vendredi 9 août 2013

Contrats zéro heure

En lisant ce matin l'édition du quotidien régional Ouest-France, j'apprends que un million de Britanniques se sont vu proposer des contrats de travail d'un nouveau type: les contrats zéro heure sans précision sur le nombre d'heures à effectuer. Je vois qu'Outre-Manche, on n'arrête pas le progrès. 

Ces contrats permettent à l'employeur de prévenir la veille ou le jour même le salarié que sa présence est souhaitée.En théorie, le salarié est en droit de refuser les heures qui lui sont proposées.  En moyenne, dans ce type de contrat, le travail hebdomadaire varie de huit heures par semaine à plus de quarante heures. Le salarié est souvent prévenu par SMS de ses heures de travail.

Que dire de tout cela ? Nous vivons une époque formidable.

mercredi 7 août 2013

Kessler : "La France est en retard par rapport à ses partenaires"

Denis Kessler est un des idéologues du MEDEF, soutien de Pierre Gattaz, nouveau chef de cette organisation patronale. Il est à écouter, car il est l'éminence grise de la politique patronale en France. Il est très clair dans son discours. Il soutient la retraite à points, projet voulu par la CFDT. Certaines convergences sont assez drôles. 




mardi 6 août 2013

Edito de Pascale Coton

Tout est dit dans cet édito de Pascale Coton, Secrétaire-Générale Confédérale CFTC. A lire et à diffuser autour de vous.

LA CFTC NE LES OUBLIE pas

29 juillet 2013
L'édito de Pascale Coton pour
La Lettre confédérale CFTC 1447/48
Signe des temps, l’Assemblée nationale vient d’adopter une loi qui instaure dans le droit pénal français un nouveau crime de “ réduction en esclavage ”.
 
“Le travail forcé”, “la réduction en servitude ”, “ la soumission à l’esclavage ” et “ l’exploitation d’une personne réduite à l’esclavage” seront passibles de peines d’emprisonnement de sept à trente ans.
 
Entre trois et cinq mille personnes seraient concernées ! Un chiffre qui serait en constante augmentation. Pas étonnant d’en arriver là dans une société où le travail et la personne humaine ne sont plus considérés que comme un coût, dans un monde où les pays les plus prospères sont ceux qui encouragent l’exploitation humaine.
 
Au nom de la CFTC, qui s’est toujours battue pour défendre la dignité de la personne, je ne peux que soutenir cette loi, mais je regrette qu’au XXIe siècle nous soyons encore obligés de passer par la loi pour tenter d’abolir ce genre de pratique…
 
“Sans transition”, je voudrais profiter de cette période de l’année où nombre d’entre nous vont pouvoir profiter d’un repos bien mérité et partir en vacances, j’ai une pensée particulière pour trois catégories de personnes.
 
Celles qui, parce que leur pouvoir d’achat a baissé ou parce qu’elles ont perdu leur emploi ou encore parce qu’elles ont des soucis de santé, resteront chez elles.
 
Je pense également aux travailleurs qui permettent à ceux qui ont la chance de partir de passer de bonnes vacances : les saisonniers, tout secteur d’activité confondu, les salariés des transports collectifs, ceux qui assurent l’entretien et la maintenance des voies de circulation, les pompiers et les sauveteurs en mer et en montagne, les animateurs de centres de vacances,... Leur travail est souvent précaire et mal rémunéré ; ils souffrent aussi souvent d’un manque de reconnaissance et peuvent être parfois victimes d’actes d’incivilité.
 
Je pense, enfin, aux bénévoles auprès des personnes seules, âgées, malades, handicapées,…
 
Je voudrais que, tous, sachent que, dans son combat quotidien, la CFTC ne les oublie pas et qu’elle met tout en oeuvre pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
 
 
Pascale Coton,
Secrétaire générale

Dialogue social vu par Les Deschiens

A voir et à regarder .




Le dessous des Cartes - Afrique/Zones de croissance

Il y a bientôt un an quand j'ai commencé ce blog, je vous avais recommandé la lecture d'un numéro du mensuel GEO consacré à l'Afrique.
A nouveau, je reviens sur l'évolution économique de ce continent en pleine croissance avec des nuances selon les pays. Il faut savoir que l'Angola a racheté une partie de la dette portugaise et que beaucoup de jeunes Portugais quittent leur pays pour travailler en Angola. 
Bonne écoute à vous tous.




Recommandation du FMI au gouvernement français

La période estivale permet parfois de lire des choses passionnantes sur la toile comme ceci: le FMI recommande à la France  de ralentir le rythme de réduction du déficit public. Étonnant,non,comme disait feu Pierre Desproges dans la Minute de Monsieur Cyclopède: http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/05/reduction-deficit-france-fmi-recommande-ralentir-rythme_n_3707513.html?icid=maing-grid7%7Cfrance%7Cdl1%7Csec1_lnk3%26pLid%3D199493

samedi 3 août 2013

Retour de vacances

Je reviens d'un périple de quinze jours en Toscane. Que dire de la situation en Italie ? La situation sociale et économique est très préoccupante voire catastrophique.

Les plans drastiques d'austérité des dépenses publiques imposés par la Troïka (FMI, Commission européenne, Banque Centrale Européenne ), l'augmentation de la fiscalité directe et indirecte,la baisse du pouvoir d'achat des Italiens font que ce pays est en léthargie totale. Les Italiens ne voient pas la sortie du tunnel. A cela,il faut ajouter une crise politique permanente doublée de scandales politico- financiers récurrents (fraude fiscale du groupe Dolce e Gabana) fait que nous avons tous les ingrédients d'une explosion à plus ou moins long terme de la botte. Pire  les jeunes se désintéressent  de la vie politique et veulent quitter le pays pour travailler ailleurs. Ils ne se voient pas rester dans leur pays natal pour se construire un avenir serein. 
Il faut aussi ajouter à cela une germanophobie grandissante, la montée d'un populisme de gauche comme de droite. Les volontés de séparation du Nord du pays riche économiquement du Sud gagnent du terrain dans l'opinion. 

J'avais écrit il y a quelques semaines que l'Italie est un laboratoire de ce qui peut se passer en Europe dans les prochaines années, si nous ne sommes pas assez vigilants.J'espérais me tromper, malheureusement mon dernier séjour transalpin montre le contraire.