jeudi 21 avril 2016

Passage du Président UD CFTC 44 dans les Patrons Flingueurs



Veuillez trouver le lien pour écouter le passage du Président UD CFTC 44 dans l'émission des Patrons Flingueurs  sur la Radio des Entreprises: http://laradiodesentreprises.com/broadcast/144570-l-ultimatum-du-medef-et-l-intelligence-collaborative-entre-patronat-et-syndicats







Patrons Fligueurs sur la Radio des Entreprises du 21/04/2016



Le plateau sera composé de : 
-           Cyrille Corlaix, Dirigeant de l’entreprise Boss to Boss
-          Sébastien Alix, Président de la CFTC de Loire-Atlantique

 L’animation de l’émission sera assurée par Simon Janvier.


Les sujets du jour 

1)      Loi du travail : le Medef a-t’il raison de faire le forcing ?
-          Le ton monte toujours dans le dossier de la Loi El Khomri. Dans la rue, les manifestations s’accumulent, avec parfois des violences. Et sur le front social, le Medef vient de lancer un ultimatum : si la loi El-Khomri n’évolue pas dans les trois semaines, le syndicat patronal quittera les négociations sur un autre dossier : celui de l’assurance-chômage. Les deux autres syndicats patronaux : la CGPME et l’UPA, ont également mis un coup de pression du même ordre.  
-          Que pensez-vous de la menace du Medef : la jugez-vous pertinente ? Comprenez-vous que le syndicat patronal puisse en être arrivé à une telle décision ?
-          Comme le Medef, pensez-vous que le gouvernement a fait trop de concessions  la Loi El Khomri et que le sens initial de celle-ci en a été vidé ? Pour vous, y a-t-il eu des changements malvenus dans le projet de loi ?
-          Pensez-vous que la sortie du Medef des négociations de l’assurance chômage peut plomber celles-ci de façon irrémédiable ?  
-          Comment pensez-vous que l’on puisse sortir par le haut de cette situation ? Faut-il enterrer la loi El Khomri ? Comment pourrait-on enfin réunir toutes les parties prenantes autour de la table pour avancer de façon collaborative ?
-          Ce dossier est-il symptomatique de l’incapacité de la société française a se réformer ? Quelles leçons doit on en tirer ? La réforme du code du travail est-il un serpent de mer et pensez-vous que le sujet pourra véritablement se concrétiser un jour ? Si oui, à quelles conditions ?


2)      Et si l’intelligence collaborative révolutionner les rapports entre patronat et syndicats ?  
-          L’intelligence collaborative creuse son sillon dans le monde économique. Des plateformes, à l’image de celle lancée par Cyrille Corlay, permettent aux dirigeants d’entreprises de se conseiller mutuellement lorsqu’ils font face à des difficultés ou des questionnements dans la gestion de leur activité. Ce mode de fonctionnement permet d’arbitrer mieux et plus vite.
-          Ce mode de fonctionnement pourrait-il selon vous aussi s’appliquer au dialogue social ?  Aujourd’hui, lorsqu’ils doivent prendre une décision liée à leurs salariés, les chefs d’entreprises le font souvent en consultant uniquement leurs conseils légaux, et n’ont souvent pas d’éclairage sur la façon d’annoncer – hors du simple cadre formel - certains éléments à leurs salariés, leurs partenaires sociaux. Echanger de façon informelle avec des représentants du monde syndical, via une plate-forme dédiée, pourrait apporter cette dimension ?
-          Pensez-vous qu’un tel projet soit une utopie ? Plus largement, pensez-vous que le web puisse venir changer la façon dont fonctionne aujourd’hui le dialogue social en France ? On a vu par exemple les mouvements syndicats dépassés par les internautes, et voir ceux-ci avoir raison, lors de crises comme celles des « pigeons »… Internet marque-t’il une nouvelle ère dans les relations entre patronat et salariés ?

3)      Vos coups de cœur et de gueule. Quel est l’événement politique, économique ou social qui vous a plu –ou au contraire déplu – au cours de la semaine écoulée ?


lundi 18 avril 2016

Cash investigation : "Panama Papers" Paradis fiscaux; le casse du siècle...

Intervention CFTC au CESER pays de la Loire

CESER des Pays de la Loire
Session  du 13 avril 2016

Budget  Primitif 2016 en Région des Pays de la Loire

La CFTC, dans son intervention du 23 février sur les OB rappelait que : 

« Si la Région inscrivait une nouvelle perte annuelle de recettes relevé par la DGF à hauteur de 22.7 millions d’euros pour les années 2015,2016, et 2017 ce dans le cadre des décisions gouvernementales de dotations aux collectivités, celle-ci( nous parlons de la perte annuelle) aurait pour effet une déstabilisation durable des équilibres financiers »
La CFTC soulignait qu’au-delà du contexte, des AP (Autorisations de Programmes), ainsi que des RAP (Reste à Payer) et  du PPI (Plan Pluri annuel d’Investissement) il y aurait, à revisiter par une nouvelle lecture, dans un espace temps plus court sans nul doute, ceci autour d’un cadre de projets annuels de performances (PAP).
 Cela répondrait au souci de substituer à la culture de moyens (« un bon budget est un budget qui progresse ») une véritable culture de résultats à tous les niveaux (« un bon budget est un budget qui allie le rapport résultats obtenus sur les fonds employés »).
Sur le sujet de l’  Emploi, l’apprentissage et l’insertion qui représentent 24 % du budget au BP.
Cela souligne des engagements fort tant autour de l’emploi,  du développement économique  le tout dans l’attente des préconisations du CESER autour  de cette saisine, sollicitée par le président de région.

La CFTC constate que les ressources de la région autour de la TICPE et la TCIV progresseraient de + 4,63 %. En réalité ces ressources avoisineraient les  0,67 % après les transferts de compétences et la partie régionale dite de FRACTION. Le tout dans un marché des carburants et des automobiles qui reste quand même très atone.   

La Raréfaction des dotations de l’état, l’autonomie fiscale restreinte, les contraintes sur les leviers fiscaux, adossés à une réduction de 11,8 % des dépenses de l’institution régionale, ne laissent que peu de marges de manœuvre.

D’autant plus que la Région doit s'adapter désormais dans son organisation autour de la loi NOTRe notamment.

Au vu de tous ces éléments et si la Région respecte ses  cinq « FONDAMENTAUX » à savoir:

-               « Stabilisation de la dette »
-               « Maintien à un niveau d’investissement élevé »
-               « Retour à un haut niveau d’épargne »
-               « Diminution des dépenses de fonctionnement »
-               « Ne pas avoir recours à la hausse des impositions »
-                
Auquel s'ajoute le fameux  principe moderne de sincérité budgétaire, il en va donc d’un exercice délicat et contraint. 
Pour la CFTC, il ne faudrait pas qu’une dette invasive vienne traverser les marges  de manœuvres restantes.
C’est dans ce contexte et  sous forme d’un clin d’œil, que la CFTC terminera son intervention  en citant l’ouvrage de Vincent Glenn et Christophe Alévêque.
                                   « On marche sur la dette »  

La CFTC approuve le projet présenté par le rapporteur.


Bernard Hervault , Marc de Jacquelot, Isabelle Paul.