Je vous invite à cliquer sur ce lien pour vous faire une petite idée de ce qu'est l'entrepreneur social.Cela existe et parfois, il faut savoir voir ce qui se fait autour de soi pour progresser:
L’entrepreneuriat social s’invite dans le débat européen | ARTE Future
« On ne transforme pas une société, elle se modifie lentement, graduellement. On ne traite pas les hommes comme on ferait d'une monnaie démodée qu'on met au creuset pour la frapper en masse à une effigie nouvelle. » Pierre Waldeck-Rousseau. Vision de l'actualité sociale et économique par le Président de l'UD CFTC de Loire-Atlantique.
dimanche 23 février 2014
jeudi 20 février 2014
Grève chez VEOLIA PROPRETE GRANDJOUAN SAINT-HERBLAIN soutenue par la CFTC
L'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique soutient dans leurs revendications les salariés de VEOLIA PROPRETE GRANDJOUAN de Saint-Herblain dans leur mouvement de grève.
Je vous invite à lire avec attention leur déclaration suivante:
" En vue
d'une contestation générale accrue , de la part de nos salariés de VEOLIA PROPRETE GRANDJOUAN agence de Nantes services aux collectivités à Saint-Herblain
, les représentants syndicaux ont décidé de poser un préavis de grève déjà
suivi depuis le 19/02/14 .
Les revendications sont les suivantes
- Hausse des salaires : une meilleure rémunération de tous les salariés consistant à augmenter leur coefficient (de 100 à 104 pour les équipiers de collecte , de 104 à 107 pour les gardiens de déchetterie , de 110 à 114 pour les conducteurs , de 110 à 118 pour les conducteurs confirmés).
- Une nette amélioration de la considération de l'ensemble des salariés ; depuis quelques mois , les opérateurs subissent une sévère répression de la part de la hiérarchie . Dans les services de déchetterie , les employés exigent en plus des augmentations de salaires(coefficient),une prise en compte totale de leur sécurité (car insécurité omniprésente), du matériel adéquate pour travailler .
- Ré attribution de primes pour certains salariés , car certaines primes ont été supprimées à l'insu des salariés , mettant le feu au poudre à notre mouvement contestataire .
En vous
remerciant par avance , de porter un œil à ce récapitulatif des événements , et
restant à votre disposition pour toute autre information . Vous pouvez joindre pour avoir plus d'informations sur le mouvement nos représentants CFTC :
Monsieur Perrais , représentant syndical CFTC au 06 15 23 81 34 et Monsieur Guittenit délégué syndical CFTC au 06 14 26 75 68. "
mercredi 12 février 2014
RENOUVELLEMENT DU PREAVIS DE GREVE ILLIMITE DES SAGES FEMMES !!!
Malgré les manifestations, les actions d’information, de visibilité misent en œuvre par le « Collectif des Sages-femmes », au nom des Sages-femmes de France, elles sont aujourd’hui encore, confrontées dans leur exercice professionnel au quotidien, à une non-reconnaissance de leurs responsabilités, à un statut qui ne correspondra jamais à la réalité de leurs fonctions.
C’est pour ces raisons, que les Sages-femmes exigent pour leur profession, de rejoindre le « statut » commun à l’ensemble des professions médicales, et de fait, l’accès au titre de « Praticien Hospitalier ».
Dans l’action depuis de longs mois, l’ensemble de la profession dénonce un manque de volonté politique et d’ambition de la part du gouvernement, pour une profession médicale incontournable, en matière de prise en charge des mères, des couples et de leurs enfants.
A ce jour, et malgré les travaux engagés, nous ne voyons pas de sortie, concernant cette situation préjudiciable pour tous.
En conséquence, la Fédération CFTC santé Sociaux renouvelle le préavis de grève illimitée, déposé par elle en octobre 2013. Ce renouvellement de préavis prend effet à compter du :
lundi 10 février 2014 à 20h00
Dépêche CFTC
La CFTC propose un dispositif d'allégement de
cotisations s'inspirant de la réduction « Fillon » mais sans seuil
salarial
- Dossier
La CFTC préconise
« un dispositif s'inspirant des allégements dits 'réduction Fillon' qui consiste
en une baisse des cotisations patronales de sécurité sociale [maladie,
maternité, invalidité, vieillesse, décès] et des allocations familiales sur les
salaires versés inférieurs à 1,6 fois le Smic ». Refusant la suppression des
cotisations familiales envisagée dans le cadre du « pacte de responsabilité »
proposé par le gouvernement et s'inscrivant dans la logique d'un allégement de
35 milliards d'euros des cotisations patronales, la confédération propose un
« nouveau dispositif [qui] ne soit conditionné à aucun seuil », explique
Philippe Louis, président de la CFTC, mardi 11 février 2014, à l'occasion d'une
conférence de presse.
« Lisser les 35
milliards de suppression de cotisations sur l'ensemble des cotisations
patronales dues au titre des assurances sociales [maladie, maternité,
invalidité, vieillesse, décès] et des allocations familiales. » Telle est la
proposition de la CFTC présentée mardi 11 février 2014, à l'occasion d'une
conférence de presse. L'organisation refuse la suppression des cotisations
« employeur » sur la famille, telle que proposée dans le « pacte de
responsabilité », considérant que « les entreprises ont une responsabilité en
matière de politique familiale avec les crèches, les congés maternité ou encore
le logement », selon le président confédéral, Philippe Louis.
Pour que
« les entreprises puissent reconstituer leurs marges », l'organisation ne
rejette pas l'idée d'une baisse de cotisations patronales à hauteur de 35
milliards d'euros, mais préconise un système de réduction de cotisations,
inspiré des « allégements Fillon », mais sans conserver le seuil de 1,6 fois le
Smic appliqué aujourd'hui aux rémunérations éligibles. « Contrairement à
l'option de 'suppression totale de la cotisation Famille', cette autre approche
du financement du pacte de responsabilité présente pour la CFTC l'avantage de la
réversibilité. Le non-respect des engagements pris dans le cadre du pacte ou la
non-efficacité du dispositif au regard des objectifs fixés [création d'emplois,
investissements productifs et autres aspects qualitatifs de l'emploi]
entraînerait ainsi sa disparition », explique
l'organisation.
CONTREPARTIES
Sur
les contreparties attendues des entreprises, Philippe Louis s'interroge sur
l'absence de proposition d'une date par le patronat pour que les partenaires
sociaux en discutent. Après le courrier du Premier ministre, « nous avons reçu
un courrier de Pierre Gattaz [président du Medef], mais nous n'avons pas de
date. Nous attendons une réaction de Jean-François Pilliard », chef de file
patronal sur l'agenda social, explique Philippe Louis. De même, son homologue de
la CFDT, Laurent Berger demande à ce que la réunion paritaire se tienne dès
cette semaine. Quoi qu'il en soit, « il appartient aux négociateurs dans les
entreprises et/ou dans les branches de contractualiser les contreparties »,
considère la CFTC.
L'organisation « privilégie une approche à la fois
ciblée et différenciée de la définition des contreparties. Elle distingue la
création d'emplois directs, de l'investissement productif qui conditionne plus
indirectement le maintien et la création d'emploi sur le plus long terme ». La
CFTC évoque aussi « les diverses composantes d'une compétitivité hors coût
[formation, GPEC, RSE, dialogue social…]. « Favorable à un mix entre 'relance
par l'offre' et 'relance par la demande', la CFTC veillera à ce que la
redynamisation des négociations salariales figure parmi les
contreparties ».
ASSURANCE
CHÔMAGE
Liant la négociation en cours
de la convention d'assurance chômage au « pacte de responsabilité », Philippe
Louis insiste sur la nécessité de conserver le caractère « contracyclique » du
régime. « Il faut que le régime soit capable de passer d'un cycle avec des
déficits à un cycle plus favorable », affirme-t-il. S'il rappelle qu'à l'heure
actuelle, « au prix auquel est l'argent, ce n'est pas un problème d'emprunter »,
le président de la CFTC souhaite que le régime puisse faire des provisions quand
il est bénéficiaire pour être en mesure de mieux traverser des périodes
déficitaires. Les deux dernières conventions d'assurance chômage prévoient à
l'inverse des dispositifs de réductions automatiques des cotisations quand les
finances du régimes s'améliorent durablement.
Par ailleurs, dans cette
même négociation dont une nouvelle séance est prévue jeudi 13, « nous sommes
prêts à regarder les dysfonctionnements » de l'assurance chômage, affirme
Philippe Louis évoquant des « effets d'aubaine » de l'activité réduite, la
convergence des règles entre fins de CDD et fins de mission d'intérim ou encore
l'élargissement de l'assiette de cotisations pour financer les régimes des
intermittents du spectacle.
Moins, c'est mieux Arte 2013
Notre modèle économique est basé sur une consommation illimitée. Ceci n'est pas viable à long terme. Beaucoup d'experts pensent que nous devons changer notre façon de voir l'économie construite sur le progrès technique et une croissance débridée. Cela conduit à des déséquilibres sociaux majeurs dans notre société, écosystème .
Les propos tenus n'engagent que leurs auteurs évidemment, mais il faut savoir les écouter.
lundi 10 février 2014
Emmanuel Todd analyse la conférence de François Hollande
A écouter. Les propos tenus n'engagent que l'auteur, mais il faut en tenir compte.
dimanche 9 février 2014
François Hollande: Schröder ou Gorbatchev ?
Lors de sa dernière conférence de presse du
14 janvier dernier, le Président de la République a annoncé l'ouverture
de plusieurs chantiers, notamment en matière d'économie. Il a fait
le même constat que le chancelier allemand social-démocrate Gerhard Schröder le 14 mars 2003 qui devant le Bundestag déclarait : «Nous allons réduire les prestations
sociales et encourager la responsabilité individuelle ». A cette date,
la République fédérale d’Allemagne était l’Homme malade de l’Europe avec un
taux de chômage élevé, des déficits publics importants, des cotisations sociales
et un coût du travail lourds.
En annonçant qu’il
voulait « mettre la société
française en mouvement », je pense que
notre Président parlait des mesures prises en faveur des entreprises et du
pacte de responsabilité.
Je cite un des propos du Président qui m’a
interpellé : « Je fixe un nouvel objectif : que d'ici 2017, pour les entreprises et
les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiales, ce
qui représente 30 milliards d'euros de charges. C'est la condition pour que les entreprises
retrouvent de la marge – non pas pour leur faire plaisir, pour leur faire quelque
cadeau » Pour beaucoup de commentateurs, François
Hollande a fait son coming-out social-démocrate ou social- libéral.
Maintenant, je ne
crois pas que les mesures prises par le gouvernement Schröder soient
applicables au modèle français. La reconstruction de l’économie d’Outre-Rhin
s’est faite sur une refonte au scalpel des allocations chômage et une réforme
du marché du travail entre 2003 et 2005 contraignante pour les travailleurs
allemands. Dans la conjoncture actuelle, sommes-nous prêts à affronter de
telles mesures radicales : diminutions
progressives des allocations chômage dans la durée et sur le montant, remise à
plat total du marché du travail. Appartenant à une organisation syndicale réformiste,
ouverte au dialogue, nous devons être prêts à négocier la renaissance d’un
système social performant qui met l’Homme au cœur de l’économie et non sous sa
coupe, mais pas à n’importe quel prix.
Un chef d’entreprise
réaliste avec qui je débattais récemment au cours d’une émission radio m’a dit
qu’il attendait le Mikhaïl Gorbatchev français. Il avouait qu’il l’attendait
toujours. En tentant de sauver le système soviétique de la faillite totale par
une restructuration profonde de l’économie et du modèle social, Mikhaïl
Gorbatchev a porté le coup de grâce à l’URSS déjà affaiblie. Le remède a tué le
malade.
Le modèle français de
dialogue social est bâti sur trois grands piliers depuis 1945 : l’Etat et sa
tradition colbertiste, le patronat qui tente d’imposer sa vision
ultra-libérale, les syndicats divisés en deux camps.
Je voudrais juste vous
inviter à méditer cette phrase cynique du Chancelier Bismarck, qui fit l’unité
de l’Allemagne en 1871 contre la France : « Dans un système à trois puissances, il faut être l’une des
deux ».
samedi 8 février 2014
Articles - Les mendiants de l'emploi
En interpellant le Président de la République lors de sa visite à La Roche-sur- Yon le 6 août 2013, Nathalie Michaud , chômeuse de 52 ans , a fait le tour de tous les JT de France et de Navarre.
Elle exprime sa colère sur son blog que je vous invite à consulter :Articles - Les mendiants de l'emploi
Ses propos n'engagent que son auteur, mais nous devons les entendre car ils font partie de notre réalité.
vendredi 7 février 2014
Déflation
La rumeur courait depuis quelques semaines. La déflation touche notre économie. Mais qu'est-ce que la déflation ? En économie, une déflation est une baisse de l'indice des prix observée sur une période suffisamment longue. Le phénomène opposé, bien plus fréquent, est l'inflation. Je vous invite à écouter ce cours d'économie. Tout est clair.
lundi 3 février 2014
dimanche 2 février 2014
Lecture sur la toile
Je reviens vers vous après quelques semaines assez chargées en ce début d'année. Eh,oui ! Les cérémonies de vœux de ce début prennent beaucoup de temps, sans compter les dossiers sociaux qui s'accumulent.
Il y a quelques mois maintenant, j'avais mis sur mon blog un débat conférence de Frédéric Lordon. Économiste et philosophe iconoclaste. Ses propos n'engagent que lui, ainsi que ses idées sur le monde mortifère de la finance notamment. En surfant sur son site, j'ai retrouvé ce texte fort intéressant de mars 2004 . Je vous invite à le lire, car rien n'a changé depuis cette époque. Les plans sociaux chez Mory Ducros, La Redoute nous rappellent comment la marque Moulinex est passée aux pertes et profits. Je tiens à rappeler que les produits Moulinex ont fait le bonheur de plusieurs générations. http://www.fredericlordon.fr/triptyque.html Comment la fiance a tué Moulinex
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