dimanche 27 décembre 2015

Edito de décembre 2015


2016 : faire du neuf.

8 Français sur 10 considèrent 2015 comme mauvaise pour la France. Il est clair que l’année écoulée a été plus que sévère : attentats, une croissance en berne, un chômage qui ne baisse pas (au plus haut depuis 1997), le manque de renouveau de la part de tous nos dirigeants. Ce climat vicié empoisonne l’air de notre pays.

Cependant, la fin d’année 2015 a été marquée par quelques signaux positifs : le prix des carburants a baissé, l’accord à l’arraché de la COP21 est une excellente nouvelle dont on aurait bien tort de ne pas se réjouir. Il peut montrer la voie du renouveau.

Pour la CFTC de Loire-Atlantique, l’année 2016 doit nous permettre de mieux rebondir en osant faire du neuf.  Il faut oser le neuf, car il n’y a pas de fatalité dans tous les domaines. Face au défi de la représentativité de 2017,  plus qu’une nécessité, c’est un impératif.

Nous devons faire du neuf en osant intégrer le plus rapidement les jeunes adhérent(e)s dans nos bureaux et conseils. Nous l’avons fait lors de notre dernier Congrès qui s’est tenu en avril  dernier. La CFTC de Loire-Atlantique a dans son conseil des jeunes hommes et femmes, qui ont eu l’audace  de nous rejoindre dans nos instances et qui seront la relève de demain. Notre futur passe par eux.

Nous devons aussi oser  intégrer  la jeunesse dans tous les organes du paritarisme. Nous devons penser à l’avenir de notre organisation syndicale en préparant nos jeunes militant (e)s à nous remplacer. Cela passe obligatoirement par le culot de leur donner leurs chances pour qu’ils ou elles puissent fourbir leurs armes et se confronter au dialogue social dans plusieurs domaines d’action. Nous devons avoir l’audace d’utiliser leur fougue, talent et surtout leur expérience acquis dans un monde du travail, de l’entreprise en pleine mutation.

Notre organisation syndicale doit aussi oser faire du neuf en étant une agitatrice d’idées novatrices dans le dialogue permanent avec le monde politique. Cela doit passer par un dialogue ferme dans nos convictions, constructif dans le respect et de vérité. Nous ne devons plus être des courroies de transmission du politique (souvent déconnecté) vers le monde des entreprises.

Nous devons faire du neuf en adaptant notre syndicalisme face aux mouvements de fonds qui sont en cours. Nous ne devons plus subir les évènements, mais devenir des donneurs d’alerte. Nous devons donc faire d’avantage pour les salarié(e)s, en défendant leurs intérêts matériels et moraux, mais aussi dans un Nouveau Contrat Social  qui tient compte de leurs différents temps de vie sur le plan professionnel, familial et personnel. Cela passera obligatoirement par une remise à jour permanente de nos logiciels de pensée qui devra toujours tenir compte des attentes des travailleurs en les intégrant dans les modalités de négociation avec le patronat.

Dans quelques jours, vous serez tous et toutes à tourner la page de l’année 2015. Je vous souhaite donc tous mes vœux pour l’année qui va bientôt débuter. Qu’elle vous apporte joie et bonheur.

jeudi 24 décembre 2015

Voeux de Fin d'Année

L’ année 2015 touche bientôt à sa fin. L’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique vous souhaite à tous et à toutes de Bonnes Fêtes de Noël  et une Bonne et Heureuse Année 2016 ainsi qu’à vos proches.

Alix Sébastien

Président  de l’Union Départementale CFTC 44 

jeudi 17 décembre 2015

Les Patrons Flingueurs sur RDE

http://laradiodesentreprises.com/broadcast/132998-la-formation-arme-miracle-contre-le-chomage-#

Le plateau sera composé de : 
-          Grégory Thibord, Dirigeant d'e l'agence de conseil en communication et marketing Actance
-          Sébastien Alix, Président de la CFTC de Loire-Atlantique, en studio.

 L’animation de l’émission sera assurée par Simon Janvier.


Les sujets du jour 

1)      La formation, arme miracle contre le chômage de masse ?
-          Le poids du chômage a joué un rôle prépondérant dans les orientations des votes lors des élections régionales, notamment dans des régions qui y sont fortement exposées, comme le Nord Pas de Calais et la Lorraine. Plus que jamais le chômage s’invite donc dans les prises de position politiques suivant ce scrutin.
-          Sur ce volet,  Manuel Valls veut reprendre la main. Son arme secrète ? L’annonce d’un plan massif dédié à la formation des chômeurs.
-          Même si les contours de ce plan restent à préciser, on peut d’ores et déjà s’interroger sur sa pertinence. Avez-vous déjà vous-même, ou vu des entreprises, ne pas recruter faute de disposer de profils suffisamment formés ? Pensez-vous que le problème de la formation touche plus certains secteurs que d’autres ?
-          Pensez-vous que la formation soit le premier facteur essentiel pour lutter contre le chômage ? Ne voyez-vous pas d’autres raisons qui expliquent la montée en régime du nombre de demandeurs d’emplois ? Et si oui, comment pourrait-on les résoudre ? Ne risque-t-on pas de se retrouver avec des chômeur « d’élite » qui risquent tout autant de rester à l’écart de l’emploi ?
-          Qui dit formation dit « temps de formation » : la méthode Valls est-elle adaptée à des résultats rapides pour redresser le marché de l’emploi ?
-          Pensez-vous que les dispositifs de formation sont aujourd’hui adaptés pour remettre les gens sur le marché du travail ? Faut-il en inventer de nouveau ? Correspondent-ils au besoin des entreprises ?
-          Un plan massif de formation, cela se finance ? Pensez-vous que l’Etat soit réellement en mesure de le financer sans se mettre dans le rouge ? Et si oui, le jeu en vaut-il la chandelle ?


2)      Patrons au boulot du rouleau ?
-          En cette fin d’année, de nombreux patrons sont dans le rouge, et on a jamais entendu autant parler du concept de burn-out. Nos patrons sont-ils donc sur le point de craquer ?
-          Observez-vous cette montée de la fatigue professionnelle chez vous, dans votre entourage ? Pensez-vous que les patrons sont plus soumis au risque de burn-out que leurs salariés ? Et si oui, pourquoi ?
-          Estimez-vous que les patrons soient suffisamment sensibilisés au risque de burn out ? Les organisations patronales jouent-elles leur jeu ? Faut-il lancer un programme national de prévention, voire même ancrer la lutte contre le burn out dans les textes, à l’image de ce qui a été fait pour la prévention des risques psycho-sociaux pour les salariés ?
-          Pensez-vous que le dialogue social, souvent très chronophage en raison d’un grand formalisme, qui est imposé dès le stade de PME aux entreprises vienne compliquer l’emploi du temps, et donc la fatigue des dirigeants ? Y-a-t’il un moyen d’alléger ce poids ?  
-          Quelles sont vos astuces personnelles pour lutter contre l’épuisement professionnel ?
-          Pensez-vous que l’épuisement professionnel soit le fruit d’une culture d’entreprise (performance, présence, etc.) qui est aujourd’hui dépassée et qui doit être réinventée ?

Vos souhaits pour 2016. Pas de coups de cœur ou de coups de gueule cette semaine, car c’est bientôt Noël. Alors, que souhaiteriez-vous voir se réaliser sur le plan économique l’an prochain ? Quelle mesure mettez-vous sur votre liste au Père-Noël 

lundi 16 novembre 2015

Communiqué CFTC 44 suite aux attentats du 13/11/2015


Après les attentats effroyables commis le 13  novembre  nuit à Paris, la CFTC de Loire-Atlantique  assure de sa solidarité toutes les personnes et leurs proches qui en ont été victimes.
En frappant indifféremment la population, en ciblant des lieux de culture, de sport ou tout simplement de loisirs et de rencontres amicales, fréquentés par beaucoup de jeunes, les terroristes envoient un message clair : c’est bien toute la société qui est aujourd’hui visée.
C’est pourquoi notre  mouvement syndical exprime son émotion mais assure aussi que rien ne saurait remettre en cause sa détermination à lutter contre toute les atteintes à la démocratie, à la paix et aux libertés.
 

dimanche 8 novembre 2015

Edito de novembre

INCORRIGIBLE CFTC !

En 2012, j’avais écrit dans un de mes premiers éditoriaux qu’une hirondelle ne faisait pas le printemps. Il est clair qu’après la rentrée sociale houleuse de ce début d’automne, nous pouvons qualifier notre organisation dincorrigible.

Incorrigible dans le département et surtout dans l’agglomération nantaise, où nous nous sommes une nouvelle fois opposés à l’ouverture dominicale des commerces de centre-ville les deux dimanches avant les fêtes de Noël. Une fois de plus, la Présidente de Nantes Métropole soutenue par le duo MEDEF –CFDT est passée en force en faisant fi de nos remarques sur cet épineux dossier. Pire, elle a cassé  irrémédiablement le modèle du dialogue social établi par son prédécesseur à la Mairie.

Surfer sur le net aide à mieux comprendre certaines choses. En matière de communication, la CFDT applique à  la lettre les principes de communication moderne basés sur l'adage que «  plus le mensonge est gros, plus ils le croiront ». Petite phrase dite en 1933 par un Ministre allemand de la Propagande dont je tais le nom. Je vous invite à cliquer sur le lien suivant et à lire l’encart consacré au cas nantais qui dépasse tout ce que l'on pourrait imaginer: https://www.cfdt.fr/portail/actualites/travail/ouverture-dominicale-le-temps-des-negociations-dans-le-commerce-srv1_320768

En tant que Président de l’UD CFTC 44, je persiste et signe en écrivant une nouvelle fois que cet accord scélérat est antisocial. J’ajoute même que la Présidente de Nantes Métropole est la digne héritière de l’Acte Unique Européen, entré en vigueur en juillet 1987, dû en grande partie à Jacques Delors. Sous le cache sexe d’un progrès social, qui doit améliorer la vie de tous et de toutes, nous assistons à une nouvelle déréglementation qui a plus ou moins long terme remet en cause la vie familiale et associative.

Incorrigible sur le plan national, en signant l’accord sur les retraites complémentaires, la CFTC a agi avec pragmatisme. Elle a surtout su prendre ses responsabilités. Notre organisation syndicale pense ainsi aux générations futures. Elle a fait le choix de négocier au mieux pour limiter le taux de l'abattement et protéger les plus fragiles, tout en assurant la pérennité des régimes de retraites complémentaires.

Sur la réforme du Code du Travail voulue par le gouvernement Valls, nous concevons l’utilité d’alléger ce code devenu indigeste et volumineux, mais nous veillerons  à ce que ce dégraissage ne se fasse pas avec un affaiblissement des droits des salarié(e)s.


A l’inverse de certaines organisations syndicales, qui  préfèrent mettre de l’huile sur le feu en bloquant tout dialogue social, la CFTC agit au nom du bien commun de tous et de toutes, elle restera combative, malgré les sarcasmes des uns et des autres, pour être efficace et performante.

mercredi 28 octobre 2015

Emission des Patrons Flingueurs sur RDE du 29/10/2015

Je débattrai demain en tant que Président de l'UD CFTC 44 demain à 14h30 sur la Radio Des Entreprises dans l'émission des Patrons Flingueurs avec Vincent Charpin, Président Medef 44
 
Le sujet du jour:

1 / Le chèque syndical proposé par Manuel Vallonne , bonne ou mauvaise idée ? ...
Face au problème de la représentativité des syndicats, Manuel Valls a relancé l’idée du chèque syndical … Qu’en pensez-vous ? Est-ce à l’entreprise de financer une adhésion syndicale ? Est-ce que ce n’est pas plutôt aux syndicats à attirer vers eux les salariés ? Est-ce que finalement le syndicalisme obligatoire ne serait pas la seule solution ? Plusieurs syndicats et organisations patronales opposés à ce chèque syndical, mais on fait comment alors ? Quelles propositions ?

2/  Coup de cœur et coups de gueule. Vos coups de cœur ou coup de gueule de la semaine, que cela touche à l’économie ou pas. Parlez-nous de ce qui vous a énervé ou au contraire réjoui

Nous n'irons pas à Canossa !

Nous n’irons pas à Canossa !


En nous invitant le 30 octobre prochain pour avoir une discussion concernant l’ouverture votée et actée par Nantes Métropole  des commerces du centre de Nantes les deux dimanches avant Noël, la CFTC de Loire-Atlantique n’ira pas à Canossa.

Nous considérons , qu’une nouvelle fois , il n’y a pas eu de dialogue social , ni de concertation globale sur cet épineux dossier et que les jeux sont déjà à nouveau faits.


En passant une nouvelle fois en force, le triumvirat CFDT, MEDEF, Nantes Métropole confirme qu’il est le digne héritier de la politique de déréglementation voulue par l’Acte Unique européen de Jacques Delors. Après avoir déréglementé les Hommes , les marchandises, on attaque et  touche à la vie familiale . Pour la CFTC de Loire-Atlantique, la Présidente de Nantes Métropole, malgré ses dénégations , la CFDT et le MEDEF appliquent une politique libérale néfaste pour les plus faibles. »

Les Patrons Flingueurs sur la Radio des Entreprises.

Demain , jeudi 29 octobre , je débattrai à nouveau dans l'émission des Patrons Flingueurs sur la Radio des Entreprises qui émet sur internet. Débat sans langue de bois et iconoclaste comme à son habitude. Si vous voulez écouter les émissions déjà diffusées pour vous faire une petite idée, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:http://laradiodesentreprises.com/emission/1-106-Les-patrons-flingueurs.

Je vous invite aussi à écouter cette radio, basée sur l'économie des pays de La Loire, pour suivre les évolutions dans les TPE-PME et avoir une vision globale de ce qui se passe sur le terrain.



samedi 24 octobre 2015

France 5 C dans l'air La CGT durcit le ton 15 octobre 2015



Le dialogue social se durcit en France. Le poids des syndicats diminuent dans la société, car pour beaucoup de salarié(e)s, ils ne les représentent  plus  dans leurs aspirations.  J'avais écrit dans un éditorial que la politique est le  boulet du syndicalisme français. C'est de plus en plus vrai.


Passage média - RTL - Pascale Coton - Retraites complémentaires - 17 octobre 2015 - vidéo dailymotion

Passage média - RTL - Pascale Coton - Retraites complémentaires - 17 octobre 2015 - vidéo dailymotion

BFM Business-Les décodeurs de l'éco-La conférence sociale -19-10-15


Je dis toujours qu'un bon syndicaliste est un syndicaliste bien formé qui comprend le monde socio-économique dans lequel il évolue. Il doit décoder, avoir plusieurs grilles de lecture. Sinon, il n'est pas compétent et perd en crédibilité.


lundi 12 octobre 2015

mardi 29 septembre 2015

Travail dominical avant Noël: Nantes Metropole, MEDEF, CFDT ou le trio infernal

Johanna Rolland , Maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole a déjà annoncé l'ouverture des commerces deux dimanches après-midi avant Noël , uniquement dans le centre-ville , comme l'an dernier. La CFTC de Loire-Atlantique s'y oppose une nouvelle fois.

Notre position sur cette question est assez connue dans les instances municipales et syndicales. Pour la CFTC, il est clair que ces ouvertures dominicales doivent faire l'objet d'un accord entre les organisations syndicales de salariés et les organisations syndicales patronales. 

A ce jour, la CFTC n'a toujours pas été conviée à des discussions sur ce dossier. Nous découvrons, avec colère , que le MEDEF et la CFDT, ont déjà entamé des discussions fort avancées sur l'ouverture de deux dimanches après-midi avant Noël . Soutenus par l'UNSA , la CFE-CGC  dans leur démarche .Un accord serait signé le 30 octobre prochain. 

La lecture de la presse locale nous apprend ceci: il n'y a pas d'unanimité du côté patronal. Le MEDEF ne revendique pas plus de dimanches, mais un périmètre élargi. En clair, les centres commerciaux périphériques, exclus l’an dernier, doivent pouvoir bénéficier des mêmes droits. L’Union Professionnelle Artisanale n’est pas de cet avis, qui craint que la foule de l’an dernier ne soit pas au rendez-vous dans le centre-ville si les grands centres commerciaux ouvrent. 

Côté syndical , la CFTC de Loire-Atlantique , la CGT, FO rappellent leur opposition à toute dérogation au repos dominical pour les salariés des commerces. Le droit au repos dominical est reconnu par le droit du travail depuis plus de 100 ans et constitue un repère pour la vie sociale, permettant aux salariés de bénéficier d’un jour de repos commun pour la vie en famille, avec les amis, pour participer à la vie associative ou citoyenne.Nous sommes soutenus dans cette opposition par la FSU et Solidaires.

Ces différents ont été abordés ce soir 29 septembre à la CCI de Nantes au cours d'une conférence qui réunissait le MEDEF,la CFDT et l'UNSA. Nous n'étions pas invités. Drôle de conception du dialogue sociale.

samedi 26 septembre 2015

ZONES TOURISTIQUES INTERNATIONALES


24 septembre 2015 - Pantin
Une consultation dans la forme ?
Si la CFTC conçoit qu'il puisse y avoir un traitement particulier pour certaines zones atypiques (Champs-Elysées, Musée du Louvre...), elle déplore la parution des décrets d'application établissant les « zones touristiques internationales ». Outre le fait que certaines d'entre elles ne devraient pas bénéficier de ce statut, la CFTC déplore qu'aucune réponse n'ait été apportée aux trois questions de bon sens qu'elle avait posées à l'occasion de la consultation initiée avant parution de ces textes.

1) Silence sur les conséquences pour le commerce de proximité bordant les ZTI, notamment en banlieue et le contre coup mécanique sur l'emploi.

2) Silence, à la veille de COP 21, sur les conséquences environnementales des futures ouvertures. Rappelons que d'après l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie), un ménage faisant ses courses en grande surface - centres commerciaux consomme 30 fois plus d'énergie et émet 70 fois plus de CO² que le même ménage effectuant ses courses dans les commerces de proximité.

3) Silence sur les conséquences en termes de vie familiale et de réussite scolaire. Alors que l'on s'inquiète à juste titre, de voir les classes populaires et moyennes avoir de moins en moins accès aux études supérieures, quelles sont les répercussions sur le suivi scolaire des enfants dont les parents travaillent jusqu'à minuit ?

La CFTC rappelle qu'elle considère l'ouverture des commerces en nocturne et celle des grandes enseignes le dimanche, comme un vrai choix de société.Voulons-nous sauvegarder un temps où la consommation et la production sont entre parenthèses pour permettre la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle ou préférons-nous subir la dictature du profit de quelques-uns aux dépens du bien commun ?
 

lundi 21 septembre 2015

France 5 - C dans l'air - Macron chez les patrons, PS en ébullition - ...

Les déclarations récentes de Emmanuel Macron envisagent l'arrivée d'une Loi Macron 2. L'homme des timides ouvertures ou l'homme d'une nouvelle économie politique est branché sur l'économie réelle. Il est à suivre, car le Ministre de l'Economie est le futur Tony Blair français. Ces propos n'engagent que leur auteur.

mercredi 9 septembre 2015

Communiqué de presse confédéral

RÉFORME DU DROIT DU TRAVAIL
 

UNE NOUVELLE OPPORTUNITÉ DE DYNAMISER LE DIALOGUE SOCIAL AU SERVICE DE L'EMPLOI
 
La CFTC accueille avec un esprit d'ouverture les annonces faites hier par le Président de la République concernant la réforme du droit du travail. Si l'objectif visé consiste à accélérer l'embauche, pérenniser l'emploi existant et consolider la compétitivité au moyen d'un droit plus adapté à la réalité des entreprises et sans que cela se fasse au détriment des salariés, alors la CFTC sera force de proposition. Syndicat de construction sociale, elle voit dans le renforcement de la négociation collective de branche et d'entreprise la concrétisation du principe de subsidiarité indissociable de son histoire et de ses valeurs.

L'élargissement des possibilités de déroger par la négociation à la règle devra cependant s'inscriredans un cadre dont les piliers ne sauraient être négociables. Parmi ces piliers, la durée légale du travail, le SMIC ou encore les règles d'ordre public en matière de sécurité et de santé au travail qui relèvent des principes constitutionnels. Plus largement, c'est aussi à l'ensemble des normes internationales qu'il ne saurait être question de déroger. En termes de méthode, les accords dérogatoires de branche, comme d'entreprise, devront nécessairement être majoritaires, c'est-à-dire signés par une ou plusieurs organisations syndicales ayant obtenu plus de 50 % des voix aux élections d'entreprise.

La notion même de dérogation suppose la préexistence de règles. Si, de ce point de vue, la CFTC conçoit l'utilité d'alléger le Code du travail, elle veillera à ce qu'« allègement » ne rime pas avec « affaiblissement ». Loin d'affaiblir les droits des salariés, la CFTC voit dans le renforcement de la négociation collective de branche et d'entreprise, l'occasion de dynamiser le dialogue social au bénéfice des salariés. Ainsi et quel que soit le niveau de négociation, toute nouvelle dérogation à la norme supérieure devra trouver sa compensation dont la nature et l'objet varieront selon les spécificités de branches, d'entreprises et selon leur dynamique sociale. Il peut s'agir d'embauches, de consolidation de droits existants (formation, prévoyance...) ou encore de droits nouveaux. Le premier de ces droits nouveaux pourrait d'ailleurs figurer dans le futur projet de loi.

La CFTC préconise ainsi une provision pour sécurisation sociale. En contrepartie des nouvelles possibilités de déroger à la norme supérieure par accord et dans la limite des droits fondamentaux, il s'agirait pour les entreprises de provisionner le risque que ces mêmes dérogations peuvent occasionner pour l'emploi (quantitativement et qualitativement). Cette provision conduisant à neutraliser financièrement ce risque, et à sécuriser socialement le parcours du salarié
.

lundi 7 septembre 2015

Edito de septembre


Vichy : petits arrangements entre amis.
Dans quelques semaines se tiendra dans cette bonne ville de Vichy le prochain Congrès Confédéral de la CFTC.
En tant que Président de l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, je tiens à vous donner à tous et à toutes les raisons qui me poussent à ne pas m’y rendre.
La CFTC, de par son Histoire, les idées et valeurs qu’elle défend, n’est pas une vieille dame d’un autre siècle. Malheureusement, certains de nos dirigeants confédéraux, vieillissants se complaisent dans l’ennui et souhaitent des tempêtes pour pouvoir garder leurs sièges avant le couperet de la représentativité de 2017. Beaucoup se voient déjà en haut de l’affiche et ne pensent qu’à une chose : rentrer à la Confédération ou bien y garder leurs places acquises à une époque bien lointaine. C’est leur choix et je ne les blâme aucunement. Pour certains, le syndicalisme, au départ, est une vocation et le reste. Pour d’autres avec le temps, il est devenu un métier. Ils se divertissent à régler de vieilles querelles et se délectent trop souvent dans une vision périmée apprise avant les changements brutaux imposés par le législateur et sa loi sur la représentativité syndicale du 20 août 2008.
En 2012, la CFTC a réussi à se maintenir dans le paysage syndical français. Nous avions réussi à exister et à imposer un certain équilibre en dehors des grandes centrales syndicales que sont la CGT et la CFDT. Ce maintien est le fruit du travail permanent effectué par nos adhérent(e)s, délégué(e)s du personnel et syndicaux. Travail proche de la réalité de terrain qui voit au quotidien les effets néfastes de la crise, et des décisions politiques qui fragilisent les plus faibles d’entre-nous. Hélas, beaucoup de nos dirigeants confédéraux ne peuvent le concevoir et ils n’hésitent pas à briser ceux ou celles qui de leurs propres autorités se mouillent, se font entendre, car ils ou elles leur font de l’ombre.
Beaucoup de choses sont entrain de changer. Notre société bouge et la majorité des salarié(e)s ne se retrouvent plus du tout dans les discours tenus par les syndicats. Nous vivons au pays des sans-voix que sont les chômeurs de longue durée, les jeunes dans une précarité permanente, les retraité(e)s avec de petites pensions, les femmes mères célibataires et immigré(e)s en situation régulière ou non. Sur le marché du travail, la concurrence est rude et rapidement vous êtes mis sur la touche, si vous n’êtes pas ou plus compétitifs.
En cette veille de Congrès Confédéral, je constate avec regret que certains confédéraux sont encore trop loin de la réalité. Ils vivent dans une bulle, ont donné à la Confédération un ton insupportable, se sont entourés de courtisans insolents, capricieux, très à cheval sur leurs préséances.
2017, c’est déjà demain.
De gros chantiers nous attendent, notamment les élections dans les TPE, la Loi Macron a été promulguée au Journal Officiel, et en tant que responsables syndicaux responsables, nous devons tout faire pour être les porte-paroles de ces sans-voix. Malencontreusement, je ne l’entends pas beaucoup en cette veille de Congrès Confédéral.
 

jeudi 3 septembre 2015

Élections professionnelles : les modifications apportées par la loi Macron


En tant que représentant du personnel, vous devez savoir ce que la loi n°015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques change pour les instances représentatives du personnel (IRP).

Il y a en effet du nouveau sur certains points concernant les élections professionnelles, les informations et consultation du CE, l'ordre du jour du CHSCT, le délit d'entrave. Également, un nouveau représentant des salariés est créé (le défenseur syndical).


1. Élections professionnelles 
a) Les décisions de l'autorité administrative relèvent de la compétence du juge judiciaire.
En matière d'élections professionnelles du comité d'entreprise et des délégués du personnel, il peut arriver que l'autorité administrative procède à certains changements dans le processus.
La Loi Macron vient préciser que, dans les cas suivants, la décision de l'autorité administrative relève de la compétence du juge judiciaire.
C'est le cas, en cas de contestation des décisions suivantes qu'a pu prendre l'autorité administrative concernant :
− la répartition entre les collèges électoraux des élections des délégués du personnel (Article L2314-11 du Code du travail) ou du comité d'entreprise (Article L2324-13 du Code du travail) ;
− les dérogations aux conditions d'ancienneté pour être électeur aux élections des délégués du personnel (Article L2314-20 du Code du travail) ou du comité d'entreprise (Article L2324-18 du Code du travail), notamment lorsque leur application aurait pour effet de réduire à moins des deux tiers de l'effectif le nombre de salariés remplissant ces conditions ou les dérogations ;
− les dérogations aux conditions d'ancienneté pour l'éligibilité lorsque l'application de ces dispositions conduirait à une réduction du nombre des candidats qui ne permettrait pas l'organisation normale des opérations électorales ;
− la reconnaissance du caractère d'établissement distinct concernant l'élection des délégués du personnel (Article L2314-31 du Code du travail) ;
− le nombre et la répartition des sièges entre les différents établissements et les différentes catégories aux élections professionnelles du CE (Article L2327-7 du Code du travail).
b) La transmission des procès-verbaux des élections.
La Loi du 6 août 2015 crée une obligation de transmission des Procès-Verbaux (CERFA) des élections à certaines organisations syndicales.
En effet, après la proclamation des résultats des élections professionnelles du comité d'entreprise ou des délégués du personnel, l'employeur transmet, dans les meilleurs délais, par tout moyen, une copie des procès-verbaux aux organisations syndicales de salariés qui ont présenté des listes de candidats aux scrutins concernés ainsi qu'à celles ayant participé à la négociation du protocole d'accord préélectoral (Articles L2314-24 et L2324-22 du Code du travail).

2. Transmission des informations nécessaires pour les informations et consultation du CE 
Afin de pouvoir formuler un avis motivé, le comité d'entreprise, outre les réponses motivées de l'employeur à ses propres observations, doit disposer d'informations précises écrites (Article L2323-4 du Code du travail).
Ces informations précises et écrites sont directement transmises par l'employeur (nouveauté créée par la loi Macron) ou sont mises à la disposition de l'instance dans la base de données économique et sociale (BDES).
Dès lors, une mise à disposition actualisée de la BDES vaut communication des rapports et informations au comité d'entreprise.
Les membres élus du CE peuvent, s'ils estiment ne pas disposer d'éléments suffisants, saisir le président du tribunal de grande instance (TGI) statuant en la forme des référés, pour qu'il ordonne la communication par l'employeur des éléments manquants. Le juge statue dans un délai de 8 jours.
Cette saisine n'a toutefois pas pour effet de prolonger le délai dont dispose le comité pour rendre son avis.

3. L'ordre du jour du CHSCT 
L'ordre du jour de chaque réunion du CHSCT est établi par le président et le secrétaire de l'instance (Article L4614-8 du Code du travail).
La Loi Macron précise que les consultations rendues obligatoires par une disposition législative ou réglementaire ou par un accord collectif de travail sont inscrites de plein droit à l'ordre du jour par le président ou le secrétaire.
Une fois élaboré, l'ordre du jour est transmis aux membres du comité et à l'inspecteur du travail.

4. Le défenseur syndical, un nouveau représentant des salariés 
La loi du 6 août 2015 crée désormais un nouveau représentant des salariés : le défenseur syndical.
Il exercera des fonctions d'assistance ou de représentation devant les Conseils de prud'hommes et les Cours d'appel en matière prud'homale (Article L1453-4 et suivants du Code du travail).

5. Un délit d'entrave redéfini 
Le délit d'entrave, qui permet de protéger les représentants du personnel, des abus de l'employeur, vient d'être remanié par la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances.
En effet, l'amende est augmentée tandis que le risque d'emprisonnement est largement amoindri, puisqu'il est supprimé dans certains cas.

C'est la rentrée !!!

Après des vacances bien méritées, le blog revient pour une nouvelle saison. Il ne faut pas aussi oublier la page Facebook UD CFTC 44 , qui elle, fonctionne à plein temps. 
Cette nouvelle saison débute avec la Loi Macron promulguée  au Journal Officiel le 17/08/2015. Sans oublier  en novembre , le Congrès Confédéral CFTC qui se tiendra à Vichy.
Sans oublier , plein d'autres événements économiques et sociaux à venir , mes éditoriaux.

mardi 4 août 2015

Pendant ce temps- là chez ATPC Orvault...

                                  
  La Direction de Peugeot-Citroën d‘Orvault a informé fin Juillet, les IRP ATPC
     de son respect du dialogue social ! 40 heures en tout depuis le 31 Mars 2015 !
                                        Suffisant selon la direction !
La CFDT et la CFTC dénoncent le Quantum d’heures
du dialogue social crédité par la direction !
19h44 seulement ! Cela ne fait pas beaucoup, le dialogue
social n’est pas présent dans l’entreprise!
30 minutes seulement par salarié ! Depuis le 31 Mars 2015.
L’information de la direction est Fausse !

La direction comptabilise toutes les réunions, hors réunions officielles  avec d’autres interlocuteurs, non décisionnaires ; autres que ; les vraies négociateurs que sont, le comité d’entreprise et les OS.

Le vrai dialogue social, est d’écouter et de négocier les revendications déjà en   possession  par la direction.

Le comité d’entreprise et les OS ont déjà déposés les revendications depuis le 1 Juin 2015,
                            Que cherche encore la direction, dans son plan unilatéral ?
À s’équilibrer encore avec des valeurs au minimum, pour représenter de nouveau son plan à l’administration de la DIRECCTE ?
Et cela sans négociations et  dialogue social !!
Le comité d’entreprise et les OS dénoncent encore une fois la procédure au minima, pour « un groupe qui est très bénéficiaire depuis les 6 premiers mois de l’année 2015 ».

Le Comité d’Entreprise et l’intersyndicale          CFDT/CFTC sont toujours au combat !

Contacts:
CFDT: Anthony BETTON – DS 06 81 52 41 62 i.dont.like.velizy@gmail.com
CFTC: Bruno LEFEZ – DS         07 83 15 23 49 atpc.orvault@gmail.com
             


  

dimanche 5 juillet 2015

INTERVENTION CFTC CESER PAYS DE LA LOIRE

CESER des Pays de la Loire
Session du  23 JUIN 2015

Budget Supplémentaire 2015 et Compte administratif 2014
Région des Pays de la Loire

 

Si dans sa forme les contours géographiques de la région Pays de la Loire resteront inchangés, dans le cadre de la réforme territoriale, c’est sans nul doute que le contexte de la loi NOTRE en pleine gestation, dessinera les capacités ou non, de la région à pouvoir agir.

Pour s’en convaincre, il suffit de parcourir Le chapitre 1er et les articles 2 et 3  de cette Loi , pour en comprendre les futures mécanismes sur le renforcement des responsabilités régionales, tant par un pouvoir réglementaire d’adaptation des lois à la région, que par un soutien accru au développement économique. 
  
En attendant c’est dans le cadre actuel du poids des normes, et des contraintes, aussi couteuses, que parfois incompréhensibles, que la Région Pays de la Loire, doit continuer à piloter.

Alors même, que les quelques leviers fiscaux tel la TICPE et Certificats d’immatriculations permettent des ajustements à la hausse grâce à une reprise timorée, dans le secteur de vente d’automobiles, et une légère hausse de consommation des carburants, malgré une baisse certaine de leur prix, que la Région Pays de la Loire inscris des recettes complémentaires.

Tous ses efforts, en particulier ceux priorisés  autour des financements d’investissement d’infrastructures actions de soutiens à l’économie (tel le bâtiment et les travaux publics), ceci permet à la région d’afficher une situation patrimoniale accrue de 7 % en 2014, tout en accroissant le volume de sa dette et l’allongement sa durée.

Si un certain nombre de transfert de charges permettent une baisse de la hausse du cout de fonctionnement, il permet en outre d’en affecter son montant d’épargne brute à l’investissement.

Force est de constater que la Région dans son pilotage actuel, doit rester  particulièrement prudente en cette période de turbulences, ou certains nuages d’orages (tel les cumulonimbus) pourraient s’accumuler.

La région pourrait être contrainte à une navigation dangereuse dans le cadre de la loi NOTRE bien que d’apparence calme, celle-ci bousculerait les équilibres, obligeant les Pays de la Loire à un atterrissage difficile.

Pour la CFTC, prendre de la hauteur, OUI, éviter un orage en plein vol OUI

Le groupe CFTC,  Approuve le projet d’avis.




 Bernard HERVAULT, Marc de JACQUELOT, Isabelle PAUL

mercredi 24 juin 2015

La CFTC dénonce les orientations proposées aujourd’hui par le gouvernement.



La CFTC dénonce les orientations proposées aujourd’hui par le gouvernement.




La CFTC dans l’action pour un monde, plus humain dans la santé .


Nous dénonçons la politique d’austérité du gouvernement par la manipulation des comptes de l’assurance maladie en défaveur des établissements de santé.


La CFTC exige le maintien de tous les postes avec des conditions de travail décentes.


L’accès aux soins doit être garantie et la qualité pour tous et toutes.


La CFTC réaffirme que la baisse des moyens octroyés aux services, ont des effets pervers sur les professionnels et sur la sécurité des patients.


« Comment prendre Soin des patients, si nos institutions ne prennent pas Soin des professionnels ? »


Non Madame la MINISTRE !!!, les personnels ne peuvent pas payer vos factures !!!


Et servir de variable d’ajustement !



























 



dimanche 21 juin 2015

Edito de juin

La politique : le gros boulet du syndicalisme.

Dans quelques jours voire quelques semaines, beaucoup d’entre vous vont profiter de la trêve estivale bien méritée pour se refaire une santé.

Je voudrais attirer votre attention sur le phénomène, qui est devenu pour moi en ces temps de crise le gros boulet du syndicalisme dans notre pays : la politique dans le monde syndical.

Ma lecture quotidienne de certains blogs d’autres organisations syndicales est assez instructive. Il n’est pas rare de trouver des titres évocateurs comme : «  la  politique de la peur », «  le rapport de force s’installe » «  il ne faut pas compter sur nous pour négocier des reculs sociaux ». Ces discours bénéficient d’une étrange complaisance de la part de nos chers médias, qui les font souvent passer auprès de l’opinion  pour ce que pensent les salarié(e) s dans leur globalité.

La politique du pire tient lieu d’idéologie pour beaucoup d’organisations syndicales.

Ce phénomène est renforcé par la faiblesse du nombre de syndiqué(e) s dans notre pays (le taux de syndicalisation en France est de 8%). Il n’ y a pas d’économie forte sans syndicats forts. Malheureusement, il faut bien reconnaître qu’en 2015, la classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était, et il est loin le temps des grandes épopées sociales.  Pour beaucoup de salarié(e) s, les organisations syndicales apparaissent  comme des bureaucraties épuisées, radoteuses, loin de toutes les réalités de la vie quotidienne et de ses difficultés.  Pour beaucoup, elles sont devenues des courroies de transmission des partis politiques dans le monde du travail avec des responsables  à leurs têtes qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels.

Mon discours n’est pas une philippique antisyndicale bien au contraire.

Nous devons  être des révolutionnaires en anticipant les bouleversements à venir. C’est un véritable défi qui nous attend  au tournant dans les deux prochaines années. Cela passe par une bonne connaissance du terrain, des entreprises et surtout des salarié(e) s. La spécificité de la CFTC est de mettre l’Homme au cœur du débat  et notre combat  est de tout faire pour que l’ensemble des travailleurs puisse bénéficier des mêmes droits. Nos représentants doivent être capables de faire face  aux futurs évènements et non les subir. Et cela passera obligatoirement par une évolution de la conception du syndicalisme qui devra tenir compte des nouvelles donnes économiques, sociales qui agitent le monde. En prévoyant les bouleversements, en ayant trois coups d’avance, nous  serons toujours libres et indépendants de toute emprise politique. Nous saurons, surtout, être fidèles à nos valeurs : mettre l’économie au service de l’Homme et non le contraire. En étant tout cela, la CFTC  est révolutionnaire.

Avant de revenir à la rentrée, je vous souhaite à tous et à toutes de très bonnes vacances.


C dans l'air - Réformes, impôts, cadeaux : l’accélération - 17/06

jeudi 11 juin 2015

mercredi 10 juin 2015

Résultats Elections Bouygues Telecom

Bonjour,
 
Suite aux élections professionnelles chez Bouygues Telecom qui ont eu lieu le 3,4,et 5 juin la CFTC reste le 1er syndicat de l’entreprise en National pour la  4ème fois
2006-2009 1er CFTC
2009-2012 1er CFTC
2012-2015 1er CFTC
2015-2018 1er CFTC
et pour la 8ème fois pour le PIG Ouest
 
Taux de participation National 70.15%
 
Représentativité Nationale :
CFTC   40.27%
FO       37.24%
CFDT   21.70%
CGT     0.79 %
 
Représentativité PIG OUEST :
CFTC   43.63%
FO       37.03%
CFDT   19.26%
 
Il parait que le plus difficile n'est pas forcément de devenir premier, mais de réussir à le rester ;-))
(Pour rappel sur la dernière mandature 2012/2015 nous avons connu 2 Plans Sociaux).
 

mercredi 20 mai 2015

Appel à la grève pour le lundi de Pentecôte

LUNDI DE PENTECÔTE

20 mai 2015 - Pantin
Mot d'ordre de grève pour dire STOP au mensonge de la journée dite « de solidarité »
En cette veille de Pentecôte, la CFTC rappelle qu'il n'existe aucune journée « de solidarité » qui permettrait de récolter des fonds au profit de personnes dépendantes.
La réalité : il a été instauré une taxe sur les salaires de 0,3 % de la masse salariale dite « contribution solidarité autonomie » prélevée mensuellement.

Dans le même temps, un certain nombre de salariés se voit imposer de travailler gratuitement une journée dans l'année. Un prélèvement de 0,3 % sur une journée payée 0 euro rapporte très exactement 0 euro...

En outre, cette mesure autoritaire se traduit concrètement par des aberrations économiques et sociales. Pour n'en citer que trois :
- Quel sens y a-t-il à obliger des salariés qui sont régulièrement au chômage technique à travailler une journée en plus, comme dans le secteur automobile par exemple ?
- Est-il équitable qu'une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors qu'un cheminot est censé travailler 1 minute 52 de plus par jour pour s'acquitter de sa journée dite « de solidarité » ?
- Pour quelle étrange raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée dite « de solidarité » ?

Pour la CFTC, si le principe, tout travail mérite salaire est incontournable, il n'est pas incompatible avec le nécessaire effort financier qui doit être fait au profit de la prise en charge de la dépendance, encore faut-il que cet effort soit justement réparti.

C'est pour ces différentes raisons que la CFTC couvre par un mot d'ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait obliger à travailler gratuitement sous prétexte de solidarité. Ce mot d'ordre est valable pour le lundi de Pentecôte ou tout autre jour férié de l'année travaillé au titre de la journée de solidarité.