« Qui
se soucie de nous, pas vous. »
Les déclarations de Gérald Darmanin,
Ministre de l’Action et des Comptes publics considérant « qu’il y a trop d’aides sociales en France » inquiètent
l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique.
Elle les trouve malheureuses
voire même déplacées.
Nous estimons que cette
politique ultra- libérale qui vise une nouvelle fois à raboter les prestations
sociales pour faire des économies budgétaires n’est pas une bonne stratégie. Ce
ne sont pas de bons signaux pour l’avenir, car ils créent des troubles dans l’opinion,
notamment chez les plus faibles: une
politique de rigueur au nom des équilibres budgétaires et au détriment de tous
les salariés.
La CFTC de Loire-Atlantique estime
que les choses n’ont pas à être figées. Les droits acquis, notamment les aides
sociales, doivent évoluer et être évalués dans un futur proche pour le bien
être des salariés. La réforme, pour la réforme s’appelle de l’agitation et
provoque des déclarations contradictoires au sein même de l’exécutif.
Nous avons l’impression que le
gouvernement agit dans l’immédiateté
sans aucune équité. Nous considérons que les choses doivent évoluer dans un
sens positif et que couper, pour couper
est un acte négatif.
La CFTC de Loire-Atlantique ne veut pas revivre
des décisions prises au début du quinquennat, qui ont eu des impacts désastreux
, comme la baisse de 5 euros de l'allocation d'accueil pour les jeunes enfants
décidée pendant le Projet de Loi de Finance de Sécurité Sociale, ou encore les
5 euros de baisse des APL sans concertation avec les partenaires sociaux.
Avec de tels propos incendiaires tenus par le
Ministre de l’Action et des Comptes publics, la CFTC de Loire-Atlantique constate
avec regret que la mise à plat vers le bas de notre démocratie sociale s’accélère.