jeudi 28 août 2014

Olivier Passet, Xerfi Canal Politique de l'emploi ou de l'offre : Hollan...

Politique de l'offre ou de la demande,là est la question. Pour beaucoup, c'est incompréhensible. Je vous invite à mieux comprendre ce que cela veut dire.

Bref social 27 août 2014


SOMMAIRE
ACTUALITE SOCIALE
-          Gouvernement Valls 2 : Rebsamen reste en charge du ministère du Travail et de l’Emploi
-          Un bilan d’activité satisfaisant pour le Fafsea en agriculture
DOSSIER
-          Négociation collective dans les branches agricoles
-          Le point sur le certificat de travail
 
 
 
ACTUALITE SOCIALE

·        Gouvernement Valls 2 : Rebsamen reste en charge du ministère du Travail et de l’Emploi

 
Au lendemain de la décision choc de Manuel Valls de dissoudre son gouvernement, annoncée le 25 août, ce dernier, reconduit au poste de Premier ministre, a présenté la liste des ministres et des secrétaires d’État. François Rebsamen conserve le ministère du Travail et Emmanuel Macron est nommé à l’Économie.
 
En réaction aux critiques d’Arnaud Montebourg sur la politique d’austérité du gouvernement, Manuel Valls a présenté, le 25 août, la démission de son gouvernement. Reconduit à son poste, il a constitué, dès le lendemain, une nouvelle équipe, composée de 16 ministres et 17 secrétaires d’État. La parité est respectée, avec 17 hommes et 16 femmes.
Sans surprise, l’ancien ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique sort du gouvernement, tout comme Benoît Hamon, jusqu’à présent ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Aurélie Filippetti, qui était en charge de la Culture et de la Communication. C’est aussi le cas de Frédéric Cuvillier, auparavant secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
En revanche, beaucoup des membres de l’ancien gouvernement Valls ont été reconduits dans les mêmes fonctions, avec toutefois quelques responsabilités redistribuées et la nomination de nouveaux venus.
Manuel Valls a indiqué, le 26 août, qu’il soumettrait son nouveau gouvernement à un vote de confiance en septembre ou en octobre.
 
Les ministères et secrétaires d’État sociaux
François Rebsamen reste à la tête du ministère du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, désormais élargi à la Formation professionnelle. Il devra donc poursuivre la lutte contre le chômage et la conduite du pacte de responsabilité et des chantiers de réforme engagés en matière de représentation du personnel ou d’alternance.
Marisol Touraine conserve la charge des Affaires sociales et de la Santé, mais se voit aussi confier le Droit des femmes. Lui sont toujours rattachées Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie et Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion. Mais elle bénéficie désormais d’une troisième secrétaire d’État, Pascale Boistard, en charge du Droit des femmes.
 
Les ministères et secrétariats d’État économiques
C’est Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande, issu de la finance, qui reprend les rênes de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.
À ses côtés, Carole Delga conserve le secrétariat d’État du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, et Axelle Lemaire celui du Numérique.
Michel Sapin est reconduit à la tête du ministère des Finances et des Comptes publics, tout comme son secrétaire d’État chargé du Budget, Christian Eckert.
 
Les autres ministères et secrétariats d’État
Najat Vallaud-Belkacem devient la première femme ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Auprès d’elle, Geneviève Fiorasoreste secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
L’épineux dossier des intermittents revient à Fleur Pellerin, ancienne secrétaire d’État chargée notamment du Commerce extérieur, qui se voit promue ministre de la Culture et de la Communication.
Marylise Lebranchu conserve, quant à elle, le ministère de la Décentralisation et de la Fonction publique, mais n’est désormais plus en charge de la Réforme de l’État. Elle conserve cependant à ses côtés André Vallini, secrétaire d’État chargé de la Réforme territoriale.
Le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports est, lui, attribué à Patrick Kanner, une nouvelle figure du gouvernement. À ses côtés, Myriam El Khomri, qui entre au gouvernement comme secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville, etThierry Braillard qui reste secrétaire d’État chargé des Sports.
Parmi les autres membres du gouvernement beaucoup sont reconduits dans leurs précédentes fonctions.
C’est le cas de :
– Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, auquel sont rattachés trois secrétaires d’État : Harlem Désir, chargé des Affaires européennes, Annick Girardin, chargée du Développement et de la Francophonie et Thomas Thévenoud, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’Étranger ;
– Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et, auprès d’elle, Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche ;
– Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
– Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, auprès duquel est nommé Kader Arif,secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire ;
– Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur ;
– Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, également porte-parole du gouvernement ;
– George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer ;
– Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité.
Sont en outre nommés secrétaires d’État auprès du Premier ministre :
– Jean-Marie Le Guen, qui est chargé des relations avec le Parlement ;
– Thierry Mandon, chargé, quant à lui, de la Réforme de l’État et de la Simplification.
 
 
La CFTC a indiqué, le 26 août, qu’elle « concentre son attention sur le sens donné à la mise en place d’une nouvelle équipe plutôt que sur le choix des hommes et des femmes qu’il ne lui appartient pas de juger. Elle retient ainsi la volonté exprimée par l’exécutif de resserrer l’équipe gouvernementale autour des orientations économiques définies, puis maintenues par le président de la République ». Rappelant qu’elle a soutenu ces orientations qualifiées de politique de l’offre, la CFTC demande au nouveau gouvernement « d’œuvrer au plus vite et avec la plus grande détermination à l’accélération et à l’intensification des négociations de branches et d’entreprises » sur les contreparties du pacte de responsabilité. Elle demande aussi « la mise en place de l’observatoire » chargé du suivi du pacte. « Si ces négociations ne devaient pas déboucher sur des engagements concrets et chiffrés en matière de créations d’emplois et/ou d’investissements productifs, la CFTC préconisera et défendra une autre politique économique. »
 

·        Un bilan d’activité satisfaisant pour le Fafsea, en agriculture

 
Le Fafsea, le fonds d’assurance formation des salariés agricoles, vient de rendre public son rapport d’activité 2013. Le communiqué du 18 août souligne qu’avec 190 000 entreprises adhérentes (750 000 salariés dans le champ de compétences du Fafsea), la collecte des cotisations s’avère satisfaisante. Elle s’inscrit « dans la tendance constatée ces dix dernières années, soit 244,5 millions d’€ collectés au titre de la formation professionnelle continue ». En 2013, les charges de formation s’élèvent, quant à elles, à 253,4 millions d’€. Plus de 217 000 salariés ont ainsi bénéficié d’une prise en charge financière de leur formation. Le Fafsea note aussi que « parallèlement, plus de 7 400 personnes sans emploi ont bénéficié d’une formation », relevant des secteurs agricoles, à travers des dispositifs Adema (accès des demandeurs d’emploi aux métiers agricoles), POE (préparation opérationnelle à l’emploi), contrats de professionnalisation et emplois d’avenir. Le rapport d’activité rappelle enfin l’engagement des 22 sites régionaux du Fafsea de répondre aux « problématiques quotidiennes des dizaines de milliers d’entreprises de chaque branche et chaque territoire.
 
 
DOSSIER
 

·        Négociation collective dans les branches agricoles (Extensions – Prévoyance en production agricole, dans le paysage)


Cette nouvelle édition du dossier « Convention collective » consacrée à l’agriculture, recense tous les accords et avenants qui ont été étendus ces dernières semaines dans les différentes branches agricoles, y compris des avenants salariaux ayant un champ local et un accord d’épargne salariale concernant les travaux agricoles, forestiers et ruraux. Cette publication couvre la période allant du 16 juin 2014 au 23 août 2014. Elle comporte donc l’extension de l’avenant du 22 janvier 2014 à la convention collective nationale de prévoyance des ingénieurs et cadres d’entreprises agricoles.
 
Entre le 16 juin 2014 et le 23 août 2014, le Journal officiel a publié de nombreux arrêtés d’extension d’accords et avenants des branches agricoles, portant sur les salaires minimaux. Signalons, en particulier, l’extension de l’avenant 80 du 13 février 2014, relatif aux salaires au 1er février 2014, dans les caves coopératives vinicoles et unions.
Une autre extension concerne un avenant du 26 février 2014, conclu par la Fédération des producteurs de fruits de l’Ouest et les syndicats (sauf la CGT), complétant la classification des salariés arboricoles, prévue par la CC du 8 avril 2003. Les signataires reconnaissent que le niveau de formation des bénéficiaires d’une formation intitulée « contrat de professionnalisation en arboriculture fruitière », financée par le Fafsea, correspond aux connaissances techniques visées par la classification au niveau III et à l’échelon 1 de leur classification.
À noter encore que sont étendus deux accords du 25 mars 2014, qui portent sur le plan d’épargne interentreprises, facultatif, et le Perco, facultatif, dans les entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux. Ils avaient été ratifiés par la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires et les fédérations syndicales de salariés CFDT CFE-CGC, CFTC et FO.
Dans les entreprises agricoles, l’avenant du 22 janvier 2014 à la CCN de prévoyance des ingénieurs et cadres du 2 avril 1952 est aussi étendu. Il fait l’objet d’un développement particulier dans ce dossier. Le dossier revient également, plus en détail, sur l’extension de l’avenant des entreprises du paysage, du 22 mai 2014, relatif à la couverture prévoyance frais de santé des salariés non-cadres.
 
1 Extensions
 
-          CHAMP NATIONAL, SUPRA RÉGIONAL
 
Caves coopératives vinicoles
– National
Avenant n° 80 (salaires) du 13-2-2014 à la CCN du 22-4-1986 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Cuma
– Bretagne et Pays de la Loire
Avenant n° 25 sur la durée du travail du 29-11-2013 à la CC du 19-11-2001 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-26.
 
Exploitations arboricoles
– Ouest de la France
Avenant n° 15 (classification) du 26-2-2014 à la CC du 8-4-2003 concernant neuf départements de l’Ouest – JO du 1-8-2014 – BO n° 2014-16.
 
Entraînement chevaux de course
– National, trot
Avenant n° 47 (salaires) du 2-12-2013 à la CCN du 9-1-1979 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Entreprises agricoles
– National, ingénieurs et cadres
Avenant n° 46 du 22-1-2014 à la CCN de prévoyance du 2-4-1952 – JO du 30-7-2014 – BO n° 2014-16.
 
Paysage (entreprises)
– National
Avenant n° 13 (prévoyance) du 22-5-2014 à la CCN – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-26.
 
Salariés agricoles
– Départements Pays de la Loire et Ouest
Avenant n° 3 du 29-1-2014 à l’accord frais de santé du 15-7-2009 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
 
Travaux agricoles, forestiers, ruraux
– National
Accords plan d’épargne interentreprises et Perco du 25-3-2014 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-29.
 
-          CHAMP LOCAL
 
Champignonnières
– Centre
Avenant n° 26 (salaires) du 5-3-2014 à la CC du 26-3-1986 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Maine-et-Loire
Avenant n° 114 (salaires) du 29-1-2014 à la CC du 10-1-1972 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Sarthe
Avenant salaires n° 86 du 21-1-2014 à la CC du 30-4-1968 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
 
Entreprises forestières
– Centre
Avenant n° 59 (salaires) du 13-3-2014 à la CC du 1-7-1987, concernant les entreprises forestières et sylvicoles et les scieries – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Exploitations agricoles
– Alpes-de-Haute-Provence
Avenant salaires n° 18 du 16-1-2014 à la CC du 1-7-1998 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Aude, zone viticole
Avenant n° 40 du 22-1-2014 à la CC du 21-7-1998 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Bouches-du-Rhône
Avenants n° 48, 47 des 1-4-2014 et 14-3-2014 à la CC du 12-2-1986 – JO des 22 et 23-8-2014 – BO n° 2014-26, 24.
– Gard
Avenant n° 21 (salaires) du 17-1-2014 à la CC du 1-4-2003 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-12.
– Hérault
Avenant n° 177 du 19-11-2012 à la CC du 28-2-1952 – JO du 6-8-2014 – BO n° 2014-16.
– Lot
Avenant n° 145 du 16-1-2014 à la CC du 6-5-1969 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Morbihan
Avenant n° 72 du 14-1-2014 à la CC du 21-5-1980 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Tarn-et-Garonne
Avenant n° 88 (salaires) du 27-1-2014 à la CC du 21-12-1977 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vaucluse
Avenants nos 93 et 94 (salaires) du 10-1-2014 à la CC du 10-2-1981 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
 
Exploitations et entreprises agricoles
– Alsace
Avenant salaires n° 11 du 13-1-2014 à la CC du 14-2-2008 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Ardennes
Avenant salaires n° 88 du 28-1-2014 et avenant n° 89 du 28-1-2014 à la CC du 22-10-1980 – JO des 19-6 et 23-8--2014 – BO n° 2014-15 et 29.
– Puy-de-Dôme
Avenant salaires n° 93 du 8-1-2014 à la CC 25-10-1978 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Exploitations forestières
– Basse-Normandie, propriétaires forestiers sylviculteurs de l’Orne
Avenant salaires n° 63 du 10-1-2014 à la CC du 18-7-1977 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Pays de la Loire
Avenant n° 43 du 26-2-2014 à la CC du 2-7-1985 – JO du 31-7-2014 – BO n° 2014-16.
 
Exploitations maraîchères
– Sarthe
Avenant salaires n° 82 du 15-1-2014 à la CC du 25-4-1974 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Seine-Maritime
Avenant salaires n° 6 du 28-1-2014 à la CC du 5-6-2007 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Vendée
Avenant salaires n° 88 du 27-2-2014 à la CC du 28-2-1968 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Exploitations et entreprises sylvicoles
– Pays-de-la Loire
Avenant salaires n° 32 du 10-3-2014 à la CC du 10-2-1987 - JO du 19-6-2014, BO n° 2014-15.
 
Exploitations agricoles et horticoles
– Pyrénées-Atlantiques
Avenant n° 45 du 11-2-2014 à la CC du 18-11-1985 – JO du 6-8-2014 – BO n° 2014-13.
 
Horticulture
– Eure-et-Loir
Avenant n° 73 (salaires) du 7-2-2014 à la CC du 24-6-1969 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Finistère
Avenant n° 34 du 28-3-2014 à la CC du 21-11-1985 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-27.
– Loire-Atlantique
Avenant salaires n° 78 du 6-3-2014 à la CC du 3-11-1971 – JO du 11-7-2014- BO n° 2014-24.
– Orne
Avenant salaires n° 61 du 8-1-2014 à la CC du 24-9-1969 – JO du 19-6-2014- BO n° 2014-15.
– Sarthe
Avenant salaires n° 66 du 17-1-2014 à la CC du 31-5-1974 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vendée
Avenant salaires n° 82 du 27-2-2014 à la CC du 28-1-1969 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Polyculture et élevage
– Aveyron
Avenants n° 68 et 32 (salaires) du 12-3-2014 à la CC du 11-12-1981 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Cantal
Avenant n° 76 du 28-1-2014 à la CC du 5-1-1978 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Eure-et-Loir
Avenant n° 62 (salaires) du 7-2-2014 à la CC du 27-6-1983 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Eure
Avenant n° 53 (salaires) du 13-2-2014 à la CC du 28-6-1985 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Indre
Avenant n° 103 (salaires) du 4-3-2014 à la CC du 15-10-1969 - JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Meurthe-et-Moselle
Avenant salaires n° 87 du 11-2-2014 à la CC du 29-4-1977 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Meuse
Avenant salaires n° 143 du 11-2-2014 à la CC du 28-9-1967 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Moselle
Avenant salaires n° 45 du 11-2-2014 à la CC du 17-5-1977 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Oise
Avenant n° 135 (salaires) du 22-4-2014 à la CC du 29-7-1963 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
– Orne
Avenant n° 97 (salaires) du 10-1-2014 à la CC du 20-7-1977 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Seine-Maritime
Avenant n° 53 (salaires) du 21-1-2014 à la CC du 28-2-1983 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vosges
Avenant n° 124 du 11-2-2014 à la CC du 14-4-1969 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Polyculture et viticulture
– Sarthe
Avenant salaires n° 79 du 14-1-2014 à la CC du 12-2-1974 – JO du 19-6-2014 – BO n° 2014-15.
– Vendée
Avenant salaires n° 66 du 27-2-2014 à la CC du 21-12-1982 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
Production agricole
– Calvados
Avenant n° 2 du 4-3-2014 à l’accord frais de santé du 18-6-2009 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-27.
 
Salariés agricoles
– Champagne-Ardenne
Avenant n° 2 du 22-1-2014 à l’accord frais de santé du 3-7-2009 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Franche-Comté
Avenant n° 5 du 31-1-2014 à l’accord de prévoyance du 25-9-1998 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Hautes-Alpes
Avenant n° 1 du 3-4-2014 à l’accord de prévoyance du 19-6-2009 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Lorraine
Avenant n° 1 du 10-10-2013 à l’accord de prévoyance du 29-6-2011 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Vendée
Avenant n° 2 du 27-2-2014 à l’accord frais de santé du 22-6-2009 – JO du 23-8-2014 – BO n° 2014-27.
 
Scieries agricoles
– Franche-Comté
Avenant n° 1 du 22-11-2013 à l’accord frais de santé du 4-9-2009 – JO du 22-8-2014 – BO n° 2014-26.
– Lorraine, Alsace
Avenant n° 33 (salaires) du 13-2-2014 à la CC du 7-6-1988 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
Avenant n° 32 du 3-12-2013 à la CC du 7-6-1988 – JO du 1-8--2014 – BO n° 2014-16.
– Rhône-Alpes, sauf Loire
Avenant n° 30 du 21-11-2013 à la CC du 27-6-1988 – JO du 1-8-2014 – BO n° 2014-16.
Avenant n° 31 du 21-11-2013 à la CC du 27-6-1988 – JO du 8-8-2014 – BO n° 2014-16.
 
Travaux agricoles et ruraux
– Basse-Normandie
Avenant n° 56 (salaires) du 9-1-2014 à la CC du 19-12-1989 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-08.
– Haute-Normandie
Avenant n° 53 du 16-1-2014 à la CC du 3-7-1970 – JO du 14-8-2014 – BO n° 2014-16.
– Seine-Maritime et Eure
Avenant n° 54 (salaires) du 16-1-2014 à la CC du 3-7-1970 – JO du 11-7-2014 – BO n° 2014-24.
 
2 La prévoyance des cadres agricoles est actualisée
 
Premier texte signé depuis l’avenant de révision 45 du 29 novembre 2011, rendu obligatoire le 2 juin 2012, un avenant 46 à la convention collective de 1952 aménage le régime de protection sociale des ingénieurs et cadres de la production agricole.
Ce texte a été signé à l’unanimité le 22 janvier 2014. Il porte notamment sur les cotisations, sur la portabilité et sur les valeurs relatives à la rente éducation et la retraite supplémentaire.
Il a été étendu le 30 juillet 2014, sans réserve ni exclusion.
 
LE CHAMP D’APPLICATION
 
Le caractère professionnel du régime
La CCN de prévoyance des ingénieurs et cadres d’entreprises agricoles institue un « régime global de protection sociale permettant de garantir aux intéressés des prestations de retraite et de prévoyance ». Même si la nécessité de garantir la pérennité du régime de retraite a amené les partenaires sociaux à demander l’intégration de celui-ci à la compensation Agirc-Arrco, le caractère professionnel du régime est conservé.
 
Des bénéficiaires relevant du régime Agirc
La caisse de prévoyance des cadres d’entreprises agricoles (CPCEA) assure la gestion du régime. Celui-ci s’applique obligatoirement, sans condition d’ancienneté. Le régime est financé par des cotisations obligatoires de l’employeur et du salarié.
 
Trois types de garanties
Le régime assure le financement de garanties de prévoyance, y compris une retraite supplémentaire et une assurance complémentaire santé. En principe les résultats financiers du régime doivent être appréciés globalement. Mais les partenaires sociaux gardent la possibilité de ne réviser que l’une ou l’autre de ces garanties.
À NOTER : La couverture prévoyance couvre l’incapacité temporaire de travail. L’indemnité journalière, servie en complément de celle du régime de base est versée à partir du huitième jour d’arrêt de travail en cas de maladie ou d’accident de la vie privée, dès le premier jour en cas d’accident du travail, de maladie professionnelle ou de maternité. Son montant est de 25 % de la fraction du salaire brut inférieure ou égale au plafond de sécurité sociale, 70 % de la fraction du salaire au-delà.
 
LES MODIFICATIONS DE 2014 ÉTENDUES
 
Le financement du régime
L’avenant 46, étendu le 30 juillet, modifie l’article 4.2 de la CC de 1952 relatif aux taux de cotisation. Il précise s’appliquer au 1er janvier 2014, s’agissant de la prise en compte de l’augmentation du taux de la cotisation Agirc et au début du trimestre civil suivant son extension pour les autres dispositions. La cotisation de retraite complémentaire sur les tranches B et C passe à 16,34 % (10,14 % pour la part employeur, 6,20 % pour le salarié). La cotisation, qui assure le financement de lagarantie complémentaire santé, financée par une cotisation mensuelle, passe à129 € (94 € en Alsace-Moselle).
À NOTER : L’avenant 46 traite des dispenses d’affiliation. À ce titre, peuvent notamment refuser l’assurance frais de santé et donc n’adhérer que partiellement au régime, les salariés en CDD et apprentis au contrat de travail d’une durée de moins de 12 mois, tout comme les salariés en CDD et apprentis en CDD d’au moins 12 mois qui justifient d’une couverture individuelle souscrite par ailleurs, et les salariés à temps partiel et apprentis dont la cotisation atteint ou excède 10 % de la rémunération.
 
Les prestations du régime
L’avenant 46 modifie les tableaux de remboursements de la garantie frais de santé, notamment pour les mettre en conformité avec la classification commune des actes médicaux (CCAM). Il fixe le point servant au calcul de la rente d’éducation à 0,2917 €, le salaire de référence servant au calcul du nombre de points de retraite supplémentaire, acquis dans l’année, à 6,4882 € pour 2014. Il fixe également le point de retraite supplémentaire à 0,3309 €.
À NOTER : L’avenant étendu rappelle que tous les salariés affiliés au régime de la CC de 1952 bénéficient des dispositions légales organisant la portabilité des garanties de prévoyance et de frais de santé en cas de cessation du contrat de travail, qui est prise en charge par l’assurance chômage.
 
3 La prévoyance des non-cadres du paysage actualisée
 
Les partenaires sociaux des entreprises du paysage, sauf la CGT, ont conclu un avenant 13, le 22 mai 2014, visant à préserver le régime unique de prévoyance et frais de santé institué par la CCN du 10 octobre 2008 au bénéfice des ouvriers et des employés de la branche. Cet avenant, dont la procédure d’extension a été lancée le 1er juillet, prévoit d’entrer en application le 1er janvier 2015. Sa négociation s’est accompagnée d’une procédure de mise en concurrence des organismes assureurs, dont les signataires affirment la transparence
 
UN ASSUREUR RECOMMANDABLE
 
La recommandation d’Agri-Prévoyance
L’avenant 13 indique que la couverture des risques prévoyance et frais de santé des salariés ouvriers et employés relevant de la CCN du 10 octobre 2008 « est fixée dans le cadre d’un « régime unique et indissociable » dont l’organisme assureur recommandé par les signataires est Agri-Prévoyance. Il ajoute que l’organisme assureur ne peut refuser l’adhésion d’une entreprise relevant du champ de la CCN, au titre du régime unique et indissociable. L’organisme assureur est également tenu d’appliquer le tarif unique dans les conditions et modalités fixées par les partenaires sociaux, en offrant les garanties fixées par accord.
 
La possibilité d’actions de solidarité
Les signataires soulignent que grâce à la mutualisation, que rend possible le suivi de la recommandation, « les salariés en difficulté sociale, professionnelle ou matérielle peuvent bénéficier des prestations présentant un degré élevé de solidarité, notamment au titre des droits non contributifs ». Ainsi, la garantie santé estmaintenue sans contrepartie de cotisation au profit des salariés en arrêt de travail à partir d’une absence d’un mois civil complet et pendant toute la période d’arrêt indemnisée par le régime de base obligatoire. Elle est aussi maintenue sans contrepartie de cotisation aux ayants droit d’un salarié décédé jusqu’à la fin des trois mois civils suivant le décès. Enfin, souligne l’avenant, les assurés « peuvent bénéficier de l’action sociale de l’organisme assureur recommandé ».
 
LE FINANCEMENT DU RÉGIME
 
Les salariés concernés
L’avenant 13 précise que le régime de prévoyance et de frais de santé bénéficie aux ouvriers et employés, qui ne relèvent pas des articles 4, 4bis et 36 de l’annexe 1 de la convention collective nationale de retraite et de prévoyance des cadres, du 14 mars 1947.
Les cotisations incapacité, invalidité, décès
Les cotisations finançant les garanties incapacité, invalidité et décès sont fixées au1er janvier 2015. Le taux contractuel est fixé à 1,49 % du salaire, dont 0,96 % à la charge de l’employeur et 0,53 % à la charge du salarié, selon l’affectation suivante :
– Mensualisation : 0,31 % à la charge de l’employeur ;
– Incapacité de travail : 0,47 % à la charge du salarié ;
– Invalidité : 0,29 %, dont 0,26 % à la charge de l’employeur et 0,03 % à la charge du salarié ;
– Décès : 0,24 %, dont 0,21 % à la charge de l’employeur et 0,03 % à la charge du salarié ;
– Assurance des charges sociales patronales : 0,18 % à la charge de l’employeur.
 
La cotisation garantie frais de santé
La cotisation finançant la garantie frais de santé est fixée mensuellement et en euros.
Au 1er janvier 2015, elle est de 46,58 € (23,29 € aussi bien pour la part patronale que pour la part salariale), sauf en Alsace Moselle (cotisation de 33,07 €, dont 16,54 € pour la part patronale et 16,53 € pour la part salariale).
 

·        Le point sur le certificat de travail

 
Depuis le 1er juin 2014, dans le certificat de travail délivré en cas de rupture du contrat de travail, l’employeur a l’obligation de signaler au salarié qu’il bénéficie, à titre gratuit, du maintien des garanties frais de santé applicables dans l’entreprise.
L’entrée en vigueur de cette disposition nous donne l’occasion de faire un point sur le certificat de travail. Dans quels cas faut-il remettre au salarié ce document ? Comment le rédiger ? Que risque l’employeur qui ne se soumet pas à cette formalité ? Réponses dans ce dossier pratique.
 
1 Dans quels cas faut-il délivrer un certificat de travail ?
 
OBLIGATION DE L’EMPLOYEURLORS DE LA RUPTURE DU CONTRAT
 
À l’expiration du contrat de travail, l’employeur doit remettre au salarié un certificat de travail qui témoigne de son activité au sein de l’entreprise.
Cette obligation s’impose quels que soient les motifs de la rupture (licenciement, y compris pour faute grave ou faute lourde, démission, fin de CDD, départ en retraite, etc.) et quelle que soit la durée du contrat(C. trav., art. L. 1234-19).
L’employeur est tenu de délivrer ce document même en cas de nullité du contrat(Cass.soc., 26 janvier 1983, n° 80-41.676
 au sujet d’un travailleur étranger embauché sans titre de séjour).