Politique de l'offre ou de la demande,là est la question. Pour beaucoup, c'est incompréhensible. Je vous invite à mieux comprendre ce que cela veut dire.
« On ne transforme pas une société, elle se modifie lentement, graduellement. On ne traite pas les hommes comme on ferait d'une monnaie démodée qu'on met au creuset pour la frapper en masse à une effigie nouvelle. » Pierre Waldeck-Rousseau. Vision de l'actualité sociale et économique par le Président de l'UD CFTC de Loire-Atlantique.
jeudi 28 août 2014
Bref social 27 août 2014
SOMMAIRE
ACTUALITE
SOCIALE
-
Gouvernement Valls 2 :
Rebsamen reste en charge du ministère du Travail et de l’Emploi
-
Un bilan
d’activité satisfaisant pour le Fafsea en agriculture
DOSSIER
-
Négociation collective
dans les branches agricoles
-
Le point sur le certificat
de travail
|
ACTUALITE
SOCIALE
· Gouvernement Valls 2 : Rebsamen reste en charge du ministère du Travail et de l’Emploi
Au lendemain de la décision choc de
Manuel Valls de dissoudre son gouvernement, annoncée le 25 août, ce dernier,
reconduit au poste de Premier ministre, a présenté la liste des ministres et des
secrétaires d’État. François Rebsamen conserve le ministère du Travail et
Emmanuel Macron est nommé à l’Économie.
En réaction aux critiques d’Arnaud
Montebourg sur la politique d’austérité du gouvernement, Manuel Valls a
présenté, le 25 août, la démission de son gouvernement. Reconduit à son poste,
il a constitué, dès le lendemain, une nouvelle équipe, composée de 16
ministres et 17 secrétaires d’État. La parité est respectée, avec 17
hommes et 16 femmes.
Sans surprise, l’ancien ministre de
l’Économie, du Redressement productif et du Numérique sort du gouvernement, tout
comme Benoît Hamon, jusqu’à présent ministre de l’Éducation nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Aurélie Filippetti, qui était en
charge de la Culture et de la Communication. C’est aussi le cas de Frédéric
Cuvillier, auparavant secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de
la Pêche.
En revanche, beaucoup des membres de
l’ancien gouvernement Valls ont été reconduits dans les mêmes fonctions, avec
toutefois quelques responsabilités redistribuées et la nomination de nouveaux
venus.
Manuel Valls a indiqué, le 26 août,
qu’il soumettrait son nouveau gouvernement à un vote de confiance en septembre
ou en octobre.
Les ministères et secrétaires d’État
sociaux
François Rebsamen reste à la tête du ministère du
Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, désormais élargi à la Formation
professionnelle. Il devra donc poursuivre la lutte contre le chômage et la
conduite du pacte de responsabilité et des chantiers de réforme engagés en
matière de représentation du personnel ou d’alternance.
Marisol Touraine conserve la charge des Affaires
sociales et de la Santé, mais se voit aussi confier le Droit des femmes. Lui
sont toujours rattachées Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de
la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie et Ségolène
Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte
contre l’exclusion. Mais elle bénéficie désormais d’une troisième secrétaire
d’État, Pascale Boistard, en charge du Droit des femmes.
Les ministères et secrétariats d’État
économiques
C’est Emmanuel Macron, ancien
conseiller économique de François Hollande, issu de la finance, qui reprend les
rênes de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.
À ses côtés, Carole
Delga conserve le secrétariat d’État du Commerce, de l’Artisanat, de la
Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, et Axelle
Lemaire celui du Numérique.
Michel Sapin est reconduit à la tête du ministère
des Finances et des Comptes publics, tout comme son secrétaire d’État chargé du
Budget, Christian Eckert.
Les autres ministères et secrétariats
d’État
Najat Vallaud-Belkacem devient la première femme ministre de
l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Auprès
d’elle, Geneviève Fiorasoreste secrétaire d’État chargée de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
L’épineux dossier des intermittents
revient à Fleur Pellerin, ancienne secrétaire d’État chargée notamment du
Commerce extérieur, qui se voit promue ministre de la Culture et de la
Communication.
Marylise Lebranchu conserve, quant à elle, le ministère de
la Décentralisation et de la Fonction publique, mais n’est désormais plus en
charge de la Réforme de l’État. Elle conserve cependant à ses côtés André
Vallini, secrétaire d’État chargé de la Réforme territoriale.
Le ministère de la Ville, de la Jeunesse
et des Sports est, lui, attribué à Patrick Kanner, une nouvelle figure du
gouvernement. À ses côtés, Myriam El Khomri, qui entre au gouvernement
comme secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville, etThierry
Braillard qui reste secrétaire d’État chargé des Sports.
Parmi les autres membres du gouvernement
beaucoup sont reconduits dans leurs précédentes fonctions.
C’est le cas de :
– Laurent Fabius, ministre des
Affaires étrangères et du Développement international, auquel sont rattachés
trois secrétaires d’État : Harlem Désir, chargé des Affaires
européennes, Annick Girardin, chargée du Développement et de la
Francophonie et Thomas Thévenoud, chargé du Commerce extérieur, de la
Promotion du Tourisme et des Français de l’Étranger ;
– Ségolène Royal, ministre de
l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et, auprès
d’elle, Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la
Mer et de la Pêche ;
– Christiane Taubira, garde des
Sceaux, ministre de la Justice ;
– Jean-Yves Le Drian, ministre de
la Défense, auprès duquel est nommé Kader Arif,secrétaire d’État chargé
des Anciens combattants et de la Mémoire ;
– Bernard Cazeneuve, ministre de
l’Intérieur ;
– Stéphane Le Foll, ministre de
l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, également porte-parole du
gouvernement ;
– George Pau-Langevin, ministre
des Outre-mer ;
– Sylvia Pinel, ministre du
Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité.
Sont en outre nommés secrétaires d’État
auprès du Premier ministre :
– Jean-Marie Le Guen, qui est
chargé des relations avec le Parlement ;
– Thierry Mandon, chargé, quant à
lui, de la Réforme de l’État et de la Simplification.
La CFTC a indiqué, le 26 août, qu’elle
« concentre son attention sur le sens donné à la mise en place d’une nouvelle
équipe plutôt que sur le choix des hommes et des femmes qu’il ne lui appartient
pas de juger. Elle retient ainsi la volonté exprimée par l’exécutif de resserrer
l’équipe gouvernementale autour des orientations économiques définies, puis
maintenues par le président de la République ». Rappelant qu’elle a soutenu ces
orientations qualifiées de politique de l’offre, la CFTC demande au nouveau
gouvernement « d’œuvrer au plus vite et avec la plus grande détermination à
l’accélération et à l’intensification des négociations de branches et
d’entreprises » sur les contreparties du pacte de responsabilité. Elle demande
aussi « la mise en place de l’observatoire » chargé du suivi du pacte. « Si ces
négociations ne devaient pas déboucher sur des engagements concrets et chiffrés
en matière de créations d’emplois et/ou d’investissements productifs, la CFTC
préconisera et défendra une autre politique économique. »
· Un bilan d’activité satisfaisant pour le Fafsea, en agriculture
Le Fafsea, le fonds d’assurance
formation des salariés agricoles, vient de rendre public son rapport d’activité
2013. Le communiqué du 18 août souligne qu’avec 190 000 entreprises adhérentes
(750 000 salariés dans le champ de compétences du Fafsea), la collecte des
cotisations s’avère satisfaisante. Elle s’inscrit « dans la tendance constatée
ces dix dernières années, soit 244,5 millions d’€ collectés au titre de la
formation professionnelle continue ». En 2013, les charges de formation
s’élèvent, quant à elles, à 253,4 millions d’€. Plus de 217 000 salariés ont
ainsi bénéficié d’une prise en charge financière de leur formation. Le Fafsea
note aussi que « parallèlement, plus de 7 400 personnes sans emploi ont
bénéficié d’une formation », relevant des secteurs agricoles, à travers des
dispositifs Adema (accès des demandeurs d’emploi aux métiers agricoles), POE
(préparation opérationnelle à l’emploi), contrats de professionnalisation et
emplois d’avenir. Le rapport d’activité rappelle enfin l’engagement des 22 sites
régionaux du Fafsea de répondre aux « problématiques quotidiennes des dizaines
de milliers d’entreprises de chaque branche et chaque territoire.
DOSSIER
· Négociation collective dans les branches agricoles (Extensions – Prévoyance en production agricole, dans le paysage)
Cette nouvelle édition du dossier
« Convention collective » consacrée à l’agriculture, recense tous les accords et
avenants qui ont été étendus ces dernières semaines dans les différentes
branches agricoles, y compris des avenants salariaux ayant un champ local et un
accord d’épargne salariale concernant les travaux agricoles, forestiers et
ruraux. Cette publication couvre la période allant du 16 juin 2014 au 23 août
2014. Elle comporte donc l’extension de l’avenant
du 22 janvier 2014 à la convention collective nationale de prévoyance des
ingénieurs et cadres d’entreprises agricoles.
Entre le 16 juin 2014 et le 23 août
2014, le Journal officiel a publié de nombreux arrêtés d’extension
d’accords et avenants des branches agricoles, portant sur les salaires
minimaux. Signalons, en particulier, l’extension de l’avenant 80 du
13 février 2014, relatif aux salaires au 1er février 2014, dans
les caves coopératives vinicoles et unions.
Une autre extension concerne un avenant
du 26 février 2014, conclu par la Fédération des producteurs de fruits de
l’Ouest et les syndicats (sauf la CGT), complétant la
classification des salariés arboricoles, prévue par la CC du
8 avril 2003. Les signataires reconnaissent que le niveau de formation des
bénéficiaires d’une formation intitulée « contrat de professionnalisation en
arboriculture fruitière », financée par le Fafsea, correspond aux connaissances
techniques visées par la classification au niveau III et à l’échelon 1 de leur
classification.
À noter encore que sont étendus
deux accords
du 25 mars 2014, qui portent sur le plan d’épargne
interentreprises, facultatif, et le Perco, facultatif, dans les entreprises
de travaux agricoles, forestiers et ruraux. Ils avaient été ratifiés par
la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires et les fédérations
syndicales de salariés CFDT CFE-CGC, CFTC et FO.
Dans les entreprises
agricoles, l’avenant
du 22 janvier 2014 à la CCN de prévoyance des ingénieurs et
cadres du 2 avril 1952 est aussi étendu. Il fait l’objet d’un développement
particulier dans ce dossier. Le dossier revient également, plus en détail, sur
l’extension de l’avenant des entreprises du paysage, du 22 mai 2014,
relatif à la couverture prévoyance frais de santé des salariés
non-cadres.
1 Extensions
-
CHAMP
NATIONAL, SUPRA RÉGIONAL
Caves coopératives
vinicoles
– National
Avenant
n° 80 (salaires) du
13-2-2014 à la CCN du 22-4-1986 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
Cuma
– Bretagne et Pays de la
Loire
Avenant
n° 25 sur la durée du
travail du 29-11-2013 à la CC du 19-11-2001 – JO du 23-8-2014 – BO
n° 2014-26.
Exploitations arboricoles
– Ouest de la France
Avenant
n° 15 (classification) du
26-2-2014 à la CC du 8-4-2003 concernant neuf départements de l’Ouest – JO du
1-8-2014 – BO n° 2014-16.
Entraînement chevaux de
course
– National, trot
Avenant
n° 47 (salaires) du
2-12-2013 à la CCN du 9-1-1979 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
Entreprises agricoles
– National, ingénieurs et
cadres
Avenant
n° 46 du 22-1-2014 à la CCN
de prévoyance du 2-4-1952 – JO du 30-7-2014 – BO n° 2014-16.
Paysage (entreprises)
– National
Avenant
n° 13 (prévoyance) du
22-5-2014 à la CCN – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-26.
Salariés agricoles
– Départements Pays de la Loire et
Ouest
Avenant
n° 3 du 29-1-2014 à
l’accord frais de santé du 15-7-2009 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
Travaux agricoles, forestiers,
ruraux
– National
Accords plan d’épargne interentreprises
et Perco du 25-3-2014 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-29.
-
CHAMP
LOCAL
Champignonnières
– Centre
Avenant
n° 26 (salaires) du
5-3-2014 à la CC du 26-3-1986 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Maine-et-Loire
Avenant
n° 114 (salaires) du
29-1-2014 à la CC du 10-1-1972 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Sarthe
Avenant
salaires n° 86 du 21-1-2014 à la CC du 30-4-1968 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
Entreprises forestières
– Centre
Avenant
n° 59 (salaires) du
13-3-2014 à la CC du 1-7-1987, concernant les entreprises forestières et
sylvicoles et les scieries – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
Exploitations agricoles
– Alpes-de-Haute-Provence
Avenant
salaires n° 18 du 16-1-2014 à la CC du 1-7-1998 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Aude, zone viticole
Avenant
n° 40 du 22-1-2014 à la CC
du 21-7-1998 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Bouches-du-Rhône
Avenants
n° 48, 47 des 1-4-2014 et
14-3-2014 à la CC du 12-2-1986 – JO des 22 et 23-8-2014 – BO n° 2014-26,
24.
– Gard
Avenant
n° 21 (salaires) du
17-1-2014 à la CC du 1-4-2003 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-12.
– Hérault
Avenant
n° 177 du 19-11-2012 à la
CC du 28-2-1952 – JO du 6-8-2014 – BO n° 2014-16.
– Lot
Avenant
n° 145 du 16-1-2014 à la CC
du 6-5-1969 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Morbihan
Avenant
n° 72 du 14-1-2014 à la CC
du 21-5-1980 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Tarn-et-Garonne
Avenant
n° 88 (salaires) du
27-1-2014 à la CC du 21-12-1977 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Vaucluse
Avenants
nos 93 et 94
(salaires) du 10-1-2014 à la CC du 10-2-1981 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
Exploitations et entreprises
agricoles
– Alsace
Avenant
salaires n° 11 du 13-1-2014 à la CC du 14-2-2008 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Ardennes
Avenant
salaires n° 88 du 28-1-2014 et avenant
n° 89 du 28-1-2014 à la CC du 22-10-1980 – JO des 19-6 et
23-8--2014 – BO n° 2014-15 et 29.
– Puy-de-Dôme
Avenant
salaires n° 93 du 8-1-2014 à la CC 25-10-1978 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Exploitations forestières
– Basse-Normandie, propriétaires
forestiers sylviculteurs de l’Orne
Avenant
salaires n° 63 du 10-1-2014 à la CC du 18-7-1977 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Pays de la Loire
Avenant
n° 43 du 26-2-2014 à la CC
du 2-7-1985 – JO du 31-7-2014 – BO n° 2014-16.
Exploitations maraîchères
– Sarthe
Avenant
salaires n° 82 du 15-1-2014 à la CC du 25-4-1974 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Seine-Maritime
Avenant
salaires n° 6 du 28-1-2014 à la CC du 5-6-2007 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Vendée
Avenant
salaires n° 88 du 27-2-2014 à la CC du 28-2-1968 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Exploitations et entreprises
sylvicoles
– Pays-de-la Loire
Avenant
salaires n° 32 du 10-3-2014 à la CC du 10-2-1987 - JO du
19-6-2014, BO n° 2014-15.
Exploitations agricoles et
horticoles
– Pyrénées-Atlantiques
Avenant
n° 45 du 11-2-2014 à la CC
du 18-11-1985 – JO du 6-8-2014 – BO n° 2014-13.
Horticulture
– Eure-et-Loir
Avenant
n° 73 (salaires) du
7-2-2014 à la CC du 24-6-1969 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Finistère
Avenant
n° 34 du 28-3-2014 à la CC
du 21-11-1985 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-27.
– Loire-Atlantique
Avenant
salaires n° 78 du 6-3-2014 à la CC du 3-11-1971 – JO du
11-7-2014- BO n° 2014-24.
– Orne
Avenant
salaires n° 61 du 8-1-2014 à la CC du 24-9-1969 – JO du
19-6-2014- BO n° 2014-15.
– Sarthe
Avenant
salaires n° 66 du 17-1-2014 à la CC du 31-5-1974 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vendée
Avenant
salaires n° 82 du 27-2-2014 à la CC du 28-1-1969 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Polyculture et élevage
– Aveyron
Avenants
n° 68 et 32 (salaires) du
12-3-2014 à la CC du 11-12-1981 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
– Cantal
Avenant
n° 76 du 28-1-2014 à la CC
du 5-1-1978 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Eure-et-Loir
Avenant
n° 62 (salaires) du
7-2-2014 à la CC du 27-6-1983 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Eure
Avenant
n° 53 (salaires) du
13-2-2014 à la CC du 28-6-1985 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
– Indre
Avenant
n° 103 (salaires) du
4-3-2014 à la CC du 15-10-1969 - JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Meurthe-et-Moselle
Avenant
salaires n° 87 du 11-2-2014 à la CC du 29-4-1977 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Meuse
Avenant
salaires n° 143 du 11-2-2014 à la CC du 28-9-1967 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Moselle
Avenant
salaires n° 45 du 11-2-2014 à la CC du 17-5-1977 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Oise
Avenant
n° 135 (salaires) du
22-4-2014 à la CC du 29-7-1963 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
– Orne
Avenant
n° 97 (salaires) du
10-1-2014 à la CC du 20-7-1977 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Seine-Maritime
Avenant
n° 53 (salaires) du
21-1-2014 à la CC du 28-2-1983 – JO du 19-6-2014 – BO
n° 2014-15.
– Vosges
Avenant
n° 124 du 11-2-2014 à la CC
du 14-4-1969 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Polyculture et
viticulture
– Sarthe
Avenant
salaires n° 79 du 14-1-2014 à la CC du 12-2-1974 – JO du
19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vendée
Avenant
salaires n° 66 du 27-2-2014 à la CC du 21-12-1982 – JO du
11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Production agricole
– Calvados
Avenant
n° 2 du 4-3-2014 à l’accord
frais de santé du 18-6-2009 – JO du 23-8-2014 – BO
n° 2014-27.
Salariés agricoles
– Champagne-Ardenne
Avenant
n° 2 du 22-1-2014 à
l’accord frais de santé du 3-7-2009 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
– Franche-Comté
Avenant
n° 5 du 31-1-2014 à
l’accord de prévoyance du 25-9-1998 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
– Hautes-Alpes
Avenant
n° 1 du 3-4-2014 à l’accord
de prévoyance du 19-6-2009 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
– Lorraine
Avenant
n° 1 du 10-10-2013 à
l’accord de prévoyance du 29-6-2011 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
– Vendée
Avenant
n° 2 du 27-2-2014 à
l’accord frais de santé du 22-6-2009 – JO du 23-8-2014 – BO
n° 2014-27.
Scieries agricoles
– Franche-Comté
Avenant
n° 1 du 22-11-2013 à
l’accord frais de santé du 4-9-2009 – JO du 22-8-2014 – BO
n° 2014-26.
– Lorraine, Alsace
Avenant
n° 33 (salaires) du
13-2-2014 à la CC du 7-6-1988 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
Avenant
n° 32 du 3-12-2013 à la CC
du 7-6-1988 – JO du 1-8--2014 – BO n° 2014-16.
– Rhône-Alpes, sauf Loire
Avenant
n° 30 du 21-11-2013 à la CC
du 27-6-1988 – JO du 1-8-2014 – BO n° 2014-16.
Avenant
n° 31 du 21-11-2013 à la CC
du 27-6-1988 – JO du 8-8-2014 – BO n° 2014-16.
Travaux agricoles et
ruraux
– Basse-Normandie
Avenant
n° 56 (salaires) du
9-1-2014 à la CC du 19-12-1989 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-08.
– Haute-Normandie
Avenant
n° 53 du 16-1-2014 à la CC
du 3-7-1970 – JO du 14-8-2014 – BO n° 2014-16.
– Seine-Maritime et Eure
Avenant
n° 54 (salaires) du
16-1-2014 à la CC du 3-7-1970 – JO du 11-7-2014 – BO
n° 2014-24.
2 La prévoyance des cadres agricoles est
actualisée
Premier texte signé depuis l’avenant de
révision 45 du 29 novembre 2011, rendu obligatoire le 2 juin 2012, un avenant 46
à la convention collective de 1952 aménage le régime de protection
sociale des ingénieurs et cadres de la production
agricole.
Ce texte a été signé à l’unanimité le
22 janvier 2014. Il porte notamment sur les cotisations, sur la portabilité et
sur les valeurs relatives à la rente éducation et la retraite
supplémentaire.
Il a été étendu le 30 juillet 2014, sans
réserve ni exclusion.
LE CHAMP D’APPLICATION
Le caractère professionnel du
régime
La CCN de prévoyance des ingénieurs et
cadres d’entreprises agricoles institue un « régime global de protection
sociale permettant de garantir aux intéressés des prestations de retraite et
de prévoyance ». Même si la nécessité de garantir la pérennité du régime de
retraite a amené les partenaires sociaux à demander l’intégration de celui-ci à
la compensation Agirc-Arrco, le caractère professionnel du régime est
conservé.
Des bénéficiaires relevant du régime
Agirc
La caisse de prévoyance des cadres
d’entreprises agricoles (CPCEA) assure la gestion du régime. Celui-ci
s’applique obligatoirement, sans condition d’ancienneté. Le régime est
financé par des cotisations obligatoires de l’employeur et du
salarié.
Trois types de garanties
Le régime assure le financement de
garanties de prévoyance, y compris une retraite supplémentaire et
une assurance complémentaire santé. En principe les résultats financiers
du régime doivent être appréciés globalement. Mais les partenaires sociaux
gardent la possibilité de ne réviser que l’une ou l’autre de ces
garanties.
À NOTER : La couverture prévoyance
couvre l’incapacité temporaire de travail. L’indemnité journalière, servie en
complément de celle du régime de base est versée à partir du huitième jour
d’arrêt de travail en cas de maladie ou d’accident de la vie privée, dès le
premier jour en cas d’accident du travail, de maladie professionnelle ou de
maternité. Son montant est de 25 % de la fraction du salaire brut inférieure ou
égale au plafond de sécurité sociale, 70 % de la fraction du salaire
au-delà.
LES MODIFICATIONS DE 2014
ÉTENDUES
Le financement du régime
L’avenant 46, étendu le 30 juillet,
modifie l’article 4.2 de la CC de 1952 relatif aux taux de cotisation. Il
précise s’appliquer au 1er janvier 2014, s’agissant de la prise en
compte de l’augmentation du taux de la cotisation Agirc et au début du trimestre
civil suivant son extension pour les autres dispositions. La cotisation de
retraite complémentaire sur les tranches B et C passe
à 16,34 % (10,14 % pour la part employeur, 6,20 % pour le salarié). La
cotisation, qui assure le financement de lagarantie complémentaire
santé, financée par une cotisation mensuelle, passe à129 € (94 € en
Alsace-Moselle).
À NOTER : L’avenant 46 traite des
dispenses d’affiliation. À ce titre, peuvent notamment refuser l’assurance frais
de santé et donc n’adhérer que partiellement au régime, les salariés en CDD et
apprentis au contrat de travail d’une durée de moins de 12 mois, tout comme les
salariés en CDD et apprentis en CDD d’au moins 12 mois qui justifient d’une
couverture individuelle souscrite par ailleurs, et les salariés à temps partiel
et apprentis dont la cotisation atteint ou excède 10 % de la
rémunération.
Les prestations du régime
L’avenant 46 modifie les tableaux de
remboursements de la garantie frais de santé, notamment pour les mettre en
conformité avec la classification commune des actes médicaux (CCAM). Il fixe le
point servant au calcul de la rente d’éducation à 0,2917 €, le salaire de
référence servant au calcul du nombre de points de retraite supplémentaire,
acquis dans l’année, à 6,4882 € pour 2014. Il fixe également le point de
retraite supplémentaire à 0,3309 €.
À NOTER : L’avenant étendu rappelle que
tous les salariés affiliés au régime de la CC de 1952 bénéficient des
dispositions légales organisant la portabilité des garanties de prévoyance et de
frais de santé en cas de cessation du contrat de travail, qui est prise en
charge par l’assurance chômage.
3 La prévoyance des non-cadres du paysage
actualisée
Les partenaires sociaux des entreprises
du paysage, sauf la CGT, ont conclu un avenant 13, le 22 mai 2014, visant à
préserver le régime unique de prévoyance et frais de santé institué par
la CCN du 10 octobre 2008 au bénéfice des ouvriers et des employés de la
branche. Cet avenant, dont la procédure d’extension a été lancée le
1er juillet, prévoit d’entrer en application le
1er janvier 2015. Sa négociation s’est accompagnée d’une procédure de
mise en concurrence des organismes assureurs, dont les signataires affirment la
transparence
UN ASSUREUR RECOMMANDABLE
La recommandation
d’Agri-Prévoyance
L’avenant 13 indique que la couverture
des risques prévoyance et frais de santé des salariés ouvriers et employés
relevant de la CCN du 10 octobre 2008 « est fixée dans le cadre d’un « régime
unique et indissociable » dont l’organisme assureur recommandé par
les signataires est Agri-Prévoyance. Il ajoute que l’organisme assureur
ne peut refuser l’adhésion d’une entreprise relevant du champ de la CCN, au
titre du régime unique et indissociable. L’organisme assureur est également tenu
d’appliquer le tarif unique dans les conditions et modalités fixées par les
partenaires sociaux, en offrant les garanties fixées par accord.
La possibilité d’actions de
solidarité
Les signataires soulignent que grâce à
la mutualisation, que rend possible le suivi de la recommandation, « les
salariés en difficulté sociale, professionnelle ou matérielle peuvent bénéficier
des prestations présentant un degré élevé de solidarité, notamment
au titre des droits non contributifs ». Ainsi, la garantie
santé estmaintenue sans contrepartie de cotisation au profit des
salariés en arrêt de travail à partir d’une absence d’un mois civil complet et
pendant toute la période d’arrêt indemnisée par le régime de base obligatoire.
Elle est aussi maintenue sans contrepartie de cotisation aux ayants droit d’un
salarié décédé jusqu’à la fin des trois mois civils suivant le décès. Enfin,
souligne l’avenant, les assurés « peuvent bénéficier de l’action sociale de
l’organisme assureur recommandé ».
LE FINANCEMENT DU RÉGIME
Les salariés concernés
L’avenant 13 précise que le régime de
prévoyance et de frais de santé bénéficie aux
ouvriers et employés, qui ne relèvent pas des articles 4, 4bis et
36 de l’annexe 1 de la convention
collective nationale de retraite et de prévoyance des cadres, du 14 mars
1947.
Les cotisations incapacité, invalidité,
décès
Les cotisations finançant les garanties
incapacité, invalidité et décès sont fixées au1er janvier
2015. Le taux contractuel est fixé à 1,49 % du salaire, dont 0,96 % à
la charge de l’employeur et 0,53 % à la charge du salarié, selon l’affectation
suivante :
– Mensualisation : 0,31 % à la
charge de l’employeur ;
– Incapacité de travail : 0,47 %
à la charge du salarié ;
– Invalidité : 0,29 %, dont
0,26 % à la charge de l’employeur et 0,03 % à la charge du
salarié ;
– Décès : 0,24 %, dont 0,21 % à
la charge de l’employeur et 0,03 % à la charge du salarié ;
– Assurance des charges sociales
patronales : 0,18 % à la charge de l’employeur.
La cotisation garantie frais de
santé
La cotisation finançant la garantie
frais de santé est fixée mensuellement et en euros.
Au 1er janvier
2015, elle est de 46,58 € (23,29 € aussi bien pour la part patronale
que pour la part salariale), sauf en Alsace Moselle (cotisation de 33,07 €, dont
16,54 € pour la part patronale et 16,53 € pour la part salariale).
· Le point sur le certificat de travail
Depuis le 1er juin 2014, dans
le certificat de travail délivré en cas de rupture du contrat de travail,
l’employeur a l’obligation de signaler au salarié qu’il bénéficie, à titre
gratuit, du maintien des garanties frais de santé applicables dans
l’entreprise.
L’entrée en vigueur de cette disposition
nous donne l’occasion de faire un point sur le certificat de travail. Dans quels
cas faut-il remettre au salarié ce document ? Comment le rédiger ? Que risque
l’employeur qui ne se soumet pas à cette formalité ? Réponses dans ce dossier
pratique.
1 Dans quels cas faut-il délivrer un
certificat de travail ?
OBLIGATION DE L’EMPLOYEURLORS DE LA
RUPTURE DU CONTRAT
À l’expiration du contrat de travail,
l’employeur doit remettre au salarié un certificat de travail qui témoigne de
son activité au sein de l’entreprise.
Cette obligation s’impose quels que
soient les motifs de la rupture (licenciement, y compris pour faute grave ou
faute lourde, démission, fin de CDD, départ en retraite, etc.) et quelle que
soit la durée du contrat(C. trav., art.
L. 1234-19).
L’employeur est tenu de délivrer ce
document même en cas de nullité du contrat(Cass.soc.,
26 janvier 1983, n° 80-41.676
au sujet d’un travailleur étranger
embauché sans titre de séjour).
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