samedi 3 novembre 2012

TPE à La Beaujoire: UD CFTC 44 1 SCO d'Angers 0

Grande journée de championnat  TPE ce jour à La Beaujoire , stade mythique du Football Club de Nantes , dans lequel l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique recevait le SCO d'Angers. Journée de championnat TPE très palpitante ,car lors de la Semaine Bleue  TPE , l'Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique avait déjà démontré ses capacités de jeu offensif.

Comme à son habitude , la titulaire Michèle Ediar, blessée, a montré qu'elle était encore capable de donner ses tracts sans problème secondée dans sa tâche sur le flanc par  Philippe Nogue, un jeune joueur très  prometteur.  Il ne faut pas oublier Jean-Philippe Mallet  qui a su poser le jeu pour conforter le score nul à la mi-temps.

Tout s'est emballé à l'ouverture du score à la 47 ème minute avec l'arrivée du vétéran  Yannick Crusson, formé à Saint-Nazaire, secondée par épouse très active sur le terrain (la famille compte beaucoup à la CFTC ) et de Ghislaine Charlet  pour renforcer l'équipe . Sans eux , nous aurions pu être rattrapés au score.

 L'UD CFTC 44 a su mener de main de fer un cattenato qui lui a permis de mener au score jusqu'à la fin de cette rencontre. Je n’oublie pas   Michel Lefebvre  qui en tant que deuxième joueur expérimenté a su canaliser le jeu sur la parking , secondé par Jean-Philippe Mallet .

Votre commentateur tient à souligner la surprise du public lors de notre venue . Il a souvent entendu  dans les travées la chose suivante : " La CFTC est là " . Cela veut clairement dire que notre jeu, fait de spontanéité et  de gentillesse a marqué le public.











Joseph Sauty

L'UD CFTC de Loire-Atlantique a décidé de s'engager dans un travail de Mémoire sur sa propre Histoire. Mais beaucoup de nos militants, sympathisants nous interrogent sur l'Histoire de la CFTC . A travers ce lien, je vous engage à lire cette courte biographie de Joseph Sauty  qui fut Président de notre confédération de 1964 à 1970 :http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/04/19/la-mine-et-la-foi-la-vie-de-joseph-saut.shtml

vendredi 2 novembre 2012

Allez jeter un coup d'oeil!

Allez jeter un coup d'oeil sur ce lien:http://www.sinemensuel.com/droit-de-suite/prud-hommes/

Cela n'engage que l'auteur, mais il faut être ouvert  à tout dans la vie pour progresser.

Un peu d'Histoire. Le Manifeste des Douze


Je vous conseille la lecture de ce texte publié en 1940 et qui reste d'actualité.

LE MANIFESTE DES DOUZE.
 Rendu public en France le 15 novembre 1940 quelques jours après le décret du 9 novembre 1940 du gouvernement de Vichy qui porte dissolution des centrales syndicales, Le Manifeste des douze " est un texte d'union les syndicats CGT et CFTC. C'est l'acte fondateur du syndicalisme français dans son opposition à Vichy 

PRINCIPES DU SYNDICALISME FRANÇAIS
Le syndicalisme français doit s'inspirer de six principes essentiels :
A. Il doit être anticapitaliste et, d'une manière générale, opposé à toutes les formes de l'oppression des travailleurs. B. Il doit accepter la subordination de l'intérêt particulier à l'intérêt général.C. Il doit prendre dans l'État toute sa place et seulement sa place. D. Il doit affirmer le respect de la personne humaine, en dehors de toute considération de race, de religion ou d'opinion. E. Il doit être libre, tant dans l'exercice de son activité collective que dans l'exercice de la liberté individuelle de chacun de ses membres. F. Il doit rechercher la collaboration internationale des travailleurs et des peuples.
A. Anticapitalisme.
Le syndicalisme a été le premier à comprendre et à dénoncer la responsabilité du capitalisme dans les crises économiques et les convulsions sociales et politiques de I'après-guerre. Les financiers et les trusts internationaux, de grandes sociétés anonymes, des collectivités patronales, véritables féodalités économiques, groupements menés par un nombre limité d'hommes irresponsables, ont trop souvent sacrifié les intérêts de la patrie et ceux des travailleurs au maintien ou à I'accroissement de leurs bénéfices. Ils ont systématiquement arrêté le développement de la production industrielle française par leurs opérations monétaires, les exportations de capitaux, le refus de suivre les autres nations dans la voie du progrès technique. Ils sont plus responsables de la défaite de notre pays que n'importe quel homme politique, si taré ou incapable soit-il. Au régime capitaliste doit succéder un régime d'économie dirigée au service de la collectivité. La notion du profit doit se substituer à celle du profit individuel. Les entreprises devront désormais être gérées suivant les directives générales d'un plan de production, sous le contrôle de l'Etat avec le concours des syndicats de techniciens et d'ouvriers. La gestion ou la direction d'une entreprise entraînera, de plein droit, la responsabilité pleine et entière pour toutes les fautes ou abus commis. C'est ainsi et ainsi seulement que le chômage pourra être supprimé, que les conditions de travail pourront être améliorées de façon durable et aboutir au bien-être des travailleurs, but suprême du syndicalisme.
B. Subordination de l'intérêt particulier à l'intérêt général.
Cette subordination doit être effective dans tous les domaines et, en particulier, à l'intérieur des organisations syndicales elles-mêmes. L'excès d'individualisme a toujours empêché dans notre pays toute action collective coordonnée, chacun croyant avoir le droit, après avoir exprimé son point de vue, d'entraver par son action personnelle l'application des décisions nécessaires prises par la majorité. Le syndicalisme est un mouvement collectif ; il n'est pas la somme d'un grand nombre de petits mouvements individuels. Les hommes n'ont pour lui de valeur que dans la mesure où ils servent sa cause et non la leur. Toute l'histoire du syndicalisme prouve d'ailleurs que c'est par l'action collective que la défense des intérêts individuels est le mieux assurée.
C. Place du syndicalisme dans l'État.
Le syndicalisme ne peut pas prétendre absorber l'État. Il ne doit pas non plus être absorbé par lui. Le syndicalisme, mouvement professionnel et non politique, doit jouer exclusivement son rôle économique et social de défense des intérêts de la production. L'État doit jouer son rôle d'arbitre souverain entre tous les intérêts en présence. Ces deux rôles ne doivent pas se confondre. D'autre part, I'action syndicale et la souveraineté de l'État s'exerceront d'autant plus facilement que les professions seront organisées. Cette organisation professionnelle indispensable ne doit pas faire échec à l'action d'un organisme interprofessionnel capable d'avoir, sur les problèmes économiques et sociaux, une vue d'ensemble et de pratiquer une politique de coordination. L'organisation des professions dans des cadres rigides aboutirait à un système étatiste et bureaucratique. La suppression définitive des grandes confédérations interprofessionnelles nationales serait, à cet égard, une erreur. Il n'y a pas à choisir entre le syndicalisme et le corporatisme. Les deux sont également nécessaires. La formule de l'avenir c'est : le syndicat libre dans la profession organisée et dans l'État souverain. De la souveraineté de l'État et de l'efficacité de son rôle d'arbitre dépend la suppression pratique de la grève, en tant que moyen de défense des travailleurs. Il serait inique de priver ces derniers de tous moyens d'action, si l'État ne se porte pas garant, vis-à-vis d'eux, de l'application stricte de la législation sociale et du règne de l'équité dans les rapports sociaux. La lutte des classes qui a été jusqu'ici un fait plus qu'un principe ne peut disparaître que : - Par la transformation du régime du profit. - Par l'égalité des parties en présence dans les transactions collectives. - Par un esprit de collaboration entre ces parties, esprit auquel devra se substituer, en cas de défaut, l'arbitrage impartial de l'État.
D. Respect de la personne humaine.
En aucun cas, sous aucun prétexte et sous aucune forme, le syndicalisme français ne peut admettre, entre les personnes, des distinctions fondées sur la race, la religion, la naissance, les opinions ou l'argent. Chaque personne humaine est également respectable. Elle a droit à son libre et complet épanouissement dans toute la mesure où celui-ci ne s'oppose pas à l'intérêt de la collectivité. Le syndicalisme ne peut admettre en particulier : - L'antisémitisme. - Les persécutions religieuses. - Les délits d'opinion. - Les privilèges de l'argent. Il réprouve en outre tout régime qui fait de l'homme une machine inconsciente, incapable de pensée et d'action personnelles.
E. La liberté.
Le syndicalisme a été et demeure fondé sur le principe de la liberté : il est faux de prétendre aujourd'hui que la défaite de notre pays est due à l'exercice de la liberté des citoyens, alors que l'incompétence de notre état-major, la mollesse de nos administrations et la gabegie industrielle en sont les causes intérieures. La liberté syndicale doit comporter : - Le droit pour les travailleurs de penser ce qu'ils veulent, d'exprimer comme ils I'entendent, au cours des réunions syndicales, leurs pensées sur les problèmes de la profession. - Le droit de se faire représenter par des mandataires élus par eux. - Le droit d'adhérer à une organisation syndicale de leur choix ou de n'adhérer à aucune organisation. - Le droit de ne pas voir les organisations syndicales s'ingérer dans la vie privée. La liberté peut comporter des abus. Il est moins important de les réprimer que d'éviter leur renouvellement. A cet égard, I'éducation ouvrière, mieux que toutes les menaces ou contraintes, doit donner aux travailleurs les connaissances et les méthodes d'action et de pensée nécessaires pour prendre conscience des intérêts généraux du pays, de l'intérêt de la profession et de leur véritable intérêt particulier. Il appartiendra aux professions d'organiser, sous le contrôle des syndicats et de l'État, cette éducation ouvrière.
F. Collaboration internationale.
Si le syndicalisme n'a pas à intervenir à la place de l'État dans la politique du pays, il doit néanmoins se préoccuper : - Des conditions internationales de la production. - Du sort du travailleur dans le monde entier. - De la collaboration entre les peuples, génératrice de mieux-être et de progrès. Il serait, en effet, insensé de croire que notre pays pourra demain vivre sur lui-même, s'isoler du reste du monde et se désintéresser des grands problèmes internationaux, économiques et sociaux.

L'AVENIR DU SYNDICALISME FRANÇAIS
L'avenir du syndicalisme français dépend : - De l'avenir de la France. - De son organisation économique et sociale. - Des hommes qui en prendront la tête. De l'avenir de la France, nous ne devons pas désespérer. Nous ne devons pas nous considérer, au hasard d'une délaite militaire, comme une nation ou un peuple inférieur. Nous reprendrons notre place dans le monde dans la mesure où nous aurons conscience de la place que nous pouvons prendre. L'organisation économique et sociale de la France devra faire table rase des erreurs du passé. Nous avons donné les principes essentiels de cette organisation nouvelle. Quant aux hommes qui peuvent prendre la tête du Mouvement syndical, ils doivent remplir les conditions suivantes : - N'avoir pas une mentalité de vaincus. - Faire passer l'intérêt général avant leur intérêt particulier. - Respecter la classe ouvrière et avoir la volonté de la servir. - Posséder les connaissances générales et techniques nécessaires pour faire face aux problèmes actuels. Pour défendre le syndicalisme français, ses traditions et son avenir. Pour défendre leurs intérêts professionnels. Pour éviter le chômage et la misère. Pour sauver leurs intérêts. Les travailleurs français se grouperont.

Maurice BOULADOUX, ex-secrétaire adjoint de l'ex-C.F.T.C. Oreste CAPOCCI, secrétaire général de la Fédération des employés (ex-C.G.T.). L. CHEVALME, secrétaire général de la Fédération des métaux (ex-C.G.T.). A. GAZIER, secrétaire général de la Chambre syndicale des employés de la région parisienne (ex-C.G.T.). E. JACCOUD, secrétaire général de la Fédération des moyens de transports (ex-C.G.T.). R. LACOSTE, ex-secrétaire de la Fédération des fonctionnaires (ex-C.G.T.). P. NEUMEYER, ex-secrétaire de la Fédération des fonctionnaires (ex-C.G.T.). Ch. PINEAU, secrétaire de la Section fédérale de banque et de bourse (ex-C.G.T.). Louis SAILLANT, secrétaire de la Fédération du bâtiment et du bois (ex-C.G.T.). Gaston TESSIER, ex-secrétaire général de l'ex-C.F.T.C. VANDEPUTTE, secrétaire général de la Fédération du textile (ex-C.G.T.). Jules ZIRNHELD, ex-président de l'ex-C.F.T.C.

La CFTC Pourquoi ?

J'ai choisi le titre de l'ouvrage  de Hubert Landier La CFTC Pourquoi? pour illustrer mon billet d'humeur , parce que je pense qu'on ne s'engage pas par hasard dans cette organisation syndicale.

En effet,  pour mon cas personnel , mon engagement  est venu sur le tard grâce à une rencontre qui m' a fait comprendre que je pouvais agir dans mon entreprise pour faire avancer les choses en douceur sans casser l'outil de travail qui me nourrit  à la fin du mois.  Je viens d'un milieu dans lequel le mot syndicat est tabou et où les préjugés concernant ce monde sont assez lourds. Je me souviens des stéréotypes sur les syndicalistes dits autour de la table .

Pour moi , la CFTC représente la discrétion active et confiante dans l'avenir.  Nous sommes dans la proximité permanente et nous croyons en ce que nous faisons. Evidemment, je dois reconnaître que rien n'est facile en ces temps troublés et d'incertitudes, mais nous nous battons quotidiennement à la construction d'un monde plus juste et plus humain au delà des idéologies tout en respectant le discours des autres. Nous sommes profondément humanistes et ouverts sans aucunement renier nos valeurs réformistes basées sur le dialogue et l'écoute. Pour beaucoup , nous sommes non-conformistes . C'est cela qui fait aussi notre force. Et nous devons le rester.

jeudi 1 novembre 2012

Merci Monsieur le Président de la CFTC !!

Un article du blog social du Figaro du 26 octobre dernier expliquait que la représentativité de la CFTC était menacée  http://blog.lefigaro.fr/social/2012/10/representativite-cfdt-conforte.html

La réponse de notre Confédération ne s'est pas faite attendre. Elle est claire, nette et sans bavure. Merci Monsieur le Président . Je suis fier de vous: http://www.cftc.fr/ewb_pages/n/newsletter-flashcom-14109.php

Chronique des difficultés à venir

En me levant encore très tôt ce matin et comme souvent, j'ai un peu de temps devant moi pour faire une revue de presse économique , de regarder sur la toile  la rediffusion d'émissions en replay. 

Je suis un fervent téléspectateur de l'émission C dans l'air animée depuis une décennie, si je ne me trompe , par Yves Calvi. Les débats y sont clairs , les propos tenus n'engagent que ceux qui les disent, mais on y apprend beaucoup de choses. Je ne regrette qu'une seule chose, c'est son heure de diffusion.  Pourquoi j'écris cela ? La plupart du temps, nous ne sommes pas installés dans un fauteuil tranquillement  à  pouvoir la regarder, mais plutôt soit dans les bouchons ,encore au travail ou bien à faire autre chose. Elle est rediffusée en fin de soirée ou très tôt le matin . Mais heureusement , le site internet de France 5  est là pour nous sauver.

En tant que responsable syndical , je considère qu'il est très important de se renseigner sur ce qui se passe dans l'environnement qui nous est familier , mais parfois , nous n'avons pas le temps nécessaire  pour nous poser et mieux le comprendre . Nous devons aussi nous pencher sur notre passé pour mieux appréhender ce qui va arriver. En effet, notre rôle dans les entreprises dans lesquelles nous évoluons et exerçons nos activités syndicales est la plupart du temps conditionné par ce qui se déroule à l'extérieur. Tout est lié .Nous ne devons pas segmenter les choses , mais voir le monde dans lequel nous vivons de manière transversale.  Mais souvent, nous ne sommes pas habitués à le faire , car nous ne sommes pas formés à cela .  Je dis souvent à mes adhérents , sympathisants , mandatés qu'ils doivent se documenter dès qu'ils le peuvent , avoir une bonne grille de lecture des évènements, sinon ils seront vite dépassés. 

Voici le lien de l'émission du 31 octobre 2012. Beaucoup de choses sont dites et décortiquées, notamment  sur le travail et les défis qui nous attendent , nous responsables syndicaux responsables : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/politique-interieure/hollande-face-aux-patrons-et-au-pc-37475