lundi 26 janvier 2015

Conflit des routiers


L'intersyndicale CFTC, CGT, FO et CGC vous informe qu'une action va avoir lieu à Nantes ce lundi 26 janvier.
 
Nous avons une AG à 4h30 pour décider de notre action, en intersyndicale.
 
Vous pourrez nous joindre à partir de 5H aux numéros suivant: 
 
Isabelle Paul  CFTC
06 16 24 32 65
 
Corinne Braas  CFTC
06 11 86 13 79
 
Thierry Mayer  CGT
06 87 09 18 54 
 
 
Cordialement
 
 
Nous sommes routiers !
Alors que nous entrons dans le 6ème jour d'actions, l’intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC réaffirme son exigence d’ouverture de négociations immédiates avec le patronat routier.
En mentant et en travestissant la réalité, les organisations professionnelles laissent entendre qu’elles proposeraient 2% d’augmentation de salaire alors qu’en réalité aucune proposition de ce type n’est sur la table des négociations puisqu'elles refusent de venir négocier.
Refusons la désinformation alors que la réalité est qu’après 0% en 2013, 0% en 2014, la profession est smicardisée (9,61€ de l’heure).
Le patronat nous impose un diktat. Les 4 premiers coefficients de la convention collective qui représentent 250 000 conducteurs routiers ne se verraient augmenter que d
'1 centime d'€ de l'heure (même pas un pourboire)!

Pour les conducteurs hautement qualifiés (175 000 salariés), l'augmentation qui serait proposée correspondrait à
3 centimes d'€ de l’heure et tout cela grâce aux aides obtenues par le patronat routier sur nos impôts.

Faut-il croire que le salut des salariés du transport routier doit passer par des augmentations que nous devons nous payer nous-mêmes ?
Accepter, c'est renoncer.
Pour le respect de notre travail, nous appelons à la poursuite de la mobilisation. Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles actions d’ampleur se mettront en place afin de ramener le patronat à la table des négociations.
Après une formidable mobilisation des salariés du début de semaine, la multiplication des actions, le conflit va entrer dans une nouvelle phase. Nous appelons à la mobilisation au coeur même de notre profession, à savoir dans vos entreprises. Nous saluons le courage des salariés et militants au regard des conditions extrêmement difficiles qu'ils endurent.
Les organisations patronales jouent la provocation… les salariés vont leur répondre.
Nous exigeons que le gouvernement prenne ses responsabilités en suspendant toutes les aides publiques aux entreprises tant que les organisations professionnelles continueront à mépriser, par leurs attitudes indignes, les salariés. Nous voulons croire qu'un dialogue honnête est toujours possible et restons ouvert à celui-ci à tout moment.
On ne lâche rien ! On continue !

vendredi 23 janvier 2015

Action CFTC Grève Transport le 26/01/2015

L'appel à la mobilisation est demandé à partir de lundi matin.
Comme nous avions un conseil transport, nous vous proposons de venir nous rejoindre sur le lieu de l'action dès le matin. Vous étiez libres pour venir au conseil, alors vous serez libres pour venir défendre votre branche !
Nous devons nous épauler pour montrer qu'on ne lâche rien, d'autant plus que la CFDT veux entrer dans le mouvement à partir du milieu de semaine. Ne les attendons pas pour continuer le mouvement.
L'action aura lieu à Nantes à 4h30 . De plus amples informations vous serons données ultérieurement, comme le lieu et le type d'action.

Vous voudrez bien nous dire le plus vite possible si vous nous rejoignez, afin que nous puissions faire le point sur les effectifs.

L'inter-pro est la bienvenue !!



Nous remettrons une date ultérieurement pour le conseil.
Corinne et moi même sommes dans le mouvement, nous comptons sur vous ! D'avance nous vous remercions.
Isabelle Paul

06 16 24 32 65

Corinne Braas

06 11 86 13 79

Réaction Joseph Thouvenel suite à l'échec du dialogue social

mardi 20 janvier 2015

BUT CFTC

Y a-t-il danger grave et imminent pour le CHSCT ?
La CFDT semble aujourd'hui prête à accepter cette disposition, même si certaines fédérations (F3C - Communication, Conseil, Culture) appellent à la défense du CHSCT
Patronat-CFDT même combat, sacrifier les salariés sur l' autel de la finance
Cette semaine, une ultime réunion de négociation des partenaires sociaux sur le dialogue social pourrait bien voir disparaître le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Afin de bien comprendre les enjeux de cette négociation, il est nécessaire de remonter au mois de juillet 2014, lorsqu'à l'issue de la conférence sociale, le Président de la République et le Premier Ministre introduisaient l'exigence d'un dialogue social plus constructif et plus solide. Une impulsion formalisée, dès le 29 Juillet 2014, par une note d'orientation rédigée par les services du ministère du travail avec pour exigence « l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des processus et des instances représentatives. »
Dès la première réunion organisée au mois d'octobre 2014, les organisations patronales créeront la surprise en proposant la mise en place d'une nouvelle institution représentative du personnel ; le Conseil d'entreprise.
Une institution de plus nous dirons certains !
En aucun cas, car pour le MEDEF, qui selon Alexandre SOUBOT, chef de file de la délégation patronale met au « cœur de la négociation » cette disposition, il s'agit en réalité de regrouper au sein de cette seule institution, le Comité d'entreprise, les délégués du personnel mais surtout le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Le CHSCT jusqu'alors obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés (article L 4611-2 du Code du travail) serait alors remplacé par une Commission d'hygiène et de sécurité, ne s'imposant qu'aux entreprises de plus de 500 salariés et qui serait soumis à l'existence d'un accord pour celles dont l'effectif est compris entre 50 et 500 salariés.
Idée innovante ou retour à des dispositions du passé, la question est posée. En effet, nombreux sont ceux qui immédiatement ont fait le parallèle avec la Commission d'amélioration des conditions de travail, instituée par la loi n° 73-1195 du 27 décembre 1973, dont la création s'inscrivait dans un renforcement des dispositions relatives aux conditions de travail. C'est cependant oublier que cette commission venait ainsi compléter le champ de compétence d'une instance spécialisée, le CHS (Comité d'hygiène et de Sécurité), instituée par le décret 47-1430 du 1er août 1947, lui-même issu du CS (Comité de Sécurité) de juin 1941.
Un parallèle semble donc impossible à faire avec les dispositions de 1973 et l'éventuelle suppression du CHSCT tel qu'il figure dans les propositions du MEDEF. Cette suppression ramènerait, ironie de l'histoire, à une période où l'UIMM, favorisait la création dans les années 1920, d'instances « spécialisées » en matière d'hygiène, et de sécurité.
A l'heure où l'organisation internationale du travail prône pour une action mondiale d'urgence pour combattre les maladies professionnelles(1), que le rapport du professeur Pierre-Yves Verkindt en date du 28 février 2014 rappelle l'importance « d'avoir une véritable instance délibérant sur les questions de santé et de conditions de travail, rejetant notamment l'idée d'une fusion avec le comité d'entreprise »(2), cette proposition semble difficile à comprendre alors que le déficit de la branche AT/MP de la sécurité sociale atteindrait 1,7 à 2,2 milliards d'euros.
Enfin, comment ne pas conclure en soulevant le problème de cohérence avec les dispositions misent en œuvre depuis 2011 au sein de la fonction publique (territoriale et d'Etat). En effet, alors que celles-ci viennent de se voir imposer la création de CHSCT, aux dispositions réglementaires très « proches » de son « cousin » de droit privé, introduisant pour la première fois une ébauche d'uniformisation des instances représentatives de droit privé avec celles de la fonction publique, allant ainsi dans le sens de la simplification.
Dernières informations
La CGT et la CGT-FO continuent de s'opposer formellement comme elles l'ont fait depuis le début à cette disposition. La CFE-CGC s'est positionnée en ce sens dans un communiqué de presse en date du 15 janvier 2015. La CFTC demeure indécise, seule la CFDT semble aujourd'hui prête à accepter cette disposition, même si certaines fédérations (F3C - Communication, Conseil, Culture) appellent à la défense du CHSCT.

mercredi 7 janvier 2015

Communiqué de presse CFTC 44



« Peut-on encore rire de tout ? » demandait Cabu, il y a quelques années. Et bien malheureusement pour lui il avait raison de se poser la question...

Puisqu'il n'y a que dans les dictatures que la presse est aussi maltraitée, que vivent les dessins de ces 4 hommes morts juste parce qu'ils avaient un regard critique sur notre société.
La CFTC 44 condamne avec force, le massacre qui s’et déroulé le 7 janvier dans les locaux du journal satirique Charlie-Hebdo.
Nous rappelons que c’est la liberté de la presse, d’expression et plus généralement la liberté de penser (fondements de notre démocratie) qui sont attaquées.

Restons vigilants pour que ce type d’attaque ne brise pas la liberté d’expression et pour que les mots puissent toujours défendre les idées sans violence !









Attentat au siège de Charlie Hebdo Communiqué de presse CFTC

 
La CFTC condamne avec la plus grande fermeté l'attentat commis ce jour au siège du journal Charlie Hebdo. Par cet acte inhumain et lâche, c'est la liberté de la presse, d'expression et plus généralement la liberté de penser, fondements de notre république, qui sont attaquées.
 
Pour la CFTC, la vie humaine est sacrée ! Aucune cause, aucune idéologie ne justifient que l'on tire ainsi sur des personnes !
 
La CFTC rend hommage aux victimes et adresse ses plus vives condoléances à leurs familles ainsi qu'à leurs proches. Elle appelle l'ensemble des forces vives de la nation à rester unies dans l'adversité et invite pour ce faire ses adhérents à prendre part à l'ensemble des rassemblements.

lundi 5 janvier 2015

Vœux pour l' année 2015

La trêve des confiseurs se termine ainsi que les Fêtes. Une nouvelle année s'ouvre devant nous. Je vous souhaite donc à vous tous et toutes une Bonne et Heureuse Année 2015.