dimanche 8 novembre 2015

Edito de novembre

INCORRIGIBLE CFTC !

En 2012, j’avais écrit dans un de mes premiers éditoriaux qu’une hirondelle ne faisait pas le printemps. Il est clair qu’après la rentrée sociale houleuse de ce début d’automne, nous pouvons qualifier notre organisation dincorrigible.

Incorrigible dans le département et surtout dans l’agglomération nantaise, où nous nous sommes une nouvelle fois opposés à l’ouverture dominicale des commerces de centre-ville les deux dimanches avant les fêtes de Noël. Une fois de plus, la Présidente de Nantes Métropole soutenue par le duo MEDEF –CFDT est passée en force en faisant fi de nos remarques sur cet épineux dossier. Pire, elle a cassé  irrémédiablement le modèle du dialogue social établi par son prédécesseur à la Mairie.

Surfer sur le net aide à mieux comprendre certaines choses. En matière de communication, la CFDT applique à  la lettre les principes de communication moderne basés sur l'adage que «  plus le mensonge est gros, plus ils le croiront ». Petite phrase dite en 1933 par un Ministre allemand de la Propagande dont je tais le nom. Je vous invite à cliquer sur le lien suivant et à lire l’encart consacré au cas nantais qui dépasse tout ce que l'on pourrait imaginer: https://www.cfdt.fr/portail/actualites/travail/ouverture-dominicale-le-temps-des-negociations-dans-le-commerce-srv1_320768

En tant que Président de l’UD CFTC 44, je persiste et signe en écrivant une nouvelle fois que cet accord scélérat est antisocial. J’ajoute même que la Présidente de Nantes Métropole est la digne héritière de l’Acte Unique Européen, entré en vigueur en juillet 1987, dû en grande partie à Jacques Delors. Sous le cache sexe d’un progrès social, qui doit améliorer la vie de tous et de toutes, nous assistons à une nouvelle déréglementation qui a plus ou moins long terme remet en cause la vie familiale et associative.

Incorrigible sur le plan national, en signant l’accord sur les retraites complémentaires, la CFTC a agi avec pragmatisme. Elle a surtout su prendre ses responsabilités. Notre organisation syndicale pense ainsi aux générations futures. Elle a fait le choix de négocier au mieux pour limiter le taux de l'abattement et protéger les plus fragiles, tout en assurant la pérennité des régimes de retraites complémentaires.

Sur la réforme du Code du Travail voulue par le gouvernement Valls, nous concevons l’utilité d’alléger ce code devenu indigeste et volumineux, mais nous veillerons  à ce que ce dégraissage ne se fasse pas avec un affaiblissement des droits des salarié(e)s.


A l’inverse de certaines organisations syndicales, qui  préfèrent mettre de l’huile sur le feu en bloquant tout dialogue social, la CFTC agit au nom du bien commun de tous et de toutes, elle restera combative, malgré les sarcasmes des uns et des autres, pour être efficace et performante.

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