lundi 6 avril 2015

Edito d'avril

2015-2017 : vivre ou laisser mourir.

En cette veille de 50ème Congrès de l’Union Départementale CFTC de Loire-Atlantique, j’assume, en tant que Président de notre structure, pleinement la responsabilité des succès et échecs de la dernière mandature 2012-2015. Sachez que je ne suis pas infaillible et que l’erreur est humaine.

J’entends dans nos locaux la rumeur suivante: le Président actuel a-t’ il un programme pour la nouvelle mandature, si il est à nouveau candidat ?

Un programme, oui, avec pour thématique centrale : l’audace.

Les trois dernières années, nous avons eu l’audace de rendre notre CFTC audible dans le paysage médiatique et politique ligérien. Nous avons fait entendre notre voix d’électron libre et d’agitateurs d’idées.

La loi scélérate sur la représentativité nous oblige à avoir de l’audace, si nous voulons rester présents dans le paysage syndical départemental, régional et évidemment national. En 2017, un nouveau couperet tombera. Il ne nous laissera pas le choix : ce sera vivre ou laisser mourir.

Nous devons avoir l’audace de faire rentrer dans nos instances (bureau et conseil) les jeunes, hommes ou femmes. Ces derniers sont l’avenir de notre mouvement. Si nous leur fermons la porte, ils ne viendront pas et ils partiront vers d’autres horizons.

Nous devons avoir l’audace de transmettre nos idées par des moyens de communication modernes et adaptés à un public jeune. La jeunesse est l’avenir du syndicalisme. Nous avons eu tendance à l’oublier. Nous avons le devoir donc d’être clairs et transparents sur nos actions et mandats. Nous devons être responsables de nos actes.

Nous devons avoir l’audace d’anticiper les demandes des salarié(e)s dans le monde du travail. Cela passe obligatoirement par des délégué(e)s du personnels, syndicaux ou RSS sous l’étiquette CFTC formés et opérationnels pour répondre au mieux aux demandes de leurs collègues. C’est un défi pour notre image et réputation.

Nous devons avoir l’audace de nous faire représenter dans le paritarisme départemental par des mandatés CFTC formés et bien renseignés dans les dossiers sur lesquels ils travaillent. Notre professionnalisme en dépend.

Nous devons avoir l’audace de moderniser et de donner l’image d’un autre syndicalisme Nous sommes au service des salarié(e)s et ne devons pas l’oublier. Nous ne sommes pas les courroies de transmissions des partis politiques institutionnalisés dans le monde du travail.


Enfin, je voudrais remercier ceux et celles avec qui j’ai travaillé au cours de cette dernière mandature. Sans eux, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Il faut que l’aventure CFTC continue sur notre département en 2017.

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