mardi 6 août 2013

Edito de Pascale Coton

Tout est dit dans cet édito de Pascale Coton, Secrétaire-Générale Confédérale CFTC. A lire et à diffuser autour de vous.

LA CFTC NE LES OUBLIE pas

29 juillet 2013
L'édito de Pascale Coton pour
La Lettre confédérale CFTC 1447/48
Signe des temps, l’Assemblée nationale vient d’adopter une loi qui instaure dans le droit pénal français un nouveau crime de “ réduction en esclavage ”.
 
“Le travail forcé”, “la réduction en servitude ”, “ la soumission à l’esclavage ” et “ l’exploitation d’une personne réduite à l’esclavage” seront passibles de peines d’emprisonnement de sept à trente ans.
 
Entre trois et cinq mille personnes seraient concernées ! Un chiffre qui serait en constante augmentation. Pas étonnant d’en arriver là dans une société où le travail et la personne humaine ne sont plus considérés que comme un coût, dans un monde où les pays les plus prospères sont ceux qui encouragent l’exploitation humaine.
 
Au nom de la CFTC, qui s’est toujours battue pour défendre la dignité de la personne, je ne peux que soutenir cette loi, mais je regrette qu’au XXIe siècle nous soyons encore obligés de passer par la loi pour tenter d’abolir ce genre de pratique…
 
“Sans transition”, je voudrais profiter de cette période de l’année où nombre d’entre nous vont pouvoir profiter d’un repos bien mérité et partir en vacances, j’ai une pensée particulière pour trois catégories de personnes.
 
Celles qui, parce que leur pouvoir d’achat a baissé ou parce qu’elles ont perdu leur emploi ou encore parce qu’elles ont des soucis de santé, resteront chez elles.
 
Je pense également aux travailleurs qui permettent à ceux qui ont la chance de partir de passer de bonnes vacances : les saisonniers, tout secteur d’activité confondu, les salariés des transports collectifs, ceux qui assurent l’entretien et la maintenance des voies de circulation, les pompiers et les sauveteurs en mer et en montagne, les animateurs de centres de vacances,... Leur travail est souvent précaire et mal rémunéré ; ils souffrent aussi souvent d’un manque de reconnaissance et peuvent être parfois victimes d’actes d’incivilité.
 
Je pense, enfin, aux bénévoles auprès des personnes seules, âgées, malades, handicapées,…
 
Je voudrais que, tous, sachent que, dans son combat quotidien, la CFTC ne les oublie pas et qu’elle met tout en oeuvre pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
 
 
Pascale Coton,
Secrétaire générale

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