« On ne transforme pas une société, elle se modifie lentement, graduellement. On ne traite pas les hommes comme on ferait d'une monnaie démodée qu'on met au creuset pour la frapper en masse à une effigie nouvelle. » Pierre Waldeck-Rousseau. Vision de l'actualité sociale et économique par le Président de l'UD CFTC de Loire-Atlantique.
dimanche 30 novembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Travail dominical Centre-Ville de Nantes
La lecture de la presse locale est toujours intéressante.
Je tiens à rappeler au MEDEF que nous avons de la mémoire à la CFTC. En effet, en 1964 , il y a tout juste 50 ans , le CNPF (ancêtre du MEDEF) fut à l'origine de la naissance de la CFDT pour contrer la CGT. Il jugeait la CFTC trop libre et indépendante. Nous le sommes toujours. En 2014, le pacte CFDT- MEDEF tient toujours: le vice accoudé au crime.
vendredi 28 novembre 2014
Coup de gueule de Pascale Coton
Le "coup de gueule" de Pascale
Coton
N’en déplaise au patronat, la précarité de l’emploi n’est pas un remède au
chômage. J’en veux pour preuve les chiffres de l’emploi intérimaire – précaire
par définition – qui viennent d’être rendus publics : en octobre, l’embauche des
travailleurs intérimaires a dégringolé de près de 3 % ! Le bâtiment et les
transports figurent parmi les secteurs les plus touchés. Seuls parviennent à
tirer leur épingle du jeu l’industrie, le commerce et les services. Ce n’est
donc pas la sécurité – toute relative – offerte par le CDI qui pose problème et
empêche le patronat d’embaucher, mais bien l’idéologie qui fonde actuellement la
politique économique.
Il n’en fallait pourtant pas plus au président du Medef, qui n’a décidément
honte de rien, pour réclamer de nouvelles baisses de cotisations sociales et
d’impôts, un assouplissement des 35 heures et toujours plus d’aides au
gouvernement. A ce rythme-là, on peut craindre que le patronat ne soit jamais
satisfait ou uniquement lorsque les salariés travailleront gratuitement, 24
heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, et sans protection sociale. A la
veille d’une mobilisation nationale au cours de laquelle chaque organisation
patronale entend bien faire valoir sa différence pour justifier de sa
représentativité, on peut comprendre ce jeu de posture, mais la surenchère a des
limites : on le voit dans le monde politique ou syndical où les extrêmes
finissent toujours par être sanctionnés par le bon
sens.
|
Pascale Coton
Secrétaire Générale
mercredi 26 novembre 2014
Intervention de la CFTC au CESER Pays de la Loire
CESER des Pays de la Loire
Session du 24/25
Novembre 2014
La Troisième
Révolution Industrielle et Agricole
Région des Pays de la
Loire
Le rapport présenté aujourd’hui s’appuie sur
les 5 piliers des travaux de Jérémy
RIFKIN, ainsi que sur la commission Européenne au travers du « Paquet
climat-énergie » dont les directives visent à réduire les gaz à effets de
serre, aussi bien en Région qu’ailleurs.
C’est donc en ce
sens, que le groupe CFTC, s’interroge particulièrement sur les objectifs
communautaires (EU TS) visant à échanger des quotas de droits CO2 (SCEQE).
Cette directive dont
les fondements repose sur un contrôle et une réduction des gaz à effets de
serre, tout en organisant un système d’échange de crédit carbone, en
institutionnalisant un marché du « droit à polluer » pour les
entreprises.
A titre d’exemple, le
rapport de SYNDEX met en avant
ArcelorMittal comme une entreprise vertueuse ;
Celle-ci obtiendra
165 millions de tonnes CO2 gratuits lui permettant d’empocher au passage plus
de 808 Millions d’Euros valorisés sur le marché carbone;
Alors que dans le
même temps elle aura réduit drastiquement ses effectifs en UE, de plus de
40 000 personnes à fin septembre 2013.
A l’instar de
FLORANGE la Région Pays de La Loire région paye ou payera ce tribut en matière
d’emplois !
Quid de ces
changements, quand d’un coté la TRIA prône une urgence environnementale, ce que
la CFTC soutient, et les investissements nécessaires à un tel changement de
paradigme.
Le groupe CFTC,
abondera positivement au rapport sur la TRIA et son élan vers un nouveau modèle
économique, dés lors qu’il ne soit pas un modèle « d’une
Ingénierie Sociale négative » voir
« d’une démolition contrôlée ».
Le groupe CFTC, Approuve le projet d’avis.
dimanche 23 novembre 2014
Intervention CFTC pour le rassemblement du 23/11/2014
L’Assemblée
nationale a voté le 28 octobre le projet de budget de la Sécurité sociale
comprenant la modulation des allocations familiales en fonction des revenus.
En ce qui concerne la politique familiale, une
allocation de 129 € était, jusqu’à maintenant, versée à l’ensemble des foyers à
partir du deuxième enfant, quel que soit le revenu perçu. Dès juillet 2015,
cette allocation sera calculée en fonction du revenu global de la famille.
Pour la CFTC, la modulation des allocations
familiales remet en cause le principe fondateur d’universalité qui repose sur
la solidarité envers les familles. Avec ce texte de réforme, les ménages issus
de la classe moyenne seront davantage mis à contribution, et ce, sans
contreparties. Attaquer leur pouvoir d’achat revient à abaisser leur niveau de
vie, leur consommation, et donc la croissance.
La CFTC rappelle que la branche Famille ne
doit pas être la cible des recherches d’économies. Avec ce projet, c’est le
début de la fin de l’universalité pour la politique familiale. La prochaine
étape pour faire de nouvelles économies va-t-elle être, dès lors, le
remboursement des médicaments sous conditions de ressources ? ou une scolarité
en lien avec les conditions de ressources des familles ou des communes (c’est
parfois ce qui existe déjà avec la réforme des rythmes scolaires)
La
CFTC reconnaît qu'un véritable problème social existe auquel il faut apporter
des solutions d'urgence. Pour autant, il ne faut pas nier les raisons mêmes de
la création des allocations familiales, qui étaient de rétablir autant que
possible l'équilibre entre les salariés ayant à charge des enfants et ceux n'en
ayant pas. En tout état de cause, l'urgence ne doit pas être un prétexte pour ébranler
un système qui contribue largement au taux de natalité dont peut s'enorgueillir
la France et qui, depuis la crise de 2008, a parfaitement rempli son rôle
d'amortisseur social.
Alors
que le gouvernement français vient de conditionner le versement des allocations
familiales aux ressources des ménages afin de réaliser des économies, le
rapport que l’Unicef vient de rendre public à Rome, le 28 octobre dernier,
tombe à point nommé pour mettre en évidence les conséquences que ne manquera
pas d’avoir cette mesure sur la vie de milliers d’enfants.
Selon
ce document intitulé « Les enfants de la récession », la génération des enfants
nés dans les années 2000 dans quarante et un pays de l’OCDE serait « mise de
côté ». Fin 2012, en effet, 76 millions d’enfants et de jeunes habitant dans
ces pays, généralement considérés comme développés, auraient vécu sous le seuil
de pauvreté ; soit 2,6 millions de plus qu’en 2008. Ce sont les politiques
d’austérité et les coupes drastiques pratiquées dans les dépenses sociales familiales
qui permettraient d’expliquer ce phénomène.
L’argument
avancé par le gouvernement et sa majorité pour expliquer la mise sous condition
de ressources des allocations familiales est la justice sociale : il n’est pas
normal, voire moral, nous dit-on, qu’une famille riche touche autant qu’une
famille pauvre. C’est méconnaître les raisons pour lesquelles les allocations
ont été créées : il s’agissait de compenser les charges induites par
l’éducation des enfants qui sont, tous, l’avenir du pays.
La CFTC
peut comprendre l’attitude du gouvernement qui, au nom de la justice
sociale, entend faire payer les riches, mais pourquoi, alors, ne pas augmenter
leurs contributions directes ? Ce serait plus opérant et plus immédiatement
rentable, et ça ne pénaliserait pas la politique familiale qui a fait la preuve
de son efficacité depuis sa création.
Enfin,
la CFTC rappelle l'échec des politiques familiales d'austérité mises en œuvre
dans plusieurs pays d'Europe lesquelles politiques contribuent à la
paupérisation de la population et pénalisent la croissance dans l'ensemble de
l'Union européenne et que ce n’est donc pas rentable. Au-delà de l’aspect financier de
la crise qui, là, va affecter les familles, la CFTC entend dénoncer toutes les recherches
d’économie qui se cachent en détruisant des valeurs comme le repos du dimanche,
l’égalité homme-femme, la structure familiale, le respect de la vie et de la
fin de vie. Pénaliser certaines familles et leurs enfants, non, c’est non-négociable.
dimanche 16 novembre 2014
Liberté, Egalité, Fraternité … Commerces.
Le 13 novembre 2014 est une date qui restera
dans l’Histoire du syndicalisme nantais et ligérien comme un jour d’infamie.
L’accord permettant l’ouverture des commerces
de centre-ville sur Nantes les dimanches 14 et 21 décembre 2014 par le MEDEF,
la CFDT, sa sœur jumelle l’UNSA, la CFE-CGC, un syndicat corporatiste, a brisé
le front commun syndical opposé au Travail Dominical dans tous les commerces
sur l’agglomération de Nantes Métropole.
Notre opposition sur ce dossier, ouvert par les élu(e)s de Nantes
Métropole, lors du vœu émis le 17 octobre 2014 par le Conseil Communautaire,
est toujours d’actualité et nous vaut de la part de certains représentants
syndicaux le quolibet de dogmatiques réactionnaires.
Nous condamnons avec véhémence la campagne du Medef visant à banaliser le
dimanche au seul profit de quelques grosses entreprises, et qui devient
carrément indécente quand elle repose sur des boniments et autres affabulations.
Nous ne menons pas un combat d’arrière-garde.
Nous rappelons, tout simplement, que la
CFTC de Loire-Atlantique défend les intérêts de tous les salariés du commerce,
fait du syndicalisme et non de la politique. La CFTC de Loire-Atlantique est
libre et indépendante de toute emprise politique et ne sera jamais la courroie
de transmission du politique dans le monde syndical.
Nous savons à la CFTC de Loire-Atlantique que
le Travail du Dimanche servira d’abord
les intérêts des grandes enseignes. Malgré les termes de l’accord munichois du
13 novembre dernier qui prévoit que «
le périmètre se limite bien aux seuls commerces de centre-bourg et centre-ville
en excluant les grandes surfaces », cette brèche ouverte permettra à
la grande distribution dans les prochains mois et années, aidée par le
législateur, de demander l’ouverture de leurs enseignes le dimanche par soucis
d’égalité.
Pour beaucoup de politiques, l’ouverture des
magasins le dimanche devrait créer des
milliers d’emplois. Le travail dominical se révèle ni rentable, ni créateur
d’emplois. Au contraire, il favorise les grands groupes contre les petits
commerces, détruit de l’emploi. En remettant en cause la position stricte tenue
par Jean-Marc Ayrault et Patrick Rimbert sur ce dossier, les élu(e)s de Nantes
Métropole soutenus par leurs relais dans le monde syndical ont ouvert la boîte
de Pandore qui tuera à plus ou moins terme le Centre-Ville, favorisera la
précarité des salarié(e)s du commerce déjà existante et grandissante.
Nous pensons à la CFTC de Loire-Atlantique
que leurs vies ne sont pas des marchandises ou des biens de consommation. En
étant opposée au Travail Dominical, la CFTC défend ce temps où la production et la
consommation sont entre parenthèses pour permettre la vie familiale,
personnelle, associative, culturelle et spirituelle.
Avec la CFDT , le changement , c'est maintenant !
En 2013, la CFDT était opposée au travail dominical. Que de changements en une année! Il est bon de relire certains articles de presse.
La CFDT, l'UNSA suivies par la CFE- CGC signent un accord avec le MEDEF pour l'ouverture des commerces du centre-ville de Nantes pour les dimanches 14 et 21 décembre 2014. Nos camarades mettront-ils leurs belles chasubles orange pour aller faire leurs courses à ces deux dates ? Là est la question !!!
mardi 11 novembre 2014
FO - Loire Atlantique: Communiqué commun contre les ouvertures le dimanch...
FO - Loire Atlantique: Communiqué commun contre les ouvertures le dimanch...: Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, CFTC, FSU, et Solidaires rappellent leur opposition à l’ouverture des commerces le dimanche et con...
samedi 8 novembre 2014
Travail Dominical Nantes Métropole suite
En allant à Canossa, la CFDT, l'UNSA ( non représentative), la CFE CGC ont signé un pacte du diable avec le MEDEF 44 sur l'ouverture des magasins dans le centre de ville de Nantes les deux dimanches avant la Noël.
Les marchands du Temple ont gagné. On pourra donc à partir de maintenant rajouter sur le fronton de la Mairie de Nantes: Liberté, Egalité, Fraternité ... Commerces.
jeudi 6 novembre 2014
Débat sur la justification des licenciements et l'opposition aux projets d'infrastructure
Retour chez Les Patrons Flingueurs sur RDE : Débat sur la justification des licenciements et l'opposition aux projets d'infrastructure
dimanche 2 novembre 2014
Seigneur et maître !
Notre ami du MEDEF , seigneur et maître, a encore sévi:Pierre Gattaz appelle la France à sortir de la convention
internationale sur les licenciements
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