8 mai, Ascension ,
Pentecôte, pas de fausse solidarité !
La CFTC de Loire-Atlantique rappelle que le jeudi 8 mai,
célébration de la Victoire de 1945 sur la barbarie nazie, le jeudi 29 mai, fête
de l’Ascension, le lundi 9 juin, lundi de Pentecôte sont des jours fériés, tels
que prévus dans les textes de la République. C'est -à-dire des jours de repos.
Or, certaines entreprises obligent leurs
employés sous prétexte de journée dite de « solidarité » à venir
travailler à une de ces 3 dates. La CFTC couvre par un mot d’ordre
de grève, tout salarié ligérien qui hors des légitimes
obligations de service publique n’irait pas travailler en ces jours de repos
consacrés à la vie familiale, personnelle, associative ou spirituelle.
La CFTC de Loire-Atlantique rappelle que
l’instauration d’une journée de travail obligatoire et non rémunérée est à la
fois un non sens social, une erreur économique et une mesure inéquitable :
Social : obliger un salarié à travailler sans être rémunéré est
contraire au principe même de la notion de salariat. Tout travail mérite
salaire.
Economique : Quel sens y a t’il à
imposer de travailler une journée supplémentaire quand les carnets de commandes
sont vides ? En 2012 (derniers chiffres connus), ce sont plus de 12
millions d’heures de chômage partiel qui ont été consommées en France.
Inéquitable : Est-il juste qu’une caissière de super marché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors que par exemple les professions libérales ne doivent s’acquitter d’aucune journée dite « de solidarité », et que nos amis de la SNCF sont censés effectuer, quotidiennement, 1 mn 52 secondes de travail supplémentaire pour compte de la « Journée de Solidarité ».
La CFTC rappelle
qu’elle a toujours plaidé pour la mise en place de mesures visant à répondre à
la problématique du financement de la dépendance, qu’elle soutien le principe
de solidarité nationale, mais rejette une mesure INJUSTE et
DISCRIMINATOIRE.
C’est notamment pour ces raisons qu’elle permet
par ce mot d’ordre de grève nationale à tous les salariés parisiens qui le
souhaitent, de pleinement profiter des jours fériés prévus par les lois de
la république.
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