuil de pauvreté en 2010, la situation ayant empiré depuis.

- 40% des retraités du régime général perçoivent le minimum contributif.

Aussi les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP de Loire-Atlantique, s’opposeront énergiquement :

- à toute nouvelle dégradation du niveau de vie des retraités,

- à toute augmentation du taux de la CSG,

- à la suppression de l’abattement fiscal de 10 %,

- au décrochage de la revalorisation des retraites et pensions par rapport à l’inflation.

Les organisations syndicales de retraités de Loire-Atlantique rappellent que la retraite est un revenu de remplacement et que le niveau des retraites correspond à des cotisations prélevées sur le salaire tout au long de la vie au travail. Les retraités ont grandement participé et participent toujours à la richesse économique du pays. La retraite est un droit.

Les retraites et pensions ont déjà été largement mises à mal par les contre-réformes de 1993, 1996, 2003, 2008 et 2010.

Les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP de Loire-Atlantique refusent catégoriquement :

- tout nouvel allongement de la durée de cotisations qui inévitablement reculerait encore l’âge de départ en retraite pour bon nombre de salariés,

- tout régime unique par points ou par comptes notionnels,

- tout transfert de financement sur l’impôt, la TVA ou la CSG : ce qui reviendrait à un transfert massif au profit des entreprises et au détriment des salariés actifs et retraités.

Elles exigent le maintien de la retraite par répartition, du Code des pensions civiles et militaires et des régimes spéciaux.

Elles s’élèvent contre toute tentative d’aligner les différents régimes sur un régime soi-disant universel et exigent donc le maintien de tous les régimes.

Elles rappellent que le régime par répartition est un système de solidarité dans lequel certaines périodes durant lesquelles les assurés n’ont pu cotiser sont validées. Les organisations syndicales s’élèvent contre toute tentative de remettre en cause ce système.

A l’annonce de la préparation d’un projet de loi sur la perte d’autonomie, les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP de Loire-Atlantique, exigent l’abrogation de la taxe de 0,3% appliquée depuis le 1 er avril 2013 sur les pensions et retraites soumises à la CSG et combattront tout projet qui induirait une hausse de la CSG, un droit de reprise sur succession ou un financement partiel avec le recours à un système d’assurance privée obligatoire. Les organisations syndicales de retraités se prononcent pour que la perte d’autonomie soit prise en charge par la Sécurité Sociale sur la base des principes de 1945.

Face à la dégradation du pouvoir d’achat des retraités due entre autres au gel du barème de l’impôt sur le revenu, à la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves et les veufs, à l’augmentation de la TVA prévue au 1.1.2014, à des frais de santé toujours plus élevés en raison des désengagements successifs imposés à l’Assurance Maladie amenant de nombreux retraités à renoncer à des soins, les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP de Loire Atlantique refuseront toute mesure qui aggraverait encore la situation des retraités.

Les organisations syndicales de retraités CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP de Loire-Atlantique appellent l’ensemble des retraités à rester mobilisés aux côtés des actifs pour défendre leurs droits et le pouvoir d’achat des pensions et retraites.

mardi 18 juin 2013

Rapport Moreau

T@mT@m/CFTC.FAE
Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
cftcfae@free.fr
http://www.cftc-fae.fr
facebook.com/groups/CftcFAE
N°284 – Le 18 juin 2013
RAPPORT MOREAU sur les retraites : Un rapport prudent pour la Fonction publique La présidente de la commission pour l’avenir des retraites Yannick MOREAU a rendu son rapport le 14 juin 2013. Ce rapport « boîte à outil pour le gouvernement », prévoit comme on pouvait l’imaginer, des mesures visant à prolonger la durée d’activité à 42 ans en 2024, 43 ans en 2037 et 44 ans en 2051. Y. MOREAU n’exclut pas un échéancier plus abrupt (44 années en 2028). Elle envisage également une augmentation des cotisations de 0,1% pendant 4 ans et des mesures relatives aux retraités (voir site UNAR CFTC). Pour le mode de calcul des retraites de la FP, Y. MOREAU semble plus circonspecte. Et pour cause la remise en cause des 6 derniers mois se heurte au principe de réalité : La non prise en compte des primes des fonctionnaires dans le calcul des retraites. Il faudrait donc les prendre en compte mais se pose le problème des enseignants et des personnels de catégorie C (plus de la moitié des personnels de l’Etat, qui ont un faible régime indemnitaire et verraient fondre leurs retraites). Et puis il y a aussi problème de conservation des données, certaines structures publiques n’ont pas gardé trace de l’ensemble des indemnités. Le rapport ne semble pas très favorable à cette solution sachant que les fonctionnaires bénéficient d’un taux de remplacement (dernier salaire/pension perçue) équivalent à celui du privé. Dans la pratique la convergence privé/fonction publique existe déjà, il faut en informer nos concitoyens et ne pas nourrir un sentiment d’injustice en transformant la Fonction publique en bouc émissaire.

Info CFTC : point d'indice Fonction Publique

T@mT@m/CFTC.FAE

Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS
Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
cftcfae@free.fr http://www.cftc-fae.fr facebook.com/groups/CftcFAE

N°285 - Le 18 juin 2013
POINT D’INDICE : CHE COSA FA ?*

La ministre de la Fonction publique M. LEBRANCHU a annoncé le blocage du
point d’indice fonction publique en 2014 ; ce qui dans le contexte actuel est une
façon paradoxale de détendre l’atmosphère.
L’ouverture des prochaines négociations aurait donc lieu (peut-être) en 2015,
nous avons donc le temps de préparer nos crayons et réserver nos billets de
train.
A ce compte-là notre pouvoir d’achat va continuer à fondre en aggravant la
spirale de récession que connait notre pays.
La CFTC FAE ne peut que regretter cette décision du gouvernement et
consulter ses syndicats pour déterminer les suites à donner.

Délocalisations Info de la Confédération sur cette question

DÉLOCALISATIONS

17 juin 2013
Moins loin que prévu…
La nouvelle enquête de l’Insee bouscule les idées reçues. Elle montre qu’entre 2009 et 2011, seuls 4,2% de nos entreprises (ce qui est toujours trop, entendons-nous) ont délocalisé au moins une de leur activité.
 
Elles l’ont majoritairement fait… vers l’Union européenne, et non à l’autre bout du monde. La fabrication d’équipements électriques, de produits informatiques, électroniques et optiques, et les services liés aux activités informatiques sont les plus durement touchés. 20 000 emplois directs ont ainsi été détruits.
 
La réduction des coûts de production – autres que les salaires – en est la principale raison (UE des Quinze). Les délocalisations dans les pays émergents (Inde, Chine) sont, elles, plus souvent motivées par l’accès à des coûts salariaux bas (mais pas seulement) et à des marchés « prometteurs».  
 
les zones d'accueil des délocalisations

lundi 17 juin 2013

Edito de Pascale Coton

Je lis toujours avec intérêt  les éditoriaux de notre secrétaire-générale confédérale Pascale Coton.  Le dernier, que vous pourrez lire , est assez éloquent. 
De même,j'ai été confronté dans mon département ligérien aux sarcasmes de la CGT, qui avait clamé haut et fort sur les ondes locales, que la CFTC disparaîtrait  du paysage syndical français après le 29 mars 2013 . 
Nous sommes toujours là et nous continuerons toujours à déranger certains .

LA CFTC DÉRANGERAIT-ELLE ?

17 juin 2013
L'édito de Pascale Coton pour
La Lettre confédérale CFTC 1442/43
Telle est la question que l’on est en droit de se poser au regard des récentes déclarations du nouveau secrétaire général de la CGT. À la question, « Quelle analyse faites-vous des résultats de la représentativité syndicale ? » posée par un journaliste de l’AEF, Thierry Le Paon répond : « Comme d’autres, j’ai été surpris du résultat de la CFTC. Personne ne s’y attendait. Ces résultats ne semblent pas refléter la réalité de la présence de ce syndicat dans les entreprises ».

Sauf à croire, chers amis, que la CFTC est dangereuse, je ne vois l’intérêt de tenir des propos à la limite de l’injure, non seulement pour les délégués syndicaux de la CFTC, mais aussi pour les salariés qui leur ont exprimé leur confiance à travers leur bulletin de vote.


Une étude Les syndicats en France parue tout récemment montre que la CFTC est le syndicat qui a le plus progressé sur le long terme lors des élections professionnelles, lors des scrutins prud’homaux, et en nombre d’adhérents. Il était donc logique que cela se traduise par un bon résultat de la CFTC.

Par ailleurs, la CFTC peut se vanter d’avoir plus que doublé ses effectifs en cinquante ans, passant de 50 000 adhérents en 1964 à 142 000, aujourd’hui. Alors que, dans le même temps, la CGT voyait ses effectifs fondre. Je n’ai de leçon à donner à personne, mais au lieu de soupçonner je ne sais qui et de laisser entendre que les résultats de la CFTC sont exagérés, le successeur de Bernard Thibault ferait mieux de se poser la question suivante : pourquoi la CFTC ne cesse-t-elle pas de progresser alors que la CGT perd de son influence ?

Tout bonnement parce que la CFTC répond aux attentes des salariés en termes d’emplois, de salaires, de conditions de travail ; parce que la CFTC est un syndicat de construction sociale inspirée par des valeurs deux fois millénaires ; parce que la CFTC ne change pas au gré des vents porteurs et se fixe pour ligne de conduite le respect de la dignité de la personne. Tout le monde ne peut en dire autant…


Pascale Coton,Secrétaire générale

dimanche 16 juin 2013

Enseignement du mouvement syndical dans les manuels d'Histoire.

Je vais à nouveau pousser un coup de gueule en ce beau dimanche. Il ne va pas durer longtemps. 
Il m'arrive très souvent de part ma formation d'historien de jeter un coup d'oeil sur les manuels d'Histoire. Je fais toujours  le même constat depuis des années: l'enseignement de l'Histoire du mouvement syndical dans notre pays fait toujours la part belle au syndicalisme dit révolutionnaire. 
J'ai beaucoup de respect pour les combats menés par le syndicalisme révolutionnaire dans l'amélioration des conditions de travail des ouvriers, mais je voudrais seulement dire qu'il ne fut pas le seul à mener ce combat. Le mouvement ouvrier est très souvent présenté comme associé au mouvement socialiste. Certes, il le fut dans une certaine mesure. 

On oublie trop souvent dans ces ouvrages d'expliquer qu'il y a eu un autre type de syndicalisme qui fut non conformiste  face à une dominante révolutionnaire. C'est celui qu'incarne la CFTC depuis toujours. En optant pour le réformisme tout au long de son Histoire, la CFTC  a toujours su faire la distinction et en toutes circonstances entre ses responsabilités d'organisation syndicale, ayant pour rôle la défense des intérêts professionnels, sociaux et économiques des salariés et les responsabilités des partis et formations politiques. 

La loi scélérate de août 2008 voulue par le MEDEF, CG-PME, la CGT et la CFDT sur la représentativité syndicale n'a pas permis de nous voir disparaître du paysage syndical français. Il serait bien que par soucis d'égalité, le syndicalisme dit réformiste puisse avoir le même traitement que le syndicalisme révolutionnaire dans les manuels d'Histoire. 

Dévaluation

Le mot dévaluation est un mot tabou. Mais que veut dire ce mot ? Au sens strict, dans un système de parités fixes, modification officielle à la baisse de la valeur d'une monnaie dans le but d'améliorer le solde commercial.
En pratiquant cette politique de dévaluation de sa monnaie, le Japon est entrain de relancer son économie et son commerce extérieur. Est-ce le modèle à suivre?  Je vous invite à écouter Jacques Sapir sur cette question.





vendredi 14 juin 2013

Discrimination syndicale



La différence de traitement entre salariés doit être constituée pour emporter discrimination syndicale (Cass.soc., 3 avril 2013, n°12-16870 et 12-16877). Plusieurs représentants du personnel s’estiment victimes de discrimination en raison de leur activité syndicale. Ils saisissent la justice estimant avoir bénéficié de moins de formation que leurs collègues lors du déroulement de leur carrière, et encore moins de promotion.
 
Pour l’employeur, cette différence de traitement s’explique par une activité professionnelle réduite en raison d’une activité syndicale importante.
La Cour d’appel donne raison à l’employeur. Selon elle, cette différence de traitement est justifiée par des éléments objectifs : les intéressés n’ont été candidats à aucun autre emploi que le leur et n’ont participé qu’à un très faible nombre de formations, sans toutefois démontrer que leur impossibilité de postuler à ces formations résultait du temps consacré à leur mandat.
Pour la Cour d’appel, c’est bien aux présumés victimes qu’il appartient de le démontrer !
 
La Cour de cassation confirme l’arrêt rendu : l’employeur n’est pas tenu d’assurer la progression de carrière d’un salarié par des changements d’emploi et de qualification et a respecté ses engagements contractuels et conventionnels. Ainsi, la Cour d’appel a, à bon droit, écarté l’existence d’une discrimination syndicale.
 
Mieux vaut donc réunir tous les éléments de nature à faire présumer une discrimination : courriers et mails de demandes de formations, d’augmentations, de promotions… Le Conseil des prud’hommes peut être saisi en référé pour obtenir des preuves. De manière à être bien préparé avant tout procès en discrimination.
 

jeudi 13 juin 2013

Nouvelle crise financière en perspective

Nouriel Roubini, surnommé Doctor Doom ou Docteur Catastrophe , est un économiste américain qui avait prédit dès 2005 la crise des subprimes aux Etats-Unis. Surnommé alors  Cassandre, ses avis ont fait de lui un sage. 

En mai 2012, il soutient que la Grèce pour retrouver la croissance doit quitter la zone euro et adopter à nouveau la drachme. Inversement, le maintien de la Grèce dans la zone euro aurait pour conséquence au moins cinq années de récession supplémentaires.

En juillet 2012, il prédit la sortie de la Grèce de la zone euro et éventuellement de l'Italie et de la Finlande pour l'année 2013. Il estime à 40 ou 50 % les probabilités de voir la zone euro éclater entre 2012 et 2016.

Je vous invite à lire cet article du journal Les Echos dans lequel il prévoit l'éclatement de la bulle de l'or

"Après la ruée, la bulle de l'or se dégonfle"

LE CERCLE. par Nouriel Roubini - La flambée du cours de l’or ces dernières années – de 800 dollars début 2009 à plus de 1900 dollars l’once à l’automne 2011 – avait toutes les caractéristiques d’une bulle. Et maintenant, à l’instar de toute flambée des prix des actifs déconnectés des fondamentaux de l’offre et de la demande, cette bulle de l’or se dégonfle.


VENISE – Au plus fort de cette flambée, les fous de l’or – une mélange d’investisseurs paranoïaques et d’autres dont l’agenda politique est déterminé par la crainte – prédisaient joyeusement des prix de l’or de l’ordre de 2000, 3000 ou même 5000 dollars l’once d’ici quelques années. Mais le cours n’a fait que baisser depuis. En avril, l’or était à environ 1300 dollars l’once – et son prix continue de se négocier à moins de 1400 dollars, une chute de près de 30% depuis son plus haut de 2011.
De nombreuses raisons peuvent expliquer l’éclatement de la bulle, et pourquoi le cours de l’or devrait probablement encore chuter pour se stabiliser aux environs de 1000 dollars l’once en 2015.
Premièrement, le prix de l’or a tendance à flamber lorsque de sérieux risques économiques, financiers, et géopolitiques menacent l’économie globale. Pendant la crise financière globale, même la sécurité des dépôts bancaires et des obligations d’Etat était mise en doute par certains investisseurs. Si l’on s’inquiète d’un Armageddon financier, il est vraiment temps métaphoriquement, de stocker dans son bunker des armes, des munitions, des conserves et des lingots d’or.
Mais même dans ce terrible scénario, l’or pourrait s’avérer un piètre investissement. En effet, au plus haut de la crise financière globale de 2008 et 2009, les prix de l’or se sont effondrés à plusieurs reprises. Dans un resserrement aigu du crédit, l’effet de levier des achats d’or entraine des ventes forcées, parce que toute correction de prix déclenche des appels de marge. L’or peut donc être très volatile – vers le haut ou vers le bas – au plus fort d’une crise.
Deuxièmement, l’or se comporte mieux lorsqu’il y a un risque de forte inflation, dans la mesure où sa popularité en tant que réserve de valeur, augmente. Mais en dépit d’une politique monétaire très agressive menée par de nombreuses banques centrales – les cycles successifs de facilités quantitatives ont doublé, et même triplé, la masse monétaire dans la plupart des économies avancées – l’inflation globale est malgré tout faible et en recul constant.
La raison en est simple : lorsque la base monétaire explose, la vitesse de circulation de la monnaie ralentit en conséquence de l’accumulation par les banques de liquidités sous forme d’un excédent de réserves. L’allègement de la dette publique et privée maintient la croissance de la demande globale en deçà de celle de l’offre.
Les entreprises ont donc peu de marge de manœuvre dans leur politique de prix du fait d’une trop grande capacité, et la marge de négociation des travailleurs est réduite compte tenu d’un chômage élevé. En outre, avec un pouvoir des syndicat toujours plus affaibli, la globalisation a entrainé une production bon marché de biens à forte main-d’œuvre en Chine et dans d’autres marchés émergents, fragilisant les salaires et les perspectives d’emploi des travailleurs non qualifiés dans les économies avancées.
Avec une faible inflation des salaires, il est peu probable que l’on assiste à une inflation forte des biens. Cela étant, l’inflation recule plus encore aujourd’hui globalement du fait de l’ajustement à la baisse des prix des matières premières en réponse à la faiblesse de la croissance globale. Et l’or suit le recul réel et attendu de l’inflation.
Troisièmement, contrairement à d’autres actifs, l’or ne rapporte aucun revenu. Alors que les actions cotées en bourse rapportent des dividendes, les obligations ont leurs coupons, et les maisons, des loyers, l’or n’est qu’un jeu sur la revalorisation du capital. Maintenant que l’économie globale se rétablit, d’autres actifs – actions cotées en bourse ou même l’immobilier renaissant – donnent désormais de meilleurs rendements. En effet, les actions américaines et globales cotées en bourse font largement mieux que l’or depuis la très forte augmentation de son cours début 2009.
Quatrièmement, les prix de l’or ont fortement augmenté lorsque les taux d’intérêt réels (ajustés à l’inflation) sont devenus négatifs à la suite des différents cycles de facilités quantitatives. Le moment pour acheter de l’or est lorsque les rendements réels des liquidités et des obligations sont négatifs et en baisse. Mais les meilleures perspectives des économies américaine et globales impliquent à terme une sortie des facilités quantitatives et des taux directeurs à zéro de la part de la Réserve Fédérale et des autres banques centrales, ce qui signifie que les taux réels seront en hausse plutôt qu’en baisse.
Cinquièmement, certains ont prétendu que les pays souverains fortement endettés inciteraient les investisseurs à se tourner vers l’or du fait des risques portés par les obligations. Mais l’on assiste à une situation contraire. Un grand nombre de ces gouvernements lourdement endettés possèdent d’importantes réserves d’or dont ils pourraient décider de se débarrasser pour réduire leurs dettes. En effet, l’information selon laquelle Chypre envisageait de vendre un petite fraction – quelques 400 millions d’euros (520 millions de dollars) – de ses réserves en or a entrainé une chute du cours de l’or de 13% en avril. Des pays comme l’Italie, qui possèdent des réserves en or massives (supérieures à 130 milliards de dollars), pourraient aussi être tentés de le faire, ce qui entrainerait une baisse supplémentaire du cours.
Sixièmement, certains ultra-conservateurs, surtout aux Etats-Unis, ont tellement encouragé la ruée vers l’or que l’effet a été contreproductif. Pour cette frange d’extrême droite, l’or est la meilleure valeur refuge contre le risque posé par la conspiration gouvernementale visant à exproprier la richesse privée. Ces fanatiques croient aussi qu’un retour au système de l’étalon-or est inévitable, dans la mesure où l’hyperinflation dérive de la « dévalorisation » de la monnaie papier par les banques centrales. Mais, en l’absence de toute conspiration, et compte tenu de la baisse de l’inflation et de l’impossibilité d’utiliser l’or comme monnaie, de tels arguments ne sont pas valables.
Un monnaie sert trois fonctions : elle est un moyen de paiement, une unité de compte, et une valeur de réserve. L’or peut être une valeur de réserve, mais il n’est pas un moyen de paiement ; on ne peut pas l’utiliser pour payer ses courses. Il n’est pas non plus une unité de compte ; les prix des biens et des services, et ceux des actifs financiers, ne sont pas libellés en or.
L’or demeure donc cette « relique barbare » de John Maynard Keynes, sans aucune valeur intrinsèque et principalement utilisée comme valeur refuge contre des craintes et des paniques largement irrationnelles. Oui, tous les investisseurs devraient posséder une part très modeste d’or dans leur portefeuille comme couverture contre les risques extrêmes. Mais d’autres actifs réels peuvent constituer une couverture comparable, et ces risques extrêmes – bien que toujours présents – sont certainement plus faibles qu’ils ne l’étaient au plus fort de la crise financière globale.
Même si le cours de l’or est susceptible de monter dans les prochaines années, il restera très volatile et accusera une baisse à terme, au fil de l’amélioration de l’économie globale. La ruée vers l’or est terminée.
Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats

mercredi 12 juin 2013

Grèce

Une nouvelle grève générale touchera demain la Grèce suite à la décision du gouvernement d'Athènes de fermer , de couper l'antenne de la radio -télévision publique hellénique.La population est sous le choc suite à cette décision prise dans la journée pour juguler la dette des chaînes du service public audiovisuel.

Je suis avec intérêt la crise grecque depuis quatre ans maintenant et il n'est pas rare que sur mon blog , je vous donne temps à autre des nouvelles de ce qui se passe là-bas. Je considère, comme beaucoup, que les politiques d'austérité menées de main de fer par la Troïka ( BCE, FMI, Commission Européenne) poussent au populisme , fragilisent les salariés et amènent la misère.

Je vous invite à voir ou revoir l'émission C dans l'Air diffusée ce jour sur France 5 sur la Grèce et la Turquie. les propos tenus concernant la crise grecque doivent attirer notre attention de syndicaliste responsable:http://www.france5.fr/c-dans-l-air/europe/greceturquie-violences-la-chaine-39104

mardi 11 juin 2013

Frédéric Lordon

Frédéric Lordon est un économiste iconoclaste et hétérodoxe, directeur de recherche au CNRS.  Je vous invite à l'écouter avec attention assez longuement sur le thème de la banqueroute et de la crise chypriote. . Ses propos n'engagent que lui.  Il faut l'écouter , car il amène à réfléchir avec un œil critique sur  le système dans lequel nous évoluons. 






Réaction de Pascale Coton Secrétaire -Générale CFTC sur le rapport Moreau

Je vous invite à écouter Pascale Coton , notre Secrétaire-Générale sur le rapport Moreau et suite à sa rencontre avec elle sur le dossier des retraites: http://www.franceinfo.fr/economie/retraites-44-ans-de-cotisations-en-2020-1012741-2013-06-04

lundi 10 juin 2013

Communiqué commun

COMMUNIQUE COMMUN DES SIX ORGANISATION SYNDICALES: CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES - CFTC - CFE.CGC.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CFE-CGC de la fonction publique se sont réunies le lundi 3 juin 2013.
Après une année de discussions dans le cadre de l' « agenda social », elles considèrent qu'elles n'ont pas été entendues sur la nécessaire amélioration des rémunérations des agents de la Fonction publique.
Elles sont en complet désaccord avec la volonté gouvernementale de ne pas aborder la question de la valeur du point d'indice avant mi-2014, consacrant ainsi un gel des salaires de 4 années, ce qui est totalement inacceptable !
Elles demandent de rompre avec cette politique de gel sans précédent des salaires dans la Fonction Publique.
Elles sont attachées au dialogue social qui ne peut exister sans prise en compte des revendications.
Elles exigent l'ouverture de réelles négociations sur les rémunérations, par une nécessaire revalorisation de la valeur du point d'indice, un abondement de points d'indice uniforme et significatif, permettant le rattrapage des pertes accumulées.
Elles n'acceptent pas que les agents de la Fonction publique continuent à faire les frais de la crise économique.
En s'inscrivant dans les politiques d'austérité qui visent à réduire toujours plus la dépense publique, la politique gouvernementale hypothèque toute amélioration du fonctionnement de la Fonction publique, mais aussi celles des rémunérations, pourtant indispensables à la relance de l'économie et de l'emploi. La Fonction publique est un acteur économique et constitue une richesse pour le pays.
Alors qu'à la prochaine conférence sociale va s'ouvrir un nouveau débat sur les retraites, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CGC tiennent à réaffirmer leur volonté de préservation du système de retraite par répartition pour tous les salariés. De même, elles rappellent leur attachement au Code des pensions civiles et militaires et elles n'accepteront aucun nouveau recul (maintien du calcul des pensions sur l'indice détenu 6 mois avant le départ, durée de cotisation et report de l'âge de départ...). En outre, il est urgent de corriger les baisses des pensions et les inégalités produites par les précédentes lois.
Enfin, elles soulignent de nouveau la nécessité d'en finir avec les suppressions d'emplois dans de nombreux secteurs de la Fonction publique, conséquences de la RGPP,  d'HPST, RCT  (1), et dont le projet de loi d'Acte III et la MAP (2) sont aujourd'hui la continuité.
Face à cette situation, les organisations CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CGC décident de mettre partout en débat, avec les personnels, leur nécessaire intervention pour faire aboutir leurs légitimes revendications.
Dans ce cadre, elles proposent d'ores et déjà la perspective de mobilisation et d'action, au plus tard début octobre.
Elles décident de se revoir le 5 septembre prochain dans les locaux de Solidaires, afin de décider des modalités nécessaires.

Paris, le 7 juin 2013. 

Démographie et retraites

Une nouvelle réforme des retraites est dans les tuyaux. Une piqûre de rappel sur notre démographie s'impose, car il est clair que toutes les organisations syndicales n'ont pas la même grille de lecture sur cet épineux dossier. C'est pour cela que je vous invite à suivre Le Dessous des Cartes consacré à la démographie française. 




samedi 8 juin 2013

Article d'un journal grec

To Vima , en Français La Tribune est un quotidien grec de référence. 

To Vima  est considéré comme de gauche et proche de la tendance la plus modérée et réformiste  du PASOK, Parti Socialiste grec. Certains de ses éditorialistes ont même fait partie de gouvernements socialistes, comme Petros Efthimiou ou Georgos Romeos. De nombreux journalistes sont aussi députés (de gauche) au Parlement à Athènes.

En cliquant sur le lien suivant, http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3857141-sacrifie-la-grece-pour-sauver-l-eurovous pourrez lire un article fort intéressant avec un titre provocateur : " Crise grecque: on a sacrifié la Grèce pour sauver l'Euro"


vendredi 7 juin 2013

Si on ne remboursait pas la dette

En cette veille de fin de semaine orageuse, je vous invite à suivre un débat fort intéressant qui date de 2011. Comme d'habitude, les propos tenus n'engagent que leurs auteurs, mais je tiens à vous signaler que la Cour des Comptes vient de publier un rapport sur la question de la dette publique française. Il est assez révélateur de notre situation et dit clairement que l'Etat est plus endetté que prévu suite à ses engagements pris en tant que cautionnaire  à plus ou moins long terme. On parle que l'Etat serait à cause de ses engagements endetté à plus de 151% du PIB . 

"La hausse des encours des engagements hors bilan comporte des risques  car ils sont perçus comme un facteur d’appréciation de la crédibilité de la trajectoire budgétaire de l’Etat et de sa capacité à rembourser ses dettes "  ou bien Compte tenu des risques potentiels qu’ils font peser sur la soutenabilité budgétaire, les engagements hors bilan de l’Etat doivent faire l’objet d’un suivi plus étroit et d’un encadrement plus strict qu’autrefois "  explique ce rapport de la Cour des Comptes.

Pour terminer, je tiens aussi à rajouter que dans son Histoire Contemporaine, l'Allemagne a été déclarée trois fois en faillite. 

 




 






jeudi 6 juin 2013

Déclaration des organisations syndicales

Déclaration des organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, UNSA,
membres de la CES

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, UNSA membres de la Confédération européenne des
syndicats s’inscrivent dans la campagne décidée par la CES en vue du Conseil européen des 27 et 28
juin 2013 qui doit examiner une feuille de route pour une dimension sociale de l’Union économique
et monétaire (UEM).
Les politiques d’austérité font la démonstration de leur inefficacité, l’Europe doit changer de cap. Si
les politiques économiques coordonnées et l’objectif d’assainissement des finances publiques sont
nécessaires, les organisations syndicales françaises membres de la CES considèrent cependant qu’il
est urgent de mettre fin à des coupes injustes dans les dépenses publiques qui contribuent à
augmenter le chômage, les inégalités, la pauvreté, dégradent les services publics et aggravent la
récession.
Elles se prononcent en faveur d’une politique d’investissements favorisant une croissance et des
emplois durables, des mesures permettant de mettre fin à la concurrence en matière de salaires et
de conditions de travail, à la concurrence fiscale, à la fraude et à l’évasion fiscale. C’est le sens de la
proposition de contrat social pour l’Europe qu’elles soutiennent. Cela doit se traduire notamment
par l’instauration d’un salaire et de revenu minimums dans chaque Etat européen et la mise en
oeuvre d’initiatives en faveur de l’emploi des jeunes.
La dimension sociale de l’Europe doit faire partie intégrante de la gouvernance économique et
budgétaire. Dans cet objectif, les partenaires sociaux doivent être associés au niveau national et au
niveau européen, aux différentes étapes des processus d’élaboration des politiques au sein de la
gouvernance économique et sociale européenne. Le dialogue social doit permettre d’apporter des
solutions justes aux problèmes auxquels sont confrontés les salariés.
A leur demande, la CES et les organisations syndicales françaises qui en sont membres seront reçues
par le Président de la République le 19 juin. Elles lui feront part de leurs demandes et attendent du
chef de l’Etat et du gouvernement qu’ils portent ces objectifs et ces priorités lors du Conseil
européen des 27 et 28 juin 2013.
En appui à cette démarche et dans le cadre d’une campagne syndicale européenne, les organisations
syndicales CFDT, CFTC, CGT, UNSA appellent à participer au rassemblement qu’elles organiseront à
Paris le 19 juin, jour de la rencontre de la Secrétaire générale de la CES et des Secrétaires généraux et
présidents des organisations françaises avec le Président de la République.

Paris, le 29 mai 2013

mardi 4 juin 2013

De l'Allemagne

Les élections allemandes se dérouleront  à la rentrée. C'est demain. 

En fouinant sur la toile, j'ai retrouvé cette émission de  @SI  plus connu sous le nom de Arrêt sur Images. Emission qui est actuellement diffusée sur le net après avoir fait  les grandes heures de la Cinquième , si je ne me trompe pas ,dans un passé pas si lointain. 

La diffusion date de 2011, mais les propos tenus et qui n'engagent que leurs intervenants sont riches. 






lundi 3 juin 2013

Edito de Pascale Coton

D’UNE FEUILLE DE ROUTE À L’AUTRE

3 juin 2013

L'édito de Pascale Coton pour 

La Lettre confédérale CFTC 1441/42

Cette fois ça y est, la grande conférence sociale de 2013 est sur les rails. Les 20 et 21 juin prochain, confédérations syndicales, organisations patronales et gouvernement se retrouveront pour dresser le bilan de la feuille de route de 2012, faire le point sur la situation économique et sociale, réfléchir à l’avenir de la démocratie sociale.
Plusieurs sujets, qui concernent plus particulièrement la vie quotidienne des travailleurs et de leur famille, feront l’objet de tables rondes. Pour la CFTC, deux d’entre elles – sur l’emploi et sur les retraites – seront essentielles, parce que ces sujets préoccupent l’ensemble de nos concitoyens et parce qu’ils sont intimement liés. En effet, inverser la courbe du chômage c’est résoudre en grande partie la question des retraites.
Concernant l’emploi, Philippe Louis l’a dit au Premier ministre le 13 mai dernier, la CFTC considère qu’avec l’ANI “sécurisation de l’emploi ” de janvier 2013 et la loi qui a suivi, la France a fait un grand pas vers le redressement.
Aujourd’hui, nous sommes prêts à aller plus loin ; idem sur la formation professionnelle : la CFTC est prête à remettre à plat le système et les dispositifs existants. À deux conditions : que cela se fasse par la négociation et que les salariés et les demandeurs d’emploi ne soient pas les seuls à supporter les efforts. Les entreprises et le gouvernement doivent, eux aussi, assumer leurs responsabilités.
Sur le dossier des retraites, c’est ce que je répète à chaque consultation, il existe deux leviers.
Le premier – je viens de l’évoquer – consiste à agir sur le court /moyen, en relançant l’emploi pour trouver de nouveaux cotisants : c’est du ressort des entreprises et de l’État.
Le second doit nous projeter sur le long terme. Toutes les projections montrent que, passé 2020 ou 2025, l’assurance vieillesse aura retrouvé l’équilibre.
Pour autant, la CFTC n’attendra pas cette échéance. Elle continuera à se battre pour la prise en compte de la pénibilité et pour la réduction des inégalités de pensions entre les femmes et les hommes. Forte de ses valeurs et sûre du soutien de ses militants, la CFTC s’y engage.
Pascale Coton,
Secrétaire générale

dimanche 2 juin 2013

Amiante: le combat continue

L'amiante reste toujours un dossier d'actualité . Je vous invite à voir ces documentaires diffusés sur Arte et Canal +. Malheureusement, pour le document de Arte ,  je ne l'ai pas dans son intégralité .