dimanche 22 février 2015

Macron et les Députés ont tué la République Sociale

Le gouvernement Valls, ainsi que nos parlementaires, se sont couchés devant les propriétaires des grands magasins parisiens et plus largement devant le patronat.
Avec la remise en cause des droits des salarié(e)s du commerce.

« Cette République nécessaire, les réacteurs la menacent sans cesse. Quand ils n’ont pu la tuer par la violence, ils essaient de la tuer par le mensonge. » (Jean JAURES – extrait du discours sur la République Sociale).

Oui, ils ont menti :
  • Ni l’emploi ne sera relancé et le constat est connu dans l’ameublement qui peut ouvrir tous les dimanches depuis 2009 et le secteur du Bricolage n’en a pas fait la démonstration, malgré le décret en sa faveur .
  • Ni l’économie ne sera relancée de l’aveu même d’un des fers de lance de la déréglementation Jean-Claude BOURRELIER dans le Bricolage, qui en a fait le dur constat dans sa communication interne .
  • Ni les libertés de travailler ne sont garanties, puisque ils détruisent les garanties collectives des salariés pour les livrer à la merci du patronat qui obtiendra un volontariat de soumission .
  • Ni le pouvoir d’achat ne sera augmenté pour relancer la consommation. Les 8 centimes d’euros d’augmentation du taux horaire du SMIC confirment que la paupérisation est au programme.

Honte à ceux qui se sont opposés à la loi Mallié et qui ont fait pire.
C’est un recul net que les députés, qui ont voté ou se sont abstenus, ont offert aux lobbyings.



vendredi 20 février 2015

Tract de la Rue de Solférino à l'époque où le PS était contre le Travail dominical

Les députés socialistes ont trahi leurs électeurs. " Le changement, c'est maintenant !". Les salarié(e)s du commerce vont le voir bientôt. Voici ce que disait le PS , il y a quelques années sur le travail dominical. 


mardi 17 février 2015

mercredi 4 février 2015

Communiqué confédéral

Pacte de responsabilité
Des négociations en trompe-l'œil
Le 1er janvier, les allègements de cotisations patronales, prévus par le pacte de responsabilité, sont entrés en vigueur. Leurs contreparties sociales, en revanche, se font toujours attendre ! Toutes les branches, loin s'en faut, n'ont pas engagé les discussions. Quand discussions il y a, trop peu d'entre elles formalisent leurs engagements en matière d'embauches et de qualité d'emploi. Et le problème ne s'arrête pas au faible nombre de négociations amorcées ! Les projets d'accord soumis à signature ont ainsi tendance à recycler des engagements pris par ailleurs, ou encore à reproduire l'existant, qu'il s'agisse de création d'emplois ou encore d'investissements.

Il en est ainsi de l'accord soumis à signature par la branche des banques AFB (Association française des banques). Un accord que la CFTC n'a pas signé. Pour la Fédération CFTC Banques, l'objectif d'au moins 40.000 embauches sur trois ans pour la période 2015 - 2017 n'est que la reconduction des volumes d'embauche habituels et ne traduit pas de manière suffisante, la volonté des employeurs de s'engager activement dans le cadre des postulats du pacte de responsabilité tel que l'a souhaité le gouvernement.

Un manque de volontarisme que la CFTC ne peut cautionner à fortiori dans un secteur où les marges de manœuvre financières reconstituées via les allègements de cotisations (CICE compris) seront, à horizon 2020, deux fois plus conséquentes que pour la moyenne de l'ensemble des secteurs.

Pour la CFTC, il y a urgence à ce que chaque branche joue cartes sur table et s'engage de façon plus loyale dans les discussions, respectant en cela la philosophie du relevé de conclusion signé en mars dernier.

dimanche 1 février 2015

Edito de février 2015

Un Nouveau Contrat Social ?  Enjeu de 2015

Les événements tragiques, qui ont touché notre pays la deuxième semaine janvier, m’ont incité à garder le silence par respect pour les victimes du terrorisme.

Je reprends donc ce jour le fil de mes chroniques mensuelles. En effet, le magnifique hommage rendu aux victimes parisiennes et la formidable image d’une République française unie ne doivent pas masquer que notre pays connaît des fractures inquiétantes sur le plan social, témoins des petites fissures décelées depuis des décennies.

Je pense à ce sujet à l’échec des négociations concernant la réforme du dialogue social. «  Une occasion manquée » selon le communiqué de notre Confédération. Une de plus me diriez-vous. Nous le regrettons évidemment. De par sa tradition réformiste, la CFTC n'est pas opposée au principe et à l'objectif d'une simplification de bon sens des instances et des pratiques de représentation du personnel à condition que cette simplification ne conduise pas à un appauvrissement des prérogatives et moyens des représentants des salariés.

Le dernier texte soumis aux négociateurs n'apporte pas, de ce point de vue, suffisamment de garanties !

Le dialogue social à la Française n’est plus efficace aujourd’hui. Cet échec ajoute même de l’eau au moulin de ses détracteurs au détriment des salarié(e)s que nous défendons tous les jours dans les entreprises.

Les conditions actuelles dans lesquelles s'élaborent et se vivent les relations sociales au niveau national et interprofessionnel ne sont pas à la hauteur de l'ambition et des enjeux d'une démocratie sociale. Depuis des années, la CFTC n'a de cesse de revendiquer la création d'une instance qui siégerait en permanence dans un lieu neutre. Un Comité Permanent du Dialogue Social qui permettrait de lister tous les sujets du champ des partenaires sociaux pouvant faire l'objet de discussion, de concertation ou de négociation (sans obligation systématique de résultat) dans un contexte neutre, libre et dépassionné. Par cette proposition, la CFTC fait le pari de la plus grande efficacité d'une nouvelle méthode.


En participant à la rédaction en 1943 du programme économique et social du Conseil National de la Résistance, la CFTC a été à l’origine des institutions qui ont constitué une grande partie des acquis sociaux de la seconde moitié du XXème siècle. Plus de  soixante dix années plus tard, notre organisation syndicale doit être le porte-parole d’un Nouveau Contrat Social permettant de donner aux générations à venir un avenir meilleur.