jeudi 7 février 2013

Pourquoi la CFTC souhaite un label social ?

Vous aimez le chocolat. Alors , regardez bien ce documentaire de la chaîne ARTE .


Rencontre du 7 février avec Maryse Lebranchu




T@mT@m/CFTC.FAE

Fédération CFTC des Fonctionnaires et agents de l’Etat - 2bis, quai de la Mégisserie - 75001 PARIS
Téléphone : 01 40 13 80 88 - Fax : 01 40 13 80 89
Mél. : cftcfae@free.fr - Site : http://cftcfae.free.fr
N°267 - Le 7 février 2013

Ce jeudi 7 février 2013 Marylise LEBRANCHU, Ministre de la Fonction
Publique, a reçu les organisations syndicales pour une concertation sur
les carrières et les rémunérations. Elle nous a annoncé que le gel du point
d’indice se poursuivrait au moins jusqu’en 2014.

En revanche, elle ouvre des chantiers comme la refonte des grilles
indiciaires, en commençant par la catégorie C. En réponse à une demande
de la CFTC, elle a annoncé le décontingentement du 8ème échelon des
Adjoints Administratifs et des personnels sociaux et paramédicaux.
Elle propose également de revoir les régimes indemnitaires en supprimant
la prime de fonction et de résultat . La CFTC demande que cette réforme se
fasse à la hausse.

Concernant la journée de carence, dont la CFTC a demandé le retrait
immédiat , Marylise LEBRANCHU a indiqué qu’elle avait conscience du
caractère inéquitable de la mesure, et qu’elle avait demandé un bilan sur
les 3 versants de la Fonction Publique afin de soumettre un projet au
Premier Ministre.

Elle veut enfin revoir l’indemnité de résidence et le supplément familial de
traitement . La CFTC a insisté sur la nécessité de faire un effort pour le
logement et les transports.

La CFTC partage les objectifs de réforme, mais
considère qu’une avancée sur les rémunérations
doit être faite dès 2013.
La CFTC revendique la
libération du point
d’indice pris en otage
par la rigueur !



mercredi 6 février 2013

Info de la fédération CFTC Défense

J'ai reçu hier cet excellent texte de la Fédération Défense CFTC  au sujet de la future réforme des retraites .  Je vous invite à lire  cette déclaration .

"  Réforme des retraites :
Une réforme sans toucher à rien…
Najat VALLAUD-BELKACEM, la porte-parole de l'équipe AYRAULT, a confirmé lundi 28 janvier sur le plateau de RMC/BFM qu'il y aura bien une réforme des retraites, tout en excluant un recul de l'âge de départ ou une augmentation du nombre de trimestres de cotisation.
Najat VALLAUD-BELKACEM, a déclaré qu'il y aura bien une réforme des retraites. « Une réforme importante que nous ne prenons pas à la légère », a-t-elle même souligné.
Si le gouvernement veut rentrer par ce texte dans « le dur du sujet », il ne sera pas question pour autant de « travailler plus longtemps », a assuré Najat VALLAUD-BELKACEM en réponse aux propos de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre de François Mitterrand (de1988 à 1991) a déclaré au sujet des retraites, dans une interview parue dans Le Journal du Dimanche, « il faut dire la vérité aux Français, le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisation, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile. En conséquence, on peut aller jusqu'à 65 ans ».
Quelles réponses ?
A en croire Najat Vallaud-Belkacem, le gouvernement ne souhaite ni reculer l'âge de départ à la retraite (actuellement 62 ans pour l'âge minimum et 67 ans pour l'âge à taux plein), ni augmenter le nombre de trimestres (166 trimestres aujourd'hui, soit 41,5 ans de cotisation).
 
Le gouvernement ne veut pas non plus jouer sur les deux autres leviers traditionnels de financement des retraites : le niveau des prélèvements et celui des prestations. Il ne serait pas à l'ordre du jour « d'augmenter les cotisations des entreprises » et de « réduire les pensions », a-telle rajouté. Comment le gouvernement compte-t-il donc procéder ? « Il y a une multitude, une diversité de réponses à apporter », a estimé Najat Vallaud- Belkacem. La ministre a fait référence au projet de réforme dite « systémique » (par points). « Je ne dis pas que l'on va forcément s'inscrire exactement dans ce scénario-là », s'est-elle empressée d'ajouter.
Attachement à la répartition.

 

Dans tous les cas, la future réforme ne remettra pas en cause le système par répartition dans lequel les actifs financent les pensions des retraités. « C'est un système auquel nous sommes extrêmement attachés », a souligné Najat Vallaud- Belkacem.
Le calendrier de la future réforme n'est guère plus précis. La porte-parole du gouvernement s'est contentée de rappeler prudemment, comme on le savait déjà, qu'il y allait avoir « une
» au printemps (pas une négociation), suivie d'une « grande conférence sociale numéro deux » (la première a eu lieu les 9 et 10 juillet 2012) avec les partenaires sociaux.
 
Une réforme sans toucher à rien…
Au final, la porte parole du gouvernement annonce une réforme importante, sans toucher à rien.
On croit rêver. C'est crédible ? "

 

mardi 5 février 2013

La loi des 20 %

L'humour permet de faire passer des messages simples. Nous y sommes. Nous vivons dans le monde rêvé de la World Company dans tous les secteurs économiques. Bon visionnage à tous et à toutes !


Edito de Pascale Coton

50 ANS DE COOPÉRATION

29 janvier 2013
L'édito de Pascale Coton pour 
La Lettre confédérale CFTC 1430
Les organisations syndicales françaises et allemandes ont, elles aussi, célébré le cinquantième anniversaire du traité de l’Élysée. Signé le 21 janvier 1963 par le général de Gaulle et Konrad Adenauer, il a contribué à sceller la réconciliation entre la France et l’Allemagne, après trois conflits meurtriers en moins d’un siècle.
 
Le 22 janvier 2013 était donc organisé à Paris un forum syndical franco-allemand sur le thème de la compétitivité. Ce fut l’occasion de découvrir, de l’aveu même des syndicalistes d’outre-Rhin, que le fameux modèle allemand, tant vanté à Paris par le patronat et les économistes ultralibéraux, ne saurait constituer un cadre idéal pour un développement économique et social harmonieux.
 
On peut ainsi apprendre que dans le secteur de l’agroalimentaire certains patrons allemands se comportent comme de véritables “négriers”, faisant venir des charters entiers de travailleurs de Roumanie pour les faire travailler cinquante-cinq heures par semaine, au mépris de la loi !
 
Une pratique qui se propage déjà à d’autres secteurs économiques et d’autres pays de l’Union. Dans une Europe qui n’a pas bonne presse aux yeux des opinions publiques du fait de la crise, de la récession qui continuera de   frapper la zone euro en 2013, des politiques d’austérité et de la régression des droits sociaux, pareille dérive pourrait faire des dégâts irréversibles et finir par opposer les peuples entre eux.
 
Parce qu’à la CFTC, nous sommes attachés à la construction européenne, dont nos prédécesseurs dans les années 1950 furent d’ardents défenseurs, nous ne pouvons accepter la tournure que prennent actuellement les événements.

Plus que jamais, il est temps de rompre avec le dogme de la concurrence économique et de mettre en place de véritables politiques de coopération. La crise ne peut servir d’alibi en matière sociale et d’emploi. Les dirigeants européens doivent renouer avec le projet des pères fondateurs pour bâtir une Europe de la paix entre les Nations et de la paix sociale à l’intérieur des États.
 
Dans cette perspective, la solidité du couple franco-allemand demeure le meilleur moteur et, au niveau syndical, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas de ratés.
 
Pascale Coton,
Secrétaire générale

dimanche 3 février 2013

Femmes: actrices du changement.

Cette semaine un hebdomadaire français de qualité Courrier International  a pour titre : "Les Insoumises".

La lecture des divers articles de presse inclus dans ce dossier montrent que les femmes se soulèvent de New Dehli au Caire, de Toronto à Tunis pour défendre leurs droits, leurs dignités. Cela passe parfois par de la provocation par une mise en scène du corps , mais elles ont le courage de lutter contre le sexisme ambiant des sociétés dans lesquelles elles évoluent. 

Quid de la France  ? Grand pays donneur de leçons en ce qui concerne les Droits de l'Homme à l'humanité entière.  Notre pays recule sur l'égalité hommes-femmes selon le dernier rapport du World Economic Forum.  Nous nous situons  à  la 57ème place sur 135 loin derrière des pays comme l'Espagne et la Bolivie par exemple. 

L'écart entre les femmes et les hommes se creuse dans l’hexagone notamment sur la question des salaires. A compétences égales et diplômes égaux, une femme est payée 10% de moins en moyenne que son voisin de bureau masculin.  Je pense  que nos politiques ont oublié que le symbole de notre République ( res publica : chose publique en Latin )  s'appelle Marianne. Pascale Coton , notre Secrétaire-Générale Confédérale, se bat tous les jours dans les médias pour faire entendre la voix de toutes les femmes qui ,dans le monde du travail , voient leurs conditions se dégrader.

Nous devons aussi nous le rappeler en permanence dans nos Unions Départementales et structures  CFTC, où la place des femmes dans les bureaux et conseils  reste a minima. Je tiens à  souligner que nous avons progressé dans notre département avec une équipe féminine à la tête de l'Union Locale de Saint-Nazaire. 

Un bref rappel de ces idées simples et de bon sens est nécessaire. Nous oublions trop souvent que dans nos sociétés dites " modernes" les femmes sont plus héroïques que les hommes. Elles doivent faire face de plus en plus à la précarité , au temps partiel , à une vie loin du confort rêvé par les grandes féministes du siècle passé. Elles le savent et elles sont animées de cette conscience, du sens de leur responsabilité. Je suis convaincu que c'est par les femmes que le monde changera et sera plus humain.




vendredi 1 février 2013

Les trois M: Manipulation , Mensonge , Mauvaise foi .

Les relations humaines. entre les salariés et leurs hiérarchies se détériorent à  une grande vitesse dans les entreprises TPE, PME voire grands groupes. L'actualité nous le montre tous les jours avec les diverses annonces de plans sociaux. 

Mes cours d'Histoire m'ont appris que les 7 Soeurs ont régné sans partage au Moyen-Orient  dans la gestion de la manne pétrolière, mes accompagnements en tant que conseiller du salarié me montrent toutes les semaines que les trois M ( Manipulation, Mensonge et Mauvaise foi) sont le quotidien de mes contemporains dans la vie d'entreprise et règnent en maîtres absolus.

En effet , il n'est pas rare de voir et d'entendre les hiérarchies en ces temps de crise manipuler, mentir et être de mauvaise foi avec leurs subordonnés. Beaucoup de "petits chefs " incompétents pour asseoir leur pouvoir n'hésitent pas à manipuler dans leur management leurs collègues , d'autres mentent à longueur de journée  pour asseoir leur légitimité, la mauvaise foi règne dans les services. J'appelle cela la mise en place d'une nouvelle terreur.  Beaucoup de salariés, en effet, craignent pour leurs emplois de peur de le perdre et hélas se soumettent trop souvent à cet atmosphère "pourri " en espérant améliorer leurs conditions de travail . Il n'est pas rare qu'on me rapporte que lorsqu'un salarié demande une augmentation de salaire suite à des promesses faites par sa hiérarchie de respecter ses objectifs au moment des entretiens annuels , on lui rétorque assez souvent  que c'est un malentendu ou une mauvaise interprétation de sa part. 
Mieux certaines directions font la promotion et mettent à des postes à responsabilité des incompétents notoires , car elles savent pertinemment que ces derniers obéiront au doigt et à l'oeil à des directives sans réfléchir et sans trop  poser de questions.

Un article du journal américain Sun Sentinel , lu dans l'édition de Courrier International datée du 10 au 16 janvier 2013 , de Fort Lauderdale  en Floride avec le titre évocateur: " Faire plus que son devoir " montre comment les salariés du service clients d'American Express sont honorés par une cérémonie chaque mois par leur direction.  Par cette nouvelle méthode de management,  la direction charge ses meilleurs managers de créer une culture de la motivation,  un sentiment d'appartenance. Concept génial qui oblige les employés à devancer ce que leur direction demande sous le couvert  que leur travail profite à l'organisation et qu'ils seront récompensés pour leurs efforts. 

Cela peut porter  à sourire , mais cela existe. J'ai écrit il y a quelques semaines que nous vivons une époque formidable , je crois que je n'avais pas tort.