mardi 23 décembre 2014

Mobilisation à l’ordre du jour dans les Transports Routiers et Activités Auxiliaires.

Paris, le 19 décembre 2014

L’intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC réunie le 18 décembre, appelle dès maintenant,  l’ensemble de leurs structures en régions et en départements à se rencontrer dans l’unité afin de définir et coordonner tous types d’actions à compter du 18 janvier 2015, 22h.
L’intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC propose des cibles prioritaires telles que :          les dépôts pétroliers et carburants, les centrales d’achats, les grands axes routiers ….
L’intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC appelle tous les salariés de la branche Transports Routiers et Activités Auxiliaires, Transport Routier de Marchandises et Logistique, Transport Routier de Personnes (Conducteurs de Cars) à se joindre et soutenir les actions.

Les revendications de l’intersyndicale :

Une augmentation du pouvoir d’achat de 100€.
§  Par un taux horaire minimum de 10 € pour les coefficients les plus bas à l’embauche soit 5% de revalorisation,
§  Par une mise en place d’une ancienneté linéaire,
Et les demandes:
D’ouverture de négociation pour la gestion des fins de carrière,
D’ouverture de négociation pour une vraie prise en charge de l’inaptitude pour toutes et tous,
D’ouverture de négociation pour une protection sociale plus forte (mutuelle, prévoyance, dépendance),
Le respect des garanties conventionnelles  existantes,
La mise en place d’un 13ème mois,
La suppression de la carence maladie,

Dates à retenir : Intersyndicale le 07 janvier, NAO les 20 et 22 janvier.




CONTACTS :

CGT                                   FO                             CFTC                                            CFE-CGC
Jérôme VERITE                Patrice CLOS          Thierry DOUINE             Frédéric BERARD

06 76 05 96 71                   06 07 56 96 53         06 03 19 00 50                  06 26 34 51 76

dimanche 14 décembre 2014

Edito décembre 2014

2014 : une année de combats pour la CFTC 44

La trêve des confiseurs, qui s’annonce,  va vous permettre de souffler un peu après une année riche en événements pour notre CFTC de Loire-Atlantique : élection dans les trois Fonctions Publiques, Travail du Dimanche, représentativité dans les entreprises, pour maintenir une CFTC libre et indépendante de toute emprise politique. En tant que Président de l’Union départementale CFTC de Loire-Atlantique, je tiens à vous remercier pour le travail accompli dans les douze derniers mois. Grâce à vous, notre CFTC, malgré les difficultés, est toujours présente sur le terrain.

Concernant le Travail Dominical, je fais le constat alarmant et inquiétant suivant.

Le projet de loi pour l’activité économique, dit projet de loi Macron, du nom du ministre de l’Économie  propose ainsi de revoir les règles qui régissent le Travail du Dimanche : les salariés pourront désormais travailler douze dimanches au lieu de cinq aujourd’hui, au mépris de la vie de famille et de la cohésion sociale.
Je tiens aussi à rappeler ceci. Dans une anthropologie religieuse, le repos hebdomadaire permet aux hommes de se libérer des soucis matériels pour cultiver leurs aspirations spirituelles. Dans des sociétés sécularisées (euphémisme pour désigner nos sociétés athéistes), ce repos permet aux hommes de construire les liens sociaux, familiaux, civiques. En cela le repos hebdomadaire est éminemment socialiste, et c’est pourquoi, il y a  plus d’un siècle, les socialistes athéistes comme Jaurès ont combattu avec les croyants pour le maintenir ou le restaurer. Mais que reste-t-il du socialisme en France? Il n’en reste que l’athéisme et le consumérisme. Il est vrai à juste titre sur ce dossier que Nantes Métropole a donné raison à Monsieur De Talleyrand  qui disait : «  En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des circonstances ». A la CFTC, nous savons garder nos convictions.

Concernant notre représentativité dans le département, la CFTC est toujours un électron libre, présente sur tous les fronts, devenue indispensable et incontournable. Les résultats positifs lors du dernier scrutin dans les trois Fonctions Publiques sont là  pour le montrer.
Que de chemin parcouru depuis 1964, année de la scission. Le redémarrage a été difficile: la « CFTC maintenue » n'avait  plus ni patrimoine immobilier, ni matériel. Si les sympathies ne lui manquaient pas à l'extérieur, les encouragements étaient maigres. A peu près personne n'y croyait.
En 2014, nous sommes toujours présents dans le paysage syndical ligérien et savons faire entendre notre voix et nos convictions. Face à un patronat qui en veut toujours plus, nous devons être vigilants et réactifs et surtout une force de propositions pour négocier et éviter la démagogie des « apprentis sorciers » gagne du terrain.


Dans quelques jours, vous serez avec vos familles et vos proches pour fêter Noël et la Fin de l’Année. Je vous souhaite donc  à toutes et à tous de Bonnes Fêtes.

jeudi 11 décembre 2014

FO - Loire Atlantique: Front commun FO, CGT, CFTC, SUD, FSU 44 contre le ...

FO - Loire Atlantique: Front commun FO, CGT, CFTC, SUD, FSU 44 contre le ...: Sur les deux principales agglomérations que compte le département, c'est le maire socialiste de Saint-Nazaire, M. Samzun, qui a donné l...

HEC Debats reçoit Jacques Attali

Ancien conseiller de François Mitterrand , Jacques Attali est à écouter.  Ses propos n'engagent que lui, mais ils valent le coup d'être écoutés.

dimanche 7 décembre 2014

Histoire de la CFTC depuis 1919

Je vous invite à cliquer  sur ce lien pour mieux comprendre ce que fut , est et sera la CFTC. Une Histoire, avec un grand H, qui a fait indirectement l'Histoire sociale, économique de la France depuis 1919: Partager CFTC

Lettre ouverte à la Maire de Nantes CFTC CGT FO FSU SOLIDAIRES

LETTRE OUVERTE A LA MAIRE DE NANTES


                                                                  Nantes, le 5 décembre 2014


Par décision du 4 décembre 2014, la justice a reconnu que l’accord conclu entre le MEDEF, la CGPME, l'UPA et la CFDT, la CFE-CGC et l’UNSA n’est PAS un accord.
 « Il est constant que la procédure de négociation et de conclusion d’accords collectifs de travail régie par des articles L2221-1 et suivants du Code du travail, et notamment les articles L2231-1 à L2231-3, n’a pas été respectée. »

Votre décision d’autoriser l’ouverture des commerces les dimanches 14 et 21 décembre s’effectuera donc sans aucune garantie sociale, l’accord ayant été jugé sans aucun effet juridique et sans aucune portée contraignante.

Votre vœu au conseil communautaire le 17 octobre conditionnait pourtant très clairement votre décision d’autoriser l’ouverture dominicale à l’existence d’un « accord entre partenaires sociaux du territoire » et à l’existence des contreparties pour les salariés.

Nous en sommes là aujourd’hui : il n’y a pas d’accord et il n’existe donc aucune contrepartie pour les salariés, supérieure à ce que prévoit la loi, l'accord signé n'ayant de toute façon pas vocation à s'appliquer, comme il le prévoit lui-même dans son article 7 et comme le confirme la décision du 4 décembre 2014.

L'ordonnance du Tribunal de Grande Instance du 4 décembre 2014 indique également que la décision relève bien du maire, après consultation des organisations syndicales.

Il n'était pas nécessaire de faire semblant d'inviter les organisations syndicales à négocier un accord alors, que, quelque soit le résultat, cela ne pouvait influer votre décision d'autoriser les commerces à ouvrir les dimanches 14 et 21 décembre.
Vous ne vous souciez pas du fait qu'il n'y ait pas eu de vraie négociation et que les syndicats signataires ne soient pas majoritaires.
Vous ne vous préoccupez pas non plus du fait qu'au delà des salariés des commerces sont concernés les salariés de la sécurité, ceux du ménage et que cela peut encore avoir des conséquences sur d'autres secteurs ; nous pensons par exemple aux salariés des crèches ou de ceux du transport public.

Par cet acte vous démontrez votre mépris du dialogue social et des organisations syndicales représentant les salariés.

Enfin, le juge n’entendant pas s’immiscer dans les décisions des collectivités territoriales, il renvoie de fait la responsabilité de la décision aux Maires.

Votre responsabilité, en faisant le choix de permettre des dérogations au repos dominical en autorisant l'ouverture des commerces les dimanches 14 et 21 décembre 2014, est donc clairement engagée.

C’est la raison pour laquelle nos organisations syndicales ont décidé de déposer un préavis de grève pour les dimanches 14 et 21 décembre 2014 pour les salariés qui seront amenés à travailler ces jours là en conséquence de votre arrêté municipal du 4 décembre 2014.

Il nous paraît par ailleurs totalement inenvisageable qu’une telle décision ne fasse pas l’objet d’un débat préalable au sein du conseil municipal.

                                                        Les organisations signataires
                                                        CFTC
                                                        CGT
                                                        FO
                                                        FSU

                                                        SOLIDAIRES

vendredi 5 décembre 2014

Nantes : les commerces pourront ouvrir deux dimanches avant Noel | Hit West

Les marchands du Temple ont gagné. La CFTC Loire-Atlantique appelle à la grève les 14 et 21 décembre les salarié(e)s  du commerce réquisionnés dans les commerces du Centre ville de Nantes:  Nantes : les commerces pourront ouvrir deux dimanches avant Noel | Hit West

samedi 29 novembre 2014

Travail dominical Centre-Ville de Nantes






La lecture de la presse locale est toujours intéressante. 

Je tiens à rappeler au MEDEF que nous avons de la mémoire à la CFTC. En effet, en 1964 , il y a tout juste 50 ans , le CNPF (ancêtre du MEDEF) fut à l'origine de la naissance de la CFDT pour contrer la CGT. Il jugeait la CFTC trop libre et indépendante. Nous le sommes toujours. En 2014, le pacte CFDT- MEDEF tient toujours: le vice accoudé au crime.


vendredi 28 novembre 2014

Coup de gueule de Pascale Coton

 
Le "coup de gueule" de Pascale Coton
 
N’en déplaise au patronat, la précarité de l’emploi n’est pas un remède au chômage. J’en veux pour preuve les chiffres de l’emploi intérimaire – précaire par définition – qui viennent d’être rendus publics : en octobre, l’embauche des travailleurs intérimaires a dégringolé de près de 3 % !  Le bâtiment et les transports figurent parmi les secteurs les plus touchés. Seuls parviennent à tirer leur épingle du jeu l’industrie, le commerce et les services. Ce n’est donc pas la sécurité – toute relative – offerte par le CDI qui pose problème et empêche le patronat d’embaucher, mais bien l’idéologie qui fonde actuellement la politique économique.
 
Il n’en fallait pourtant pas plus au président du Medef, qui n’a décidément honte de rien, pour réclamer de nouvelles baisses de cotisations sociales et d’impôts, un assouplissement des 35 heures et toujours plus d’aides au gouvernement. A ce rythme-là, on peut craindre que le patronat ne soit jamais satisfait ou uniquement lorsque les salariés travailleront gratuitement, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, et sans protection sociale. A la veille d’une mobilisation nationale au cours de laquelle chaque organisation patronale entend bien faire valoir sa différence pour justifier de sa représentativité, on peut comprendre ce jeu de posture, mais la surenchère a des limites : on le voit dans le monde politique ou syndical où les extrêmes finissent toujours par être sanctionnés par le bon sens.

 
Pascale Coton  
Secrétaire Générale   

mercredi 26 novembre 2014

Intervention de la CFTC au CESER Pays de la Loire

CESER des Pays de la Loire
Session du 24/25 Novembre  2014

La Troisième Révolution Industrielle et Agricole
Région des Pays de la Loire



Le rapport présenté aujourd’hui s’appuie sur les 5 piliers des  travaux de Jérémy RIFKIN, ainsi que sur la commission Européenne au travers du « Paquet climat-énergie » dont les directives visent à réduire les gaz à effets de serre, aussi bien en Région qu’ailleurs. 

C’est donc en ce sens, que le groupe CFTC, s’interroge particulièrement sur les objectifs communautaires (EU TS) visant à échanger des quotas de droits CO2 (SCEQE).

Cette directive dont les fondements repose sur un contrôle et une réduction des gaz à effets de serre, tout en organisant un système d’échange de crédit carbone, en institutionnalisant un marché du « droit à polluer » pour les entreprises.

A titre d’exemple, le rapport de SYNDEX met en avant  ArcelorMittal comme une entreprise vertueuse ;

Celle-ci obtiendra 165 millions de tonnes CO2 gratuits lui permettant d’empocher au passage plus de 808 Millions d’Euros valorisés sur le marché carbone;

Alors que dans le même temps elle aura réduit drastiquement ses effectifs en UE, de plus de 40 000 personnes à fin septembre 2013.

A l’instar de FLORANGE la Région Pays de La Loire région paye ou payera ce tribut en matière d’emplois !

Quid de ces changements, quand d’un coté la TRIA prône une urgence environnementale, ce que la CFTC soutient, et les investissements nécessaires à un tel changement de paradigme.

Le groupe CFTC, abondera positivement au rapport sur la TRIA et son élan vers un nouveau modèle économique, dés lors qu’il ne soit pas un modèle  « d’une Ingénierie Sociale négative » voir  « d’une démolition contrôlée ».





Le groupe CFTC,  Approuve le projet d’avis.

dimanche 23 novembre 2014

Intervention CFTC pour le rassemblement du 23/11/2014


L’Assemblée nationale a voté le 28 octobre le projet de budget de la Sécurité sociale comprenant la modulation des allocations familiales en fonction des revenus.
  En ce qui concerne la politique familiale, une allocation de 129 € était, jusqu’à maintenant, versée à l’ensemble des foyers à partir du deuxième enfant, quel que soit le revenu perçu. Dès juillet 2015, cette allocation sera calculée en fonction du revenu global de la famille.
 Pour la CFTC, la modulation des allocations familiales remet en cause le principe fondateur d’universalité qui repose sur la solidarité envers les familles. Avec ce texte de réforme, les ménages issus de la classe moyenne seront davantage mis à contribution, et ce, sans contreparties. Attaquer leur pouvoir d’achat revient à abaisser leur niveau de vie, leur consommation, et donc la croissance.
 La CFTC rappelle que la branche Famille ne doit pas être la cible des recherches d’économies. Avec ce projet, c’est le début de la fin de l’universalité pour la politique familiale. La prochaine étape pour faire de nouvelles économies va-t-elle être, dès lors, le remboursement des médicaments sous conditions de ressources ? ou une scolarité en lien avec les conditions de ressources des familles ou des communes (c’est parfois ce qui existe déjà avec la réforme des rythmes scolaires)
La CFTC reconnaît qu'un véritable problème social existe auquel il faut apporter des solutions d'urgence. Pour autant, il ne faut pas nier les raisons mêmes de la création des allocations familiales, qui étaient de rétablir autant que possible l'équilibre entre les salariés ayant à charge des enfants et ceux n'en ayant pas. En tout état de cause, l'urgence ne doit pas être un prétexte pour ébranler un système qui contribue largement au taux de natalité dont peut s'enorgueillir la France et qui, depuis la crise de 2008, a parfaitement rempli son rôle d'amortisseur social.
Alors que le gouvernement français vient de conditionner le versement des allocations familiales aux ressources des ménages afin de réaliser des économies, le rapport que l’Unicef vient de rendre public à Rome, le 28 octobre dernier, tombe à point nommé pour mettre en évidence les conséquences que ne manquera pas d’avoir cette mesure sur la vie de milliers d’enfants.
Selon ce document intitulé « Les enfants de la récession », la génération des enfants nés dans les années 2000 dans quarante et un pays de l’OCDE serait « mise de côté ». Fin 2012, en effet, 76 millions d’enfants et de jeunes habitant dans ces pays, généralement considérés comme développés, auraient vécu sous le seuil de pauvreté ; soit 2,6 millions de plus qu’en 2008. Ce sont les politiques d’austérité et les coupes drastiques pratiquées dans les dépenses sociales familiales qui permettraient d’expliquer ce phénomène.
L’argument avancé par le gouvernement et sa majorité pour expliquer la mise sous condition de ressources des allocations familiales est la justice sociale : il n’est pas normal, voire moral, nous dit-on, qu’une famille riche touche autant qu’une famille pauvre. C’est méconnaître les raisons pour lesquelles les allocations ont été créées : il s’agissait de compenser les charges induites par l’éducation des enfants qui sont, tous, l’avenir du pays.
 La CFTC  peut comprendre l’attitude du gouvernement qui, au nom de la justice sociale, entend faire payer les riches, mais pourquoi, alors, ne pas augmenter leurs contributions directes ? Ce serait plus opérant et plus immédiatement rentable, et ça ne pénaliserait pas la politique familiale qui a fait la preuve de son efficacité depuis sa création.

Enfin, la CFTC rappelle l'échec des politiques familiales d'austérité mises en œuvre dans plusieurs pays d'Europe lesquelles politiques contribuent à la paupérisation de la population et pénalisent la croissance dans l'ensemble de l'Union européenne et que ce n’est donc  pas rentable. Au-delà de l’aspect financier de la crise qui, là, va affecter les familles, la CFTC entend dénoncer toutes les recherches d’économie qui se cachent en détruisant des valeurs comme le repos du dimanche, l’égalité homme-femme, la structure familiale, le respect de la vie et de la fin de vie. Pénaliser certaines familles et leurs enfants, non,  c’est non-négociable.

dimanche 16 novembre 2014

Liberté, Egalité, Fraternité … Commerces.



Le 13 novembre 2014 est une date qui restera dans l’Histoire du syndicalisme nantais et ligérien comme un jour d’infamie.

L’accord permettant l’ouverture des commerces de centre-ville sur Nantes les dimanches 14 et 21 décembre 2014 par le MEDEF, la CFDT, sa sœur jumelle l’UNSA, la CFE-CGC, un syndicat corporatiste, a brisé le front commun syndical opposé au Travail Dominical dans tous les commerces sur l’agglomération de Nantes Métropole.

Notre opposition sur ce  dossier, ouvert par les élu(e)s de Nantes Métropole, lors du vœu émis le 17 octobre 2014 par le Conseil Communautaire, est toujours d’actualité et nous vaut de la part de certains représentants syndicaux le quolibet de dogmatiques réactionnaires.
Nous condamnons avec véhémence la campagne du Medef visant à banaliser le dimanche au seul profit de quelques grosses entreprises, et qui devient carrément indécente quand elle repose sur des boniments et autres affabulations.

Nous ne menons pas un combat d’arrière-garde. Nous rappelons, tout simplement, que la CFTC de Loire-Atlantique défend les intérêts de tous les salariés du commerce, fait du syndicalisme et non de la politique. La CFTC de Loire-Atlantique est libre et indépendante de toute emprise politique et ne sera jamais la courroie de transmission du politique dans le monde syndical.

Nous savons à la CFTC de Loire-Atlantique que le Travail du Dimanche servira  d’abord les intérêts des grandes enseignes. Malgré les termes de l’accord munichois du 13 novembre dernier qui prévoit que «  le périmètre se limite bien aux seuls commerces de centre-bourg et centre-ville en excluant les grandes surfaces », cette brèche ouverte permettra à la grande distribution dans les prochains mois et années, aidée par le législateur, de demander l’ouverture de leurs enseignes le dimanche par soucis d’égalité.

Pour beaucoup de politiques, l’ouverture des magasins  le dimanche devrait créer des milliers d’emplois. Le travail dominical se révèle ni rentable, ni créateur d’emplois. Au contraire, il favorise les grands groupes contre les petits commerces, détruit de l’emploi. En remettant en cause la position stricte tenue par Jean-Marc Ayrault et Patrick Rimbert sur ce dossier, les élu(e)s de Nantes Métropole soutenus par leurs relais dans le monde syndical ont ouvert la boîte de Pandore qui tuera à plus ou moins terme le Centre-Ville, favorisera la précarité des salarié(e)s du commerce déjà existante et grandissante.


Nous pensons à la CFTC de Loire-Atlantique que leurs vies ne sont pas des marchandises ou des biens de consommation. En étant opposée au Travail Dominical, la CFTC défend ce temps où la production et la consommation sont entre parenthèses pour permettre la vie familiale, personnelle, associative, culturelle et spirituelle.

Avec la CFDT , le changement , c'est maintenant !

En 2013, la CFDT était opposée au travail dominical. Que de changements en une année! Il est bon de relire certains articles de presse. 

La CFDT, l'UNSA suivies par la CFE- CGC signent un accord avec le MEDEF  pour l'ouverture des commerces du centre-ville de Nantes pour les dimanches 14 et 21 décembre 2014. Nos camarades  mettront-ils leurs belles chasubles orange pour aller faire leurs courses à ces deux dates  ?  Là est la question !!!



mardi 11 novembre 2014

samedi 8 novembre 2014

Travail Dominical Nantes Métropole suite

En allant à Canossa, la CFDT, l'UNSA ( non représentative), la CFE CGC ont signé un pacte du diable avec le MEDEF 44  sur l'ouverture des magasins dans le centre de ville de Nantes les deux dimanches avant la Noël. 

Les marchands du Temple ont gagné. On pourra donc à partir de maintenant rajouter sur le fronton de la Mairie de Nantes: Liberté, Egalité, Fraternité ... Commerces.


Les Charlots- Merci Patron

Spéciale dédicace pour le MEDEF.




mardi 28 octobre 2014

Travail du Dimanche

Notre  position reste inchangée concernant le Travail du Dimanche: l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique y est totalement  opposée.
 
 
Pourquoi ?
 
Tout d’abord pour défendre le cadre de vie des salariés et de la vie associative dans notre ville. Ensuite, l’argument économique ne tient pas. Comment considérer en période de crise que les consommateurs auraient un pouvoir d'achat, un pour la semaine, l’autre pour le dimanche ? Rappelons que les horaires de la semaine sont déjà suffisamment larges, sans compter les achats sur site internet de certaines enseignes. Enfin, les éventuels volontaires, à supposer qu’ils le soient vraiment, sont souvent des précaires ou étudiants, qui n’ont pas d’autres solutions pour arrondir leurs fins de mois.
Nous tenons aussi à rappeler que l'ouverture dominicale risque aussi d'aider à l'augmentation des impôts locaux. En effet, ouvrir les commerces du Centre Ville va obliger à déployer des services publics qui ont un coût. Coût qui sera reporté sur les impôts locaux.
 
La CFTC de  Loire-Atlantique n'est pas pour signer un accord interprofessionnel départemental sur le travail du dimanche et des jours fériés afin de régler définitivement la question.


dimanche 19 octobre 2014

Marx, la recette de la lutte des classes - ARTE

Ricardo, prophète du libre-échange - ARTE

Smith, les moutons et le salariat - ARTE

La préhistoire du capitalisme - ARTE

Communiqué de presse CFTC 44

« Laurence Garnier en a rêvé, Johanna Rolland l’a fait .»
Les 24 maires de l’agglomération nantaise se sont prononcés sur un vœu vendredi 17 octobre dernier au Conseil communautaire, permettant d’autoriser l’ouverture des commerces les deux dimanches avant Noël entre 14  heures et 19 heures. Ce vœu précise aussi qu’un accord devra être trouvé entre les organisations syndicales et les patrons  pour que les magasins puissent ouvrir leurs rideaux.
Une brèche dans la position stricte auparavant tenue par Jean-Marc Ayrault et Patrick Rimbert.
Pour l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, le Rubicon a été franchi par Johanna Rolland et même pire, le Cheval de Troie de la Grande Distribution va pouvoir s’engouffrer dans cette porte ouverte dans les prochains mois pour faire pression sur les élu(e)s pour que cette décision s’élargisse au détriment des salarié(e)s du commerce.
Lors de la campagne des municipales, la candidate de l’UMP Laurence Garnier en a rêvé, aujourd’hui, Johanna Rolland, tout en maintenant son opposition à la généralisation  du travail dominical, l’a fait.
L’Union Départementale CFTC de Loire- Atlantique regrette cette décision. Elle réitère avec force son opposition à l’ouverture des commerces le dimanche, même dans un texte très encadré excluant volontairement les galeries marchandes. Nous rappelons que travailler le dimanche n’est pas une nécessité.

L’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique participera à la table ronde organisée par la CCI et souhaite aussi que Nantes Métropole supervise un rencontre entre les organisations syndicales et patronales sur cet épineux dossier.

samedi 18 octobre 2014

lundi 13 octobre 2014

La CFTC : le syndicalisme à visage humain.

Il m'arrive très souvent de part ma formation universitaire de jeter un coup d'œil sur les manuels d'Histoire. Je fais toujours  le même constat depuis des années: l'enseignement de l'Histoire du mouvement syndical dans notre pays fait toujours la part belle au syndicalisme dit révolutionnaire. 
J'ai beaucoup de respect pour les combats menés par le syndicalisme révolutionnaire dans l'amélioration des conditions de travail des ouvriers, mais je voudrais seulement dire qu'il ne fut pas le seul à mener ce combat. Le mouvement ouvrier est très souvent présenté comme associé au mouvement socialiste. Certes, il le fut dans une certaine mesure. 

On oublie trop souvent dans ces ouvrages d'expliquer qu'il y a eu un autre type de syndicalisme qui fut non conformiste  face à une dominante révolutionnaire.
C'est celui qu'incarne la CFTC depuis toujours. En optant pour le réformisme tout au long de son Histoire, la CFTC  a toujours su faire la distinction et en toutes circonstances entre ses responsabilités d'organisation syndicale, ayant pour rôle la défense des intérêts professionnels, sociaux et économiques des salariés et les responsabilités des partis et formations politiques. 

Les principes que nous défendons s'appellent : tolérance, dignité, autonomie, respect, refus des injustices et des inégalités, concertation plutôt que conflit (si possible). A la différence d’autres syndicats, nous ne pratiquons pas la lutte des classes. Nous sommes persuadés qu'une attitude d'opposition et de critique systématique sur le long terme ne crée pas de valeur et n'apporte pas de crédibilité. Nous sommes conscients des risques économiques et humains qui nourrissent les pessimismes, mais ces risques nous motivent à agir de façon constructive. Nos positions stratégiques continueront donc de se décider dossier par dossier, Nous voulons la réussite de l'entreprise : celle-ci est inséparable de l'épanouissement de ses salarié(e)s et de la satisfaction des clients.
En cette veille d’élections professionnelles dans les trois fonctions  publiques, il est bon de rappeler que la CFTC a l'ambition de répondre efficacement aux interrogations qui lui sont posées sur l'organisation du travail, la place des femmes et des hommes dans le secteur public, ainsi que sur ses mutations économiques.
Alors que les idéologies de lutte des classes s'effondrent au profit de la lutte des places, la CFTC défend partout le syndicalisme à visage humain. Mettre l'économie au service de l'Homme, alors que c'est actuellement l'inverse, et répondre dans la mesure du possible aux défis qui nous sont posés par des propositions concrètes et imaginatives qui aboutissent à des résultats visibles : négociation et concertation d'abord.

La CFTC, totalement indépendante, est garantie sans coloration politique ni religieuse. Le second C de son nom (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) indique simplement son attachement à des valeurs morales élevées c'est donc naturellement aussi le C de Citoyen.

mardi 7 octobre 2014

Edito Pascale Coton

LES FAMILLES ENCORE PÉNALISÉES !

7 octobre 2014
L'édito de Pascale Coton pour
La Lettre confédérale CFTC 1469
Fausse bonne idée ou hypocrisie ? Quand on analyse le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) présenté en ce début de semaine et qu’on essaie de comprendre les explications alambiquées de la secrétaire d’État chargée du dossier, on est en droit de s’interroger sur les véritables intentions du gouvernement, notamment au regard de deux mesures phares de ce texte.
 
La première concerne la réduction de trois ans à dix-huit mois de la durée du congé parental. Certes, dans l’absolu, la durée du congé parental demeure de trois ans, mais elle doit être également répartie entre la mère et le père de l’enfant. Il s’agit, nous dit-on, de permettre à la femme de ne pas rester trop longtemps éloignée du monde du travail. L’intention est louable !
 
Les statistiques montrent, en effet, que les femmes mettent trop souvent leur vie professionnelle entre parenthèses pour s’occuper de leurs enfants. Mais, dans la vraie vie, la raison qui pousse les femmes à prendre un congé parental, c’est que leurs salaires sont, en moyenne, de 20 % inférieurs à ceux des hommes.
 
Je propose donc que cette mesure soit reportée jusqu’à ce qu’une véritable égalité salariale soit imposée entre les femmes et les hommes. On pourra alors juger des véritables intentions du gouvernement : favoriser la parité ou réaliser des économies sur le dos des familles. Pour favoriser le retour à l’emploi des femmes et la conciliation des temps de vie, la CFTC estime qu’il serait plus utile de développer l’offre d’accueil des jeunes enfants.

Seconde mesure emblématique de ce PLFSS : la division par trois de la prime de naissance à partir du deuxième enfant, au motif qu’il coûterait moins cher que le premier. Alors, là, on frise carrément la mauvaise foi ! D’abord, parce que ce n’est pas au gouvernement de juger de ce que les ménages font de cette prime. Ensuite, parce que, dans ces conditions, il faudrait tripler la prime de naissance pour un troisième enfant : son arrivée obligeant, souvent, à un surcroît des dépenses d’équipement…
 
Pascale Coton,
Secrétaire Générale

lundi 6 octobre 2014

Emploioutai - Les Guignols de l'Info

Communiqué CFTC

DECLARATION DE LA CFTC RELATIVE AU PLFSS 2015

3 octobre 2014
Le PLFSS vient alourdir les efforts déjà demandés aux familles

Dans le cadre du PLFSS 2015, la CFTC fait ce jour, sa déclaration au Conseil d'administration de la CNAF. Pour la CFTC, ce PLFSS vient alourdir considérablement les efforts déjà demandés aux familles.

Elle ne cesse de rappeler que la branche Famille est plus que de raison mise à contribution depuis de nombreuses années pour contribuer à la baisse du déficit public. Comme indiqué en début de semaine, la CFTC ne saurait accepter que le gouvernement continue à « grappiller » et faire des économies sur le dos des familles. 

Pour cette raison et compte tenu de l'appréciation générale portée sur ce texte, la CFTC émet un vote défavorable sur ce projet.

Au-delà de ce vote, parce qu'elle ne peut accepter de voir la Famille ainsi mise à mal, la CFTC adresse deux demandes solennelles au gouvernement : qu'il renonce à décaler la majoration des allocations familiales de 14 à 16 ans et qu'il n'applique pas la réduction de la prime à la naissance pour le deuxième enfant.

Cliquez ici pour accéder à la déclaration complète de la CFTC relative au PLFSS 2015

mardi 30 septembre 2014

Communique CFTC

PLFSS 2015 :

30 septembre 2014 - Pantin
Les familles encore pénalisées!
Suite aux mesures annoncées dans le cadre du PLFSS 2015, la CFTC déplore le coup une nouvelle fois porté aux familles ! Dans le contexte de crise actuelle, la CFTC comprend que des économies doivent être faites, mais elle est opposée à la remise en cause de la politique familiale française qui a pourtant fait ses preuves !

Deux dispositifs emblématiques de la politique familiale ont été impactés par le PLFSS présenté hier par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes :

Le congé parental, qui doit être encore raboté. Bien que la CFTC approuve toute incitation allant dans le sens d'un meilleur partage des responsabilités entre les parents, elle regrette qu'au lieu d'inciter on ait choisi de contraindre. Pour favoriser le retour à l'emploi des femmes et la conciliation des temps de vie, la CFTC juge qu'il serait plus efficace de développer l'offre d'accueil des jeunes enfants, car aujourd'hui il manque en France près de 500 000 places pour les accueillir !

La seconde mesure qui consiste à diviser par trois la prime de naissance à partir du deuxième enfant, est une nouvelle sanction pour les ménages ! Elle permettait en effet de faire face aux premières dépenses liées à l'arrivée de l'enfant au foyer (changement de logement, meubles, matériel de puériculture, etc.).

La CFTC, qui avait déjà voté contre la réforme du congé parental, et qui ne cesse de rappeler que la branche Famille est plus que de raison mise à contribution depuis de nombreuses années pour contribuer à la baisse du déficit public, ne saurait accepter que le gouvernement continue à "grappiller" et faire des économies sur le dos des familles.

lundi 29 septembre 2014

mercredi 24 septembre 2014

Communique CFTC

Medef
 
Des propositions qui tirent la France vers le bas !
 
Deux semaines après la réunion des partenaires sociaux consacrée à l'élaboration de l'agenda social, la CFTC déplore la formulation par le MEDEF d'un agenda social  bis concocté sans les partenaires sociaux. Elle y voit une contradiction avec l'ambition affichée ce jour de « poser les bases d'un nouveau consensus social ». Elle regrette profondément que le dialogue social ainsi que ses acteurs ne soient pas respectés. 
 
À travers le CICE et le pacte de responsabilité, la CFTC s'est déjà engagée dans une politique de relance de l'économie au moyen d'une reconstitution des marges. Par leur réinvestissement dans l'appareil productif, ces marges doivent permettre à nos entreprises, nos produits et nos services de monter en gamme. Une montée en gamme qui s'accompagnerait d'une montée en compétence et de rémunération des salariés. La CFTC pensait partager avec le MEDEF et d'autres partenaires sociaux cette ambition !
 
Pour la CFTC, « le petit livre jaune », regroupant l'ensemble des propositions du MEDEF pour créer 1 million d'emplois est un véritable bond en arrière. Ce n'est pas en précarisant les salariés, en individualisant les rapports sociaux et en renforçant la concurrence déloyale entre les entreprises, que l'on créera de l'emploi ! Qu'il s'agisse de la durée du travail, de la possibilité d'embaucher des salariés à un coût inférieur au minimum salarial, ou encore en contrat de mission temporaire, ces voies ont déjà été explorées par d'autres pays comme l'Irlande, aujourd'hui en faillite ! 
Enfin, pour la CFTC, toutes ces propositions tirent la France, ses entreprises et leurs salariés vers le bas.
Philippe Louis  
Président confédéral   

Edito Pascale Coton

L’AFFRONT FAIT AU DIALOGUE SOCIAL

22 septembre 2014
L'édito de Pascale Coton pour 
La Lettre confédérale CFTC 1468

À quel jeu joue le président du Medef ? Il chercherait à faire descendre les Français dans la rue qu’il ne s’y prendrait pas autrement !

Prétendre que la suppression de deux jours fériés et des 35 heures, l’élargissement du travail du dimanche et de nuit, ainsi que la possibilité pour les entreprises de déroger au Smic, permettront de créer un million d’emplois relève au mieux du fantasme, au pire de la folie douce, en tout cas de l’idéologie. Surtout que cette déclaration intervient après celle selon laquelle la baisse de cent milliards des cotisations sociales et de la fiscalité sur les entreprises créera un autre million d’emplois… Et voilà deux millions d’emplois créés en deux coups de cuillère à pot ! Qui dit mieux ? Tant qu’à en rajouter dans l’outrance, le patron des patrons pourrait proposer de revenir sur l’ensemble du pacte social français.
 
À la lecture de ces propositions, on peut tout reprocher au Medef sauf de ne pas avoir de la suite dans les idées. N’est-ce pas un autre dirigeant patronal qui déclarait il y a quelques années : « Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance » ?

Remarquez, on peut le comprendre : parmi les rédacteurs de ce programme ne figure aucun représentant d’organisation patronale ; trouvez l’erreur… Les propos de M. Gattaz sont inadmissibles ! D’autant plus que quelques jours avant cette provocation gratuite, les partenaires sociaux se réunissaient pour dresser l’agenda social de l’année et que ces sujets n’ont pas fait partie des discussions. Il s’agit là d’un affront au dialogue social. L’heure n’est pas aux déclarations à l’emporte-pièce, mais au travail sérieux. C’est pourquoi la CFTC a décliné l’invitation du Medef à se rendre à une rencontre préparatoire à la négociation de la modernisation du dialogue social.
 
La politique de la chaise vide n’est pas dans nos habitudes, mais la gravité de la situation l’imposait. Pour finir, je désirerais formuler un souhait : que le Medef revienne à des considérations plus respectueuses de ses partenaires et du bien commun.
 
Pascale Coton,
Secrétaire Générale

mardi 16 septembre 2014

Discours Valls

DISCOURS VALLS

16 septembre 2014 - Pantin
Le patronat doit respecter ses engagements 
À l'occasion de son second discours de politique générale, le Premier ministre a réaffirmé sa ligne en termes de politique économique, notamment en rappelant les objectifs premiers du Pacte de responsabilité et du CICE. En effet, Manuel Valls a rappelé que les marges dégagées grâce à ces dispositifs doivent prioritairement servir l'emploi, l'investissement, la formation et l'apprentissage, et non une augmentation de dividendes ou des très hauts salaires, ce que la CFTC ne saurait accepter.
 
Parce que la confiance n'exclut pas le contrôle, la CFTC avait réclamé il y a quelques semaines, la mise en place rapide de l'observatoire national tripartite annoncée par le relevé de conclusions (instance de suivi, d'évaluation, de contrôle). La déclaration du Premier ministre va donc dans ce sens, puisqu'il prévoit la mise en place du comité de suivi des aides publiques dans les prochaines semaines. La CFTC qui y participera de manière constructive, veillera à ce que les résultats attendus soient au rendez-vous. 
 
Enfin, concernant la série de propositions du MEDEF, révélées hier, la CFTC est rassurée par les propos du Premier ministre qui met en garde le patronat contre la « provocation » et la « surenchère ». Pour la CFTC, le dialogue social doit être respectueux et apaisé afin d'œuvrer à l'amélioration de la situation de l'emploi. Il appartient donc au patronat de clarifier ses intentions. 

LA CFTC SUSPEND SA PARTICIPATION À LA RENCONTRE SUR LA MODERNISATION DU DIALOGUE SOCIAL



 
Face aux provocations du Medef dévoilées par la presse, la commission exécutive de la CFTC, réunie ce jour, a décidé de suspendre sa participation à la rencontre bilatérale sur la modernisation du dialogue social prévue le lundi 22 septembre avec le Medef. 
 
Censée préparer la future négociation avec notamment la question des seuils, cette réunion n'a, pour la CFTC, plus lieu d'être. En effet, il appartient au Medef de clarifier sa position concernant les thèmes qu'il souhaite aborder dans l'agenda social. Négocié et conclu la semaine dernière, cet agenda déjà très chargé ne correspond en rien aux thèmes devenus publics ce jour. 
 
La CFTC regrette profondément, que ce qui apparaît aujourd'hui comme un « coup de com' », puisse nuire au sérieux et à la confiance nécessaires entre partenaires sociaux pour répondre aux défis que nous devons affronter ensemble afin de retrouver le plein emploi.
Philippe Louis  
Président confédéral