mardi 28 octobre 2014

Travail du Dimanche

Notre  position reste inchangée concernant le Travail du Dimanche: l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique y est totalement  opposée.
 
 
Pourquoi ?
 
Tout d’abord pour défendre le cadre de vie des salariés et de la vie associative dans notre ville. Ensuite, l’argument économique ne tient pas. Comment considérer en période de crise que les consommateurs auraient un pouvoir d'achat, un pour la semaine, l’autre pour le dimanche ? Rappelons que les horaires de la semaine sont déjà suffisamment larges, sans compter les achats sur site internet de certaines enseignes. Enfin, les éventuels volontaires, à supposer qu’ils le soient vraiment, sont souvent des précaires ou étudiants, qui n’ont pas d’autres solutions pour arrondir leurs fins de mois.
Nous tenons aussi à rappeler que l'ouverture dominicale risque aussi d'aider à l'augmentation des impôts locaux. En effet, ouvrir les commerces du Centre Ville va obliger à déployer des services publics qui ont un coût. Coût qui sera reporté sur les impôts locaux.
 
La CFTC de  Loire-Atlantique n'est pas pour signer un accord interprofessionnel départemental sur le travail du dimanche et des jours fériés afin de régler définitivement la question.


dimanche 19 octobre 2014

Marx, la recette de la lutte des classes - ARTE

Ricardo, prophète du libre-échange - ARTE

Smith, les moutons et le salariat - ARTE

La préhistoire du capitalisme - ARTE

Communiqué de presse CFTC 44

« Laurence Garnier en a rêvé, Johanna Rolland l’a fait .»
Les 24 maires de l’agglomération nantaise se sont prononcés sur un vœu vendredi 17 octobre dernier au Conseil communautaire, permettant d’autoriser l’ouverture des commerces les deux dimanches avant Noël entre 14  heures et 19 heures. Ce vœu précise aussi qu’un accord devra être trouvé entre les organisations syndicales et les patrons  pour que les magasins puissent ouvrir leurs rideaux.
Une brèche dans la position stricte auparavant tenue par Jean-Marc Ayrault et Patrick Rimbert.
Pour l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, le Rubicon a été franchi par Johanna Rolland et même pire, le Cheval de Troie de la Grande Distribution va pouvoir s’engouffrer dans cette porte ouverte dans les prochains mois pour faire pression sur les élu(e)s pour que cette décision s’élargisse au détriment des salarié(e)s du commerce.
Lors de la campagne des municipales, la candidate de l’UMP Laurence Garnier en a rêvé, aujourd’hui, Johanna Rolland, tout en maintenant son opposition à la généralisation  du travail dominical, l’a fait.
L’Union Départementale CFTC de Loire- Atlantique regrette cette décision. Elle réitère avec force son opposition à l’ouverture des commerces le dimanche, même dans un texte très encadré excluant volontairement les galeries marchandes. Nous rappelons que travailler le dimanche n’est pas une nécessité.

L’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique participera à la table ronde organisée par la CCI et souhaite aussi que Nantes Métropole supervise un rencontre entre les organisations syndicales et patronales sur cet épineux dossier.

samedi 18 octobre 2014

lundi 13 octobre 2014

La CFTC : le syndicalisme à visage humain.

Il m'arrive très souvent de part ma formation universitaire de jeter un coup d'œil sur les manuels d'Histoire. Je fais toujours  le même constat depuis des années: l'enseignement de l'Histoire du mouvement syndical dans notre pays fait toujours la part belle au syndicalisme dit révolutionnaire. 
J'ai beaucoup de respect pour les combats menés par le syndicalisme révolutionnaire dans l'amélioration des conditions de travail des ouvriers, mais je voudrais seulement dire qu'il ne fut pas le seul à mener ce combat. Le mouvement ouvrier est très souvent présenté comme associé au mouvement socialiste. Certes, il le fut dans une certaine mesure. 

On oublie trop souvent dans ces ouvrages d'expliquer qu'il y a eu un autre type de syndicalisme qui fut non conformiste  face à une dominante révolutionnaire.
C'est celui qu'incarne la CFTC depuis toujours. En optant pour le réformisme tout au long de son Histoire, la CFTC  a toujours su faire la distinction et en toutes circonstances entre ses responsabilités d'organisation syndicale, ayant pour rôle la défense des intérêts professionnels, sociaux et économiques des salariés et les responsabilités des partis et formations politiques. 

Les principes que nous défendons s'appellent : tolérance, dignité, autonomie, respect, refus des injustices et des inégalités, concertation plutôt que conflit (si possible). A la différence d’autres syndicats, nous ne pratiquons pas la lutte des classes. Nous sommes persuadés qu'une attitude d'opposition et de critique systématique sur le long terme ne crée pas de valeur et n'apporte pas de crédibilité. Nous sommes conscients des risques économiques et humains qui nourrissent les pessimismes, mais ces risques nous motivent à agir de façon constructive. Nos positions stratégiques continueront donc de se décider dossier par dossier, Nous voulons la réussite de l'entreprise : celle-ci est inséparable de l'épanouissement de ses salarié(e)s et de la satisfaction des clients.
En cette veille d’élections professionnelles dans les trois fonctions  publiques, il est bon de rappeler que la CFTC a l'ambition de répondre efficacement aux interrogations qui lui sont posées sur l'organisation du travail, la place des femmes et des hommes dans le secteur public, ainsi que sur ses mutations économiques.
Alors que les idéologies de lutte des classes s'effondrent au profit de la lutte des places, la CFTC défend partout le syndicalisme à visage humain. Mettre l'économie au service de l'Homme, alors que c'est actuellement l'inverse, et répondre dans la mesure du possible aux défis qui nous sont posés par des propositions concrètes et imaginatives qui aboutissent à des résultats visibles : négociation et concertation d'abord.

La CFTC, totalement indépendante, est garantie sans coloration politique ni religieuse. Le second C de son nom (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) indique simplement son attachement à des valeurs morales élevées c'est donc naturellement aussi le C de Citoyen.

mardi 7 octobre 2014

Edito Pascale Coton

LES FAMILLES ENCORE PÉNALISÉES !

7 octobre 2014
L'édito de Pascale Coton pour
La Lettre confédérale CFTC 1469
Fausse bonne idée ou hypocrisie ? Quand on analyse le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) présenté en ce début de semaine et qu’on essaie de comprendre les explications alambiquées de la secrétaire d’État chargée du dossier, on est en droit de s’interroger sur les véritables intentions du gouvernement, notamment au regard de deux mesures phares de ce texte.
 
La première concerne la réduction de trois ans à dix-huit mois de la durée du congé parental. Certes, dans l’absolu, la durée du congé parental demeure de trois ans, mais elle doit être également répartie entre la mère et le père de l’enfant. Il s’agit, nous dit-on, de permettre à la femme de ne pas rester trop longtemps éloignée du monde du travail. L’intention est louable !
 
Les statistiques montrent, en effet, que les femmes mettent trop souvent leur vie professionnelle entre parenthèses pour s’occuper de leurs enfants. Mais, dans la vraie vie, la raison qui pousse les femmes à prendre un congé parental, c’est que leurs salaires sont, en moyenne, de 20 % inférieurs à ceux des hommes.
 
Je propose donc que cette mesure soit reportée jusqu’à ce qu’une véritable égalité salariale soit imposée entre les femmes et les hommes. On pourra alors juger des véritables intentions du gouvernement : favoriser la parité ou réaliser des économies sur le dos des familles. Pour favoriser le retour à l’emploi des femmes et la conciliation des temps de vie, la CFTC estime qu’il serait plus utile de développer l’offre d’accueil des jeunes enfants.

Seconde mesure emblématique de ce PLFSS : la division par trois de la prime de naissance à partir du deuxième enfant, au motif qu’il coûterait moins cher que le premier. Alors, là, on frise carrément la mauvaise foi ! D’abord, parce que ce n’est pas au gouvernement de juger de ce que les ménages font de cette prime. Ensuite, parce que, dans ces conditions, il faudrait tripler la prime de naissance pour un troisième enfant : son arrivée obligeant, souvent, à un surcroît des dépenses d’équipement…
 
Pascale Coton,
Secrétaire Générale

lundi 6 octobre 2014

Emploioutai - Les Guignols de l'Info

Communiqué CFTC

DECLARATION DE LA CFTC RELATIVE AU PLFSS 2015

3 octobre 2014
Le PLFSS vient alourdir les efforts déjà demandés aux familles

Dans le cadre du PLFSS 2015, la CFTC fait ce jour, sa déclaration au Conseil d'administration de la CNAF. Pour la CFTC, ce PLFSS vient alourdir considérablement les efforts déjà demandés aux familles.

Elle ne cesse de rappeler que la branche Famille est plus que de raison mise à contribution depuis de nombreuses années pour contribuer à la baisse du déficit public. Comme indiqué en début de semaine, la CFTC ne saurait accepter que le gouvernement continue à « grappiller » et faire des économies sur le dos des familles. 

Pour cette raison et compte tenu de l'appréciation générale portée sur ce texte, la CFTC émet un vote défavorable sur ce projet.

Au-delà de ce vote, parce qu'elle ne peut accepter de voir la Famille ainsi mise à mal, la CFTC adresse deux demandes solennelles au gouvernement : qu'il renonce à décaler la majoration des allocations familiales de 14 à 16 ans et qu'il n'applique pas la réduction de la prime à la naissance pour le deuxième enfant.

Cliquez ici pour accéder à la déclaration complète de la CFTC relative au PLFSS 2015