« On ne transforme pas une société, elle se modifie lentement, graduellement. On ne traite pas les hommes comme on ferait d'une monnaie démodée qu'on met au creuset pour la frapper en masse à une effigie nouvelle. » Pierre Waldeck-Rousseau. Vision de l'actualité sociale et économique par le Président de l'UD CFTC de Loire-Atlantique.
jeudi 30 avril 2015
Inteview de la secrétaire générale de la CFTC
Pascale Coton , secrétaire générale CFTC sur la Radio des Entreprises lors de sa venue à Nantes le 30 avril 2015 pour 50 ème Congrès de l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique. Inteview de la secrétaire générale de la CFTC
dimanche 26 avril 2015
» Analyse détaillée du projet de loi Macron : En route pour le « régressisme » ?, par Gérard Filoche
J'ai toujours pensé que la CFTC est un syndicat hétérodoxe. Nous l'assumons complètement. Un syndicaliste bien formé doit lire et tout lire. Sinon, il s'encroûte et devient un siégard. Les propos tenus et écrits n'engagent que leur auteur:» Analyse détaillée du projet de loi Macron : En route pour le « régressisme » ?, par Gérard Filoche
jeudi 23 avril 2015
La religion dans l'entreprise et la relance de l'apprentissage
Mon passage ce jour à nouveau dans l'émission Les patrons Flingueurs sur RDE avec un thème brûlant :La religion dans l'entreprise et la relance de l'apprentissage
mercredi 22 avril 2015
Edito Pascale Coton
Un pansement sur une jambe de bois
21 avril 2015
Avec les contrats jeunes et les contrats de génération, l’apprentissage devait être l’un des outils privilégiés du gouvernement pour lutter contre le chômage des jeunes et favoriser leur insertion professionnelle. Or, un sondage* publié le 14 avril révèle que ce dispositif est en perte de vitesse, sans perspective d’amélioration. Seules 27 % des entreprises envisagent de recourir à l’apprentissage.
Dans ces conditions, comment atteindre l’objectif gouvernemental de parvenir à 500 000 apprentis en 2017 ? Les derniers chiffres traduisent même une baisse du nombre d’entrées en apprentissage en 2014 : 400 000 contre
420 000 en 2013, ce, malgré l’augmentation des aides publiques. Parmi les raisons invoquées par les entreprises, toujours selon ce sondage, figure la morosité de la conjoncture. On en revient donc à la même interrogation : quelles sont les conditions de réussite d’une politique de l’offre permettant aux entreprises de relancer la demande grâce à la diversité de leurs produits et services ?
420 000 en 2013, ce, malgré l’augmentation des aides publiques. Parmi les raisons invoquées par les entreprises, toujours selon ce sondage, figure la morosité de la conjoncture. On en revient donc à la même interrogation : quelles sont les conditions de réussite d’une politique de l’offre permettant aux entreprises de relancer la demande grâce à la diversité de leurs produits et services ?
Incarnée par le CICE et le dispositif d’allègement de cotisations du pacte de responsabilité, cette politique n’est pas rejetée par la CFTC en ce qu’elle reconnaît que, pour préserver et dynamiser l’emploi, les entreprises doivent disposer des moyens économiques de leur compétitivité.
Toutefois, il ne faut pas qu’une telle politique puisse porter atteinte au pouvoir d’achat des Français et à notre modèle social. C’est une question de justice sociale, mais aussi d’efficacité économique : les Français doivent pouvoir consommer ces produits et services mis à leur disposition.
Le patronat, lui, insiste sur la baisse du coût du travail, de la fiscalité et des cotisations sociales afin de permettre aux entreprises d’augmenter leurs profits. Il oublie d’investir ou d’innover (leviers privilégiés par la CFTC) pour, in fine, consolider l’emploi d’aujourd’hui et créer l’emploi de demain. À la place, il cherche des solutions qui risquent de se révéler aussi efficaces qu’un pansement sur une jambe de bois. Ainsi, pour relancer l’apprentissage, propose-t-il de créer une task force, composée d’un parlementaire et d’un chef d’entreprise. Celle-ci sera chargée de remettre au Premier ministre, sous trois mois, un projet de réforme du dispositif.
Drôle de conception du dialogue social, qui se passe de l’apport des syndicats ! La CFTC, elle, propose de se mobiliser, du 1er au 15 mai, en faveur des apprentis, afin qu’ils puissent bénéficier des mêmes droits que leurs aînés et qu’ils ne soient pas des "salariés au rabais".
Pascale Coton,
Secrétaire générale
*Sondage Ipsos pour le Medef.
samedi 18 avril 2015
jeudi 9 avril 2015
lundi 6 avril 2015
Edito d'avril
2015-2017 : vivre ou laisser mourir.
En cette veille de 50ème
Congrès de l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, j’assume, en tant que Président de notre
structure, pleinement la responsabilité des succès et échecs de la dernière
mandature 2012-2015. Sachez que je ne suis pas infaillible et que l’erreur
est humaine.
J’entends dans nos locaux la
rumeur suivante: le Président actuel a-t’
il un programme pour la nouvelle mandature, si il est à nouveau candidat ?
Un programme, oui, avec pour thématique centrale : l’audace.
Les trois dernières années,
nous avons eu l’audace de rendre
notre CFTC audible dans le paysage médiatique et politique ligérien. Nous avons
fait entendre notre voix d’électron libre et d’agitateurs d’idées.
La loi scélérate sur la
représentativité nous oblige à avoir de l’audace,
si nous voulons rester présents dans le paysage syndical départemental,
régional et évidemment national. En 2017, un nouveau couperet tombera. Il ne
nous laissera pas le choix : ce
sera vivre ou laisser mourir.
Nous devons avoir l’audace de faire rentrer dans nos
instances (bureau et conseil) les jeunes,
hommes ou femmes. Ces derniers sont l’avenir de notre mouvement. Si nous
leur fermons la porte, ils ne viendront pas et ils partiront vers d’autres
horizons.
Nous devons avoir l’audace de transmettre nos idées
par des moyens de communication modernes et adaptés à un public jeune. La
jeunesse est l’avenir du syndicalisme. Nous avons eu tendance à l’oublier. Nous
avons le devoir donc d’être clairs et transparents sur nos actions et mandats.
Nous devons être responsables de nos actes.
Nous devons avoir l’audace d’anticiper les demandes des
salarié(e)s dans le monde du travail. Cela passe obligatoirement par des délégué(e)s du personnels, syndicaux ou RSS
sous l’étiquette CFTC formés et opérationnels pour répondre au mieux aux
demandes de leurs collègues. C’est un défi pour notre image et réputation.
Nous devons avoir l’audace de nous faire représenter
dans le paritarisme départemental par des mandatés CFTC formés et bien
renseignés dans les dossiers sur lesquels ils travaillent. Notre
professionnalisme en dépend.
Nous devons avoir l’audace de moderniser et de donner l’image
d’un autre syndicalisme Nous
sommes au service des salarié(e)s et ne devons pas l’oublier. Nous ne sommes
pas les courroies de transmissions des partis politiques institutionnalisés
dans le monde du travail.
Enfin, je voudrais remercier
ceux et celles avec qui j’ai travaillé au cours de cette dernière mandature.
Sans eux, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Il faut que l’aventure CFTC
continue sur notre département en 2017.
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