« On ne transforme pas une société, elle se modifie lentement, graduellement. On ne traite pas les hommes comme on ferait d'une monnaie démodée qu'on met au creuset pour la frapper en masse à une effigie nouvelle. » Pierre Waldeck-Rousseau. Vision de l'actualité sociale et économique par le Président de l'UD CFTC de Loire-Atlantique.
mardi 9 juillet 2013
vendredi 5 juillet 2013
Frédéric Lordon explique la mondialisation
Je vous invite à écouter Frédéric Lordon expliquant la mondialisation. Tout est clair et limpide.
CFTC et réforme des retraites.
RETRAITE
Pantin - 4 juillet 2013
La CFTC pour une réforme juste équitable et durable !
La CFTC est reçue ce jeudi 4 juillet, à 15 h, dans le cadre de la concertation sur les retraites, lancée par le gouvernement.
Dans sa volonté de pérenniser le financement des régimes, la CFTC réagira dans un premier temps, aux mesures de court terme proposées par le rapport Moreau. Pour la CFTC, les efforts demandés devront être équitablement répartis entre entreprises, actifs et retraités. C'est pourquoi la CFTC est prête à étudier une hausse des cotisations patronales et salariales, mais aussi la mise à contribution de retraités par un alignement de la CSG sur celle des actifs en épargnant les plus petites pensions et en déduisant l'effort déjà consenti au titre de la dépendance.
Sur le plus long terme, la CFTC rappellera au Premier ministre qu'elle ne s'opposera pas au principe de l'accroissement de la durée d'assurance, à condition que certaines situations soient révisées à travers la compensation de trimestres ou des bonifications, notamment dans le cas des femmes et de la pénibilité.
S'agissant des femmes, la CFTC rappelle qu'elles sont les grandes oubliées des précédentes réformes. Il ne serait pas acceptable que les temps dits « familiaux » ayant entrainé une interruption de carrière, ne soient pas comptabilisés! Il est donc impératif que les effets de l'augmentation de la durée d'assurance soient neutralisés par un système ambitieux et efficace, compensant la réduction ou l'interruption d'activité pour temps familiaux (enfants et ascendants). Dans l'attente d'une égalité salariale effective, la CFTC demandera également la mise en place d'une compensation financière pour les femmes avec enfant qui n'ont pas interrompu leur carrière, mais qui restent toujours victimes de discrimination salariale.
Concernant la pénibilité, la CFTC proposera de nouveau la création d'un « carnet de santé tout au long de la vie », qui doit permettre une traçabilité des expositions aux travaux pénibles. Au-delà des conclusions du rapport Moreau, elle souhaite que tout salarié exposé longuement aux facteurs de pénibilité puisse partir avant l'âge légal par la validation de trimestres supplémentaires.
Afin de financer les coûts induits par ces mesures, la CFTC propose l'instauration d'une surcotisation pour les entreprises ne s'étant pas conformées à leurs obligations légales, relatives à la pénibilité ou à l'égalité salariale.
S'agissant des apprentis, la CFTC rappellera au Premier ministre que l'apprentissage est un contrat de travail à part entière, qui doit permettre la validation de 4 trimestres par an. De même, les durées de stage devront également entraîner la validation de trimestres.
En parallèle, la CFTC proposera son idée de la « retraite à la carte choisie », pour une réforme profonde. Le salarié possèderait une liberté de choix et donc d'organisation du moment de son départ à la retraite. En effet, la durée d'assurance requise deviendrait la valeur pivot du système de retraite, puisque c'est elle, qui conditionnerait chaque départ à la retraite (et donc indirectement le maintien du taux plein). Les annuités de référence seraient composées des annuités cotisées, mais aussi des annuités assimilées ou équivalentes. L'âge pivot restera une référence permettant la mise en œuvre des décotes éventuelles et le calcul des surcotes.
Lors de cette concertation, la CFTC posera ses conditions pour que la réforme soit juste, équitable et durable.
mercredi 3 juillet 2013
Communiqué du SNEPL-CFTC
Le
SNEPL-CFTC refuse de signer l’avenant n°21 proposé par la délégation patronale
(FNEP)
dont
certaines dispositions restent extrêmement dommageables pour la qualité de
l’enseignement supérieur
privé.
Constatant que la
Convention collective nationale étendue de l'enseignement privé hors contrat,
IDCC 2691, contenait de nombreuses
dispositions manifestement inadaptées aux Écoles d'enseignement supérieur
délivrant un diplôme visé, un grade de master ou un titre d'ingénieur, le SNEPL
CFTC, deuxième syndicat représentatif de la branche, a pris l'initiative en 2010
de solliciter les partenaires sociaux pour qu'ils négocient un avenant à cette
convention, applicable aux Écoles susmentionnées.
Au terme de près de
trois ans de négociation, la Fédération patronale FNEP est restée sur des
positions décalées de la réalité du terrain et qui ne satisfont pas le
SNEPL-CFTC qui les juge contraires aux intérêts de la profession.
Pour autant, les
syndicats : FEP-CFDT, SYNEP CFE CGC, SNPEFP-CGT et SNEPAT FO s'en sont
satisfaits et ont quand même signé cet avenant dont le contenu ne répond pas aux
attentes du SNEPL-CFTC et surtout à celles des salariés des Écoles concernées et
qui risque de préjudicier à la crédibilité de ces
Écoles.
Souhaitant expliquer les
raisons de notre refus de signer cet avenant, nous vous prions de trouver notre
communiqué de presse en pièce jointe.
Les négociateurs SNEPL-CFTC de la
Convention Collective Nationale EPHC
Hélène DESCLÉE, Secrétaire
Générale, du SNEPL-CFTC en charge de la branche Enseignement
Privé Hors Contrat
Marie ROUSSEL, Professeur, Chargée de Mission auprès du SNEPL pour
l’Enseignement supérieur hors
contrat
Patrick
BURNEL, Professeur, membre de la CNCP au titre de la
CFTC
Pierre MET, Professeur, membre du CNESER au titre de la
CFTC
Hélène DESCLEE
Secrétaire Générale
SNEPL-CFTC
128 avenue Jean Jaurès
93697 PANTIN Cedex
www.snepl.fr
snepl@yahoo.fr
06.12.04.89.50
Secrétaire Générale
SNEPL-CFTC
128 avenue Jean Jaurès
93697 PANTIN Cedex
www.snepl.fr
snepl@yahoo.fr
06.12.04.89.50
Arrêt de Cour de Cassation
UNE PERIODE D'ESSAI DE NEUF MOIS POUR UN CADRE JUGEE COMME RAISONNABLE
En l’espèce un salarié avait été engagé en tant que Directeur Adjoint en février 2001. Son contrat prévoyait une période d’essai de trois mois et un stage de six mois, pendant lesquels les parties disposaient de la faculté de se délier sans préavis pendant le premier mois et avec préavis au-delà. Nommé Directeur Général en juin 2001 par mandat, il est révoqué en mars 2009. La société met également fin à son con-trat de travail en invoquant la rupture de la pé-riode probatoire.
Le salarié conteste le fait que la rupture de son contrat soit intervenue en période d’essai et demande une condamnation pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Le salarié estime que la période d’essai imposée par la conven-tion collective du personnel sédentaire des en-treprises de navigation du 20 février 1951 au personnel d’encadrement est déraisonnable au regard de la finalité de la période d’essai et de l’exclusion des règles de licenciement pendant cette période.
La Cour d’appel approuvée par la Cour de cas-sation répond par la négative au salarié. En effet, les deux juridictions considèrent que la période d’essai est raisonnable en raison du niveau d’emploi occupé.
En outre, le salarié considérait que le mandat qui lui avait été confié en tant que Directeur Général mettait fin de fait à la période d’essai puisque le salarié avait eu des pouvoirs plus étendus ce qui induisait que la période d’essai en tant que Directeur Adjoint avait été con-cluante.
Là encore, la Cour de cassation ne retient pas cette version et
considère que la désignation du salarié en tant que mandataire social, avec suspension du contrat de travail pen-dant la durée de ce mandat, en l’absence de fonctions techniques distinctes, ne met pas fin à la période d’essai en cours. Dès lors, la période d’essai avait repris son cours après la révocation du mandat social. Le contrat est donc bien rompu au cours de la période d’essai du salarié.
Pour la CFTC Cadres
, cette décision est très mitigée. D’une part, parce qu’il faut distinguer le personnel d’encadrement qui a vocation à diriger, du personnel d’encadrement qui n’a qu’une vocation technique. En d’autres termes, il faut distinguer encore une fois le cadre diri-geant du cadre intégré qui n’a pas vocation à disposer des mêmes responsabilités dans l’entreprise et donc à avoir la même période d’essai. Si neuf mois paraissent tout à fait rai-sonnables appliqués au cas d’espèce, ils de-viennent nettement moins raisonnables appli-quées à d’autres fonctions d’encadrement (six mois suffisent souvent amplement pour les cadres intégrés aux services).
D’autre part, si le fait de confier une promotion, même sous la forme d’un mandat social, ne suffit pas à prouver implicitement la satisfac-tion de l’employeur et donc à remplir le but même de l’essai (éprouver les aptitudes d’un salarié et voir s’il convient), alors il y a fort à parier que la Cour de cassation, en dehors de la période légale, n’acceptera plus que les ave-nants pour mettre fin à une période d’essai (quand cette période est concluante). La CFTC Cadres considère qu’une promotion même ca-chée et exercée pendant un certain nombre d’années (8 ans en l’espèce) devrait inter-rompre de fait la période d’essai du contrat précédent.
Soc. 24 avril 2013, n° 12-11825
mardi 2 juillet 2013
Comment les Français voient les syndicats.
Il n'est pas rare d'entendre beaucoup de stéréotypes au sujet des syndicats. Je pense que vous les connaissez tous. Il est clair que nous avons une certaine image auprès de l'opinion publique.
En ces temps de crise, nous devons , en tant que syndicalistes responsables, être à l'écoute de ce qui se dit sur le terrain. Je reproche trop souvent à nos caciques d'être enfermés dans leurs tours d'ivoire.
J'ai décidé de ne pas être un " permanent" comme on le dit dans notre jargon. J'ai tenu à garder un pied dans mon entreprise pour être au fait de la réalité quotidienne des salarié(e)s. Cela m'oblige à avoir un emploi du temps chargé et d'être à l'écoute en permanence. Mais c'est le choix ,que j'ai fait, en m’engageant. Je l'assume.
Je vous invite à lire cet article et d'en tirer les conclusions qui s'imposent:http://www.tns-sofres.com/points-de-vue/D35455A00EC34D7CA9535121E58FD700.aspx
Le syndicalisme pour tous , c'est maintenant!
L'open space: un danger pour les salarié(e)s
Je travaille dans un open space ou plutôt espace ouvert dans la langue de Molière. Il m'arrive souvent avec ironie de critiquer ce mode de fonctionnement dans mon travail. Je suis de plus en plus convaincu que l'open space est un danger pour les salarié(e)s. Pourquoi ? Flicage et surveillance permanents, manque d'intimité. Le discours des responsables d'équipe cherchent à valoriser l'esprit de groupe pour améliorer la productivité. Cela me fait sourire. Comme dit le proverbe:" Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois". Cela n'empêche pas les nouveaux prolétaires des centres d'appels de souffrir au travail.
Je vous invite à lire cet article qui remet en question le mode de fonctionnement de l'espace ouvert:http://www.24heures.ch/economie/L-open-space-ce-nest-pas-bon-pour-la-productivite/story/24580228
Inscription à :
Commentaires (Atom)