mardi 6 mai 2014

Communiqué de presse UD CFTC 44


 8 mai, Ascension , Pentecôte, pas de fausse solidarité !

 

La CFTC de Loire-Atlantique rappelle que le jeudi 8 mai, célébration de la Victoire de 1945 sur la barbarie nazie, le jeudi 29 mai, fête de l’Ascension, le lundi 9 juin, lundi de Pentecôte sont des jours fériés, tels que prévus dans les textes de la République. C'est -à-dire des jours de repos.

 

Or, certaines entreprises obligent leurs employés sous prétexte de journée dite de « solidarité » à venir travailler  à une de ces 3 dates. La CFTC couvre par un mot d’ordre de grève, tout salarié ligérien qui hors des légitimes obligations de service publique n’irait pas travailler en ces jours de repos consacrés à la vie familiale, personnelle, associative ou spirituelle.

La CFTC de Loire-Atlantique rappelle que l’instauration d’une journée de travail obligatoire et non rémunérée est à la fois un non sens social, une erreur économique et une mesure inéquitable :

 

Social : obliger un salarié à travailler sans être rémunéré est contraire au principe  même de la notion de salariat. Tout travail mérite salaire.

 

Economique : Quel sens y a t’il à imposer de travailler une journée supplémentaire quand les carnets de commandes sont vides ? En 2012 (derniers chiffres connus),  ce sont plus de 12 millions d’heures de chômage partiel qui ont été consommées en France.


Inéquitable : Est-il juste qu’une caissière de super marché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors que par exemple les professions libérales ne doivent s’acquitter d’aucune journée dite « de solidarité », et que nos amis de la SNCF sont censés effectuer, quotidiennement, 1 mn 52 secondes de travail supplémentaire pour compte de la « Journée de Solidarité ».

La CFTC rappelle qu’elle a toujours plaidé pour la mise en place de mesures visant à répondre à la problématique du financement de la dépendance, qu’elle soutien le principe de solidarité nationale, mais  rejette une mesure INJUSTE et DISCRIMINATOIRE.

C’est notamment pour ces raisons qu’elle permet par ce mot d’ordre de grève nationale à tous les salariés parisiens qui le souhaitent, de pleinement profiter des jours fériés prévus par les lois de la république.

 


 

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