2016 : faire du neuf.
8 Français sur 10 considèrent
2015 comme mauvaise pour la France. Il est clair que l’année écoulée a été plus
que sévère : attentats, une croissance en berne, un chômage qui ne baisse
pas (au plus haut depuis 1997), le manque de renouveau de la part de tous nos
dirigeants. Ce climat vicié empoisonne l’air de notre pays.
Cependant, la fin d’année 2015
a été marquée par quelques signaux positifs : le prix des carburants a
baissé, l’accord à l’arraché de la COP21 est une excellente nouvelle dont on
aurait bien tort de ne pas se réjouir. Il peut montrer la voie du renouveau.
Pour la CFTC de
Loire-Atlantique, l’année 2016 doit nous permettre de mieux rebondir en osant faire du neuf. Il faut oser le neuf, car il n’y a pas de
fatalité dans tous les domaines. Face au défi de la représentativité de
2017, plus qu’une nécessité, c’est un
impératif.
Nous
devons faire du neuf en osant intégrer le plus rapidement les jeunes
adhérent(e)s dans nos bureaux et conseils. Nous l’avons fait lors de notre
dernier Congrès qui s’est tenu en avril
dernier. La CFTC de Loire-Atlantique a dans son conseil des jeunes
hommes et femmes, qui ont eu l’audace de
nous rejoindre dans nos instances et qui seront la relève de demain. Notre
futur passe par eux.
Nous devons aussi oser intégrer la jeunesse dans tous les organes du
paritarisme. Nous devons penser à l’avenir de notre organisation syndicale en
préparant nos jeunes militant (e)s à nous remplacer. Cela passe obligatoirement
par le culot de leur donner leurs chances pour qu’ils ou elles puissent fourbir
leurs armes et se confronter au dialogue social dans plusieurs domaines
d’action. Nous devons avoir l’audace d’utiliser leur fougue, talent et surtout
leur expérience acquis dans un monde du travail, de l’entreprise en pleine
mutation.
Notre organisation syndicale
doit aussi oser faire du neuf en
étant une agitatrice d’idées novatrices dans le dialogue permanent avec le
monde politique. Cela doit passer par un dialogue ferme dans nos convictions,
constructif dans le respect et de vérité. Nous ne devons plus être des
courroies de transmission du politique (souvent déconnecté) vers le monde des
entreprises.
Nous
devons faire du neuf en adaptant notre syndicalisme face aux
mouvements de fonds qui sont en cours. Nous ne devons plus subir les évènements,
mais devenir des donneurs d’alerte. Nous devons donc faire d’avantage pour les
salarié(e)s, en défendant leurs intérêts matériels et moraux, mais aussi dans
un Nouveau Contrat Social qui tient compte de leurs différents temps de
vie sur le plan professionnel, familial et personnel. Cela passera
obligatoirement par une remise à jour permanente de nos logiciels de pensée qui
devra toujours tenir compte des attentes des travailleurs en les intégrant dans
les modalités de négociation avec le patronat.
Dans quelques jours, vous
serez tous et toutes à tourner la page de l’année 2015. Je vous souhaite donc
tous mes vœux pour l’année qui va bientôt débuter. Qu’elle vous apporte joie et
bonheur.