mercredi 9 juillet 2014

l'Espace Datapresse - Conférence sociale - Discours Philippe Louis, Président de la CFTC au Président de la République

l'Espace Datapresse - Conférence sociale - Discours Philippe Louis, Président de la CFTC au Président de la République

Au lendemain de la Conférence Sociale

Conférence sociale
 
Tenir le cap du dialogue
 
A l’issue de cette troisième Conférence sociale, la CFTC retient comme fait marquant la confirmation par le Président de la République, comme par le Premier ministre, du dialogue social comme moyen privilégié pour construire et «  mettre en œuvre des solutions durables et justes » aux préoccupations qui touchent les français . En cela, ils rejoignent le positionnement  historique de la CFTC, syndicat de construction sociale.
 
Nous ne pouvons taire, cependant les dissensions de ces derniers jours. Les partenaires sociaux doivent maintenant s’approprier les réformes annoncées par la feuille de route, par le biais du dialogue social. Ainsi, la prochaine négociation prévue sur le dialogue social sera pour la CFTC l’occasion de défendre son projet de comité paritaire permanent du dialogue social. Cet outil de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation de la feuille de route et de l’agenda social donnerait plus de sens et d’efficience à ce rendez-vous annuel.
 
Concernant la feuille de route 2014, plusieurs rendez-vous ont été fixés : la CFTC participera activement à ces discussions, à travers les propositions qu’elle a défendues lors des sept  tables rondes.
Philippe Louis  
Président confédéral    

vendredi 4 juillet 2014

Conférence sociale


Conférence Sociale 2014
 
La CFTC jouera le jeu du dialogue social
 
 
 
À quelques jours de la 3ème édition de la conférence sociale, la CFTC fait part de son état d'esprit et de ses propositions.
Comme en 2013 qui déjà reproduisait 2012, la version 2014 de cette grande conférence sociale n'échappera pas à la règle : priorité à l'emploi ! À l'emploi et à toutes les thématiques qui l'alimentent ou en découlent : Pacte de responsabilité, croissance et investissements, dépenses de santé, insertion, rémunérations... tous ces sujets seront au cœur des débats, si possible sans tabou et sans les postures idéologiques qui dénaturent les échanges.

L'urgence, la gravité de la situation de l'emploi et la pauvreté croissante nous l'imposent ! La conférence sociale qui s'annonce sera donc pour chacun des partenaires conviés l'occasion de donner sa chance au dialogue... ou de lui tourner le dos. La CFTC, elle, a décidé de donner sa chance au dialogue social et de ne pas fuir ses responsabilités !

Les éléments de flexibilité consentis aux entreprises sont à effet immédiat. Les contreparties en termes de sécurités nouvelles pour les salariés font l'objet ces derniers temps, de retour en arrière comme si certains négociateurs n'avaient pas signé en toute connaissance de cause ! Satisfaire un besoin légitime pour les entreprises de reconstituer leurs marges pour mieux réinvestir tout ou partie de ces marges dans l'innovation, la production et l'emploi, tel est le deal du pacte de responsabilité. La CFTC assumera pleinement sa signature et réaffirmera durant cette conférence sociale l'urgence de relancer via le pacte et au moyen du dialogue social la machine à produire des richesses et de l'emploi !
 
Pour ce faire, la CFTC réitèrera auprès du Président de la République sa demande de créer un comité permanent du dialogue social. Au vu des récents dysfonctionnements, où la loyauté d'une négociation se dispute devant les tribunaux, cette instance apparaît plus nécessaire que jamais !

Elle défendra également dans le cadre des tables rondes les propositions suivantes :

Concernant l'emploi :
o Rétablir la prime de précarité des CDD dérogatoires ;
o Rendre obligatoire par voie d'accord ou plan d'action, la négociation GPEC sur les métiers susceptibles de disparaître ;
o Ouvrir une nouvelle négociation jeune (ANI jeunes) en concertation avec l'État
o Dans le cadre des contrats de génération, supprimer la condition liée à l'âge dans le cadre d'une reprise d'entreprise.

Concernant l'insertion professionnelle des jeunes :
o Sur la base du rapport « Mestrallet », engager une réforme de l'Éducation nationale ;
o Demander pour les apprentis les mêmes droits que les étudiants salariés et le même accompagnement que les salariés, car : un apprenti=salarié= mêmes droits et même accompagnement !

→  Concernant l'Europe :
o Proposer pour les jeunes un ERASMUS total pour tous les cursus post bac et financé par les fonds européens, avec un semestre européen, hors du pays d'origine ;
o Rendre effectifs les instruments du dialogue social au niveau européen et donner une place aux partenaires sociaux dans la gouvernance économique.
 
Concernant le retour à la croissance par l'investissement :
o Concrétiser et décliner à l'échelon français le plan d'investissement de la CES (transformation d'énergie, infrastructures de transports, logements, gestion durable de l'eau, éducation et formation, soutien aux PME...) ;
o Privilégier/renforcer les investissements d'extension de capacité et d'introduction de nouveaux produits. Les marges générées par le pacte de responsabilité doivent contribuer à financer la R&D.

→  Concernant le pouvoir d'achat :
o Pas opposée à l'existence de rémunérations annexes, la CFTC préconise donc que tout accord de participation et d'intéressement soit précédé par un accord salarial ;
o Engager la négociation sur la réforme du partage des richesses entre partenaires ;
o Préserver un SMIC harmonisé au niveau national comme filet de sécurité ;
o Élaborer un revenu de dignité.

Concernant la politique de Santé, la CFTC demandera :
o Que la qualité des soins, les investissements privés ou publics ne soient pas impactés par le plan Santé ;
o  Le développement d'une politique de prévention, aujourd'hui parent pauvre de notre système de santé, avec notamment la mise en œuvre d'un parcours de prévention et de dépistage de la naissance à la fin de vie pour tous ;
o De reconnaitre l'identification de l'origine professionnelle des maladies et la traçabilité des expositions aux facteurs de risques professionnels comme enjeux de santé publique ;
o De favoriser le maintien au travail des travailleurs atteints de maladies chroniques.

→ Concernant la réforme de l'action publique :
o Intégrer les volets social et humain dans les projets de loi (notamment en lien avec les mobilités « forcées ») ;
o  Sécuriser et dynamiser les parcours des agents de la fonction publique territoriale, dans le cadre de la réforme ;
o Permettre de nouveaux moyens pour le dialogue social dans les collectivités avec de nouveaux droits pour les représentants du personnel.
 
Philippe Louis  
Président confédéral    

 

jeudi 3 juillet 2014

CFTC FAE

T@mT@m/CFTC.FAE

Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS
Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
cftcfae@free.fr http://www.cftc-fae.fr facebook.com/groups/CftcFAE

N°329 - Le 3 juillet 2014
L’INTERSYNDICALE DE LA FONCTION
PUBLIQUE S’EXPRIME DANS MEDIAPART
« POUR LA FONCTION PUBLIQUE ET SEPOUR SES
AGENTS, IL FAUT D’AUTRES REPONSES »
Des responsables des organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires et
UNSA de la Fonction publique dénoncent le gel de la valeur du point d’indice et demandent au
gouvernement de prendre des mesures d'urgence « dans l’intérêt du service public et dans celui des
personnels qui le rendent ».
DEPUIS MAINTENANT QUATRE ANNÉES, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FA-FP,
FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique dénoncent le gel de la valeur du point
d’indice. Mais le premier ministre s’obstine à confirmer la politique d’austérité salariale pour les
agents de la Fonction publique en envisageant de maintenir ce gel jusqu’en 2017.
En matière d’emploi, les orientations prises ne permettent ni de faire face à la précarité qui
perdure (près d’un million d’agents sont des agents contractuels) ni de résorber les souseffectifs
qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.
La Fonction publique et tous les personnels qui y travaillent jouent un rôle essentiel pour l’égal
accès aux droits de toutes et tous et pour la réponse aux besoins de l’ensemble de la population.
Mais c’est également vrai pour l’activité économique pour laquelle les missions de service
public sont un atout incontournable.
La poursuite du gel de la valeur du point est inacceptable car elle accentue encore la perte du
pouvoir d’achat que subissent les personnels de la Fonction publique et qui est aujourd’hui
unanimement reconnue.
Ces pertes de pouvoir d’achat, par leur impact négatif sur la consommation de millions
d’agents, ne sont pas non plus sans effet sur la relance de la croissance.
T@mT@m/CFTC.FAE N° 329 – 3 juillet 2014
Les restrictions budgétaires, les baisses d’effectifs et la précarité qui pèsent directement sur les
conditions de travail, le manque d'attractivité lié notamment à l'absence de revalorisation
salariale sont autant d’éléments de nature à altérer la qualité du service public rendu aux
citoyens.
Suite à la journée d’action unitaire du 15 mai dernier, le gouvernement a dû reconnaitre la
réalité du problème salarial dans la Fonction publique. Mais, à notre grand regret, sa réponse
très partielle sur le pouvoir d’achat n’est pas la mesure générale attendue et indispensable et
n’apporte aucun élément nouveau sur l’emploi.
C'EST POURQUOI NOS ORGANISATIONS EXIGENT des emplois statutaires de qualité pour répondre
à l’ensemble des missions et des garanties accrues pour les agents contractuels ;
Elles continuent d’exiger la tenue d’un rendez-vous salarial qui mette fin au gel du point
d'indice et débouche sur une revalorisation immédiate de sa valeur ;
Elles réclament la refonte de la grille indiciaire pour une meilleure reconnaissance des
compétences et des qualifications, l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement
indiciaire et des mesures fortes pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Ces enjeux sont cruciaux pour les 5 millions d’agents de la Fonction publique concernés. Ils le
sont aussi pour toute la population sur l'ensemble du territoire. La Fonction publique est un
atout majeur dans la période pour notre société, sa cohésion et son avenir.
C'est ce que nous demandons au gouvernement d’entendre de toute urgence.
Et c’est ce pourquoi nous continuerons d’agir ensemble pour que les réponses adaptées soient
apportées dans l’intérêt du service public et dans celui des personnels qui le rendent.
Brigitte JUMEL secrétaire générale de la CFDT Fonction publique
Denis LEFEBVRE président de la CFTC-FAE
Jean-Marc CANON secrétaire général de la CGT Fonction publique
Bruno COLLIGNON président de la FA-FP
Bernadette GROISON secrétaire générale de la FSU
Thi-Trinh LESCURE secrétaire générale de Solidaires Fonction publique
Guy BARBIER secrétaire général de l’UNSA Fonction publique

Le CRIF reçoit la CFTC-agents de l'État | Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

Certains éditorialistes de talent accuse la CFTC d'être liée au Vatican . A la lecture de cet article, je souris  :Le CRIF reçoit la CFTC-agents de l'État | Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

mercredi 2 juillet 2014

Réaction CFTC sur la pénibilité

Le dialogue social deviendrait-il pénible ?
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé hier le report partiel à 2016 de la mise en place du compte pénibilité, critiqué par le Medef qui menace de boycotter la conférence sociale.
Les travaux qui ont amené à faire reconnaitre la pénibilité et surtout à la « réparer », en créant le compte individuel pénibilité, ont créé de l'espoir pour les salariés... mais hélas, pas pour longtemps !
Ce compte pas encore mis en place est déjà reporté. Mais la pénibilité dont sont victimes les salariés chaque jour, elle reste !
La CFTC dénonce fortement cette décision prise sans concertation par le gouvernement, qui répond au jeu de chantage du MEDEF. La CFTC craint que la crédibilité des acteurs du dialogue social soit entamée.
Philippe Louis
Président confédéral