dimanche 27 décembre 2015

Edito de décembre 2015


2016 : faire du neuf.

8 Français sur 10 considèrent 2015 comme mauvaise pour la France. Il est clair que l’année écoulée a été plus que sévère : attentats, une croissance en berne, un chômage qui ne baisse pas (au plus haut depuis 1997), le manque de renouveau de la part de tous nos dirigeants. Ce climat vicié empoisonne l’air de notre pays.

Cependant, la fin d’année 2015 a été marquée par quelques signaux positifs : le prix des carburants a baissé, l’accord à l’arraché de la COP21 est une excellente nouvelle dont on aurait bien tort de ne pas se réjouir. Il peut montrer la voie du renouveau.

Pour la CFTC de Loire-Atlantique, l’année 2016 doit nous permettre de mieux rebondir en osant faire du neuf.  Il faut oser le neuf, car il n’y a pas de fatalité dans tous les domaines. Face au défi de la représentativité de 2017,  plus qu’une nécessité, c’est un impératif.

Nous devons faire du neuf en osant intégrer le plus rapidement les jeunes adhérent(e)s dans nos bureaux et conseils. Nous l’avons fait lors de notre dernier Congrès qui s’est tenu en avril  dernier. La CFTC de Loire-Atlantique a dans son conseil des jeunes hommes et femmes, qui ont eu l’audace  de nous rejoindre dans nos instances et qui seront la relève de demain. Notre futur passe par eux.

Nous devons aussi oser  intégrer  la jeunesse dans tous les organes du paritarisme. Nous devons penser à l’avenir de notre organisation syndicale en préparant nos jeunes militant (e)s à nous remplacer. Cela passe obligatoirement par le culot de leur donner leurs chances pour qu’ils ou elles puissent fourbir leurs armes et se confronter au dialogue social dans plusieurs domaines d’action. Nous devons avoir l’audace d’utiliser leur fougue, talent et surtout leur expérience acquis dans un monde du travail, de l’entreprise en pleine mutation.

Notre organisation syndicale doit aussi oser faire du neuf en étant une agitatrice d’idées novatrices dans le dialogue permanent avec le monde politique. Cela doit passer par un dialogue ferme dans nos convictions, constructif dans le respect et de vérité. Nous ne devons plus être des courroies de transmission du politique (souvent déconnecté) vers le monde des entreprises.

Nous devons faire du neuf en adaptant notre syndicalisme face aux mouvements de fonds qui sont en cours. Nous ne devons plus subir les évènements, mais devenir des donneurs d’alerte. Nous devons donc faire d’avantage pour les salarié(e)s, en défendant leurs intérêts matériels et moraux, mais aussi dans un Nouveau Contrat Social  qui tient compte de leurs différents temps de vie sur le plan professionnel, familial et personnel. Cela passera obligatoirement par une remise à jour permanente de nos logiciels de pensée qui devra toujours tenir compte des attentes des travailleurs en les intégrant dans les modalités de négociation avec le patronat.

Dans quelques jours, vous serez tous et toutes à tourner la page de l’année 2015. Je vous souhaite donc tous mes vœux pour l’année qui va bientôt débuter. Qu’elle vous apporte joie et bonheur.

jeudi 24 décembre 2015

Voeux de Fin d'Année

L’ année 2015 touche bientôt à sa fin. L’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique vous souhaite à tous et à toutes de Bonnes Fêtes de Noël  et une Bonne et Heureuse Année 2016 ainsi qu’à vos proches.

Alix Sébastien

Président  de l’Union Départementale CFTC 44 

jeudi 17 décembre 2015

Les Patrons Flingueurs sur RDE

http://laradiodesentreprises.com/broadcast/132998-la-formation-arme-miracle-contre-le-chomage-#

Le plateau sera composé de : 
-          Grégory Thibord, Dirigeant d'e l'agence de conseil en communication et marketing Actance
-          Sébastien Alix, Président de la CFTC de Loire-Atlantique, en studio.

 L’animation de l’émission sera assurée par Simon Janvier.


Les sujets du jour 

1)      La formation, arme miracle contre le chômage de masse ?
-          Le poids du chômage a joué un rôle prépondérant dans les orientations des votes lors des élections régionales, notamment dans des régions qui y sont fortement exposées, comme le Nord Pas de Calais et la Lorraine. Plus que jamais le chômage s’invite donc dans les prises de position politiques suivant ce scrutin.
-          Sur ce volet,  Manuel Valls veut reprendre la main. Son arme secrète ? L’annonce d’un plan massif dédié à la formation des chômeurs.
-          Même si les contours de ce plan restent à préciser, on peut d’ores et déjà s’interroger sur sa pertinence. Avez-vous déjà vous-même, ou vu des entreprises, ne pas recruter faute de disposer de profils suffisamment formés ? Pensez-vous que le problème de la formation touche plus certains secteurs que d’autres ?
-          Pensez-vous que la formation soit le premier facteur essentiel pour lutter contre le chômage ? Ne voyez-vous pas d’autres raisons qui expliquent la montée en régime du nombre de demandeurs d’emplois ? Et si oui, comment pourrait-on les résoudre ? Ne risque-t-on pas de se retrouver avec des chômeur « d’élite » qui risquent tout autant de rester à l’écart de l’emploi ?
-          Qui dit formation dit « temps de formation » : la méthode Valls est-elle adaptée à des résultats rapides pour redresser le marché de l’emploi ?
-          Pensez-vous que les dispositifs de formation sont aujourd’hui adaptés pour remettre les gens sur le marché du travail ? Faut-il en inventer de nouveau ? Correspondent-ils au besoin des entreprises ?
-          Un plan massif de formation, cela se finance ? Pensez-vous que l’Etat soit réellement en mesure de le financer sans se mettre dans le rouge ? Et si oui, le jeu en vaut-il la chandelle ?


2)      Patrons au boulot du rouleau ?
-          En cette fin d’année, de nombreux patrons sont dans le rouge, et on a jamais entendu autant parler du concept de burn-out. Nos patrons sont-ils donc sur le point de craquer ?
-          Observez-vous cette montée de la fatigue professionnelle chez vous, dans votre entourage ? Pensez-vous que les patrons sont plus soumis au risque de burn-out que leurs salariés ? Et si oui, pourquoi ?
-          Estimez-vous que les patrons soient suffisamment sensibilisés au risque de burn out ? Les organisations patronales jouent-elles leur jeu ? Faut-il lancer un programme national de prévention, voire même ancrer la lutte contre le burn out dans les textes, à l’image de ce qui a été fait pour la prévention des risques psycho-sociaux pour les salariés ?
-          Pensez-vous que le dialogue social, souvent très chronophage en raison d’un grand formalisme, qui est imposé dès le stade de PME aux entreprises vienne compliquer l’emploi du temps, et donc la fatigue des dirigeants ? Y-a-t’il un moyen d’alléger ce poids ?  
-          Quelles sont vos astuces personnelles pour lutter contre l’épuisement professionnel ?
-          Pensez-vous que l’épuisement professionnel soit le fruit d’une culture d’entreprise (performance, présence, etc.) qui est aujourd’hui dépassée et qui doit être réinventée ?

Vos souhaits pour 2016. Pas de coups de cœur ou de coups de gueule cette semaine, car c’est bientôt Noël. Alors, que souhaiteriez-vous voir se réaliser sur le plan économique l’an prochain ? Quelle mesure mettez-vous sur votre liste au Père-Noël