Esclavage en Thaïlande

Aujourd'hui, Le Point vient de publier un article sur l'esclavage en Thaïlande concernant la filière de la crevette: http://www.lepoint.fr/monde/les-crevettes-dans-vos-assiettes-sont-elles-nourries-par-des-esclaves-11-06-2014-1835307_24.php#xtor=CS3-190

Il y a deux ans , j'avais déjà écrit sur le sujet  un éditorial " Le Saviez-vous ?" sur le sujet.

Le saviez-vous ? Selon les statistiques de FranceAgriMer, la Thaïlande est le onzième 

fournisseur de la France pour les produits de la mer avec près de 29 500 tonnes en 2010, soit un marché de 117 millions d’euros. Mais connaissez-vous les conditions de travail des équipages sur les chalutiers thaïlandais ? Un journal américain de Boston, le Global Post, a enquêté sur le sujet et ses révélations sont plus qu’inquiétantes. En effet, à travers cette investigation minutieuse, nous apprenons que des patrons de pêches ayant pignon sur rue s’arrogent en toute impunité le droit de vie et de mort sur leurs équipages.

Nous apprenons aussi que la main- d’œuvre employée vient du Cambodge et de Birmanie le plus souvent kidnappée par de véritables filières qui organisent ce trafic humain dans leurs pays d’origine et rentre clandestinement dans le pays sans aucun contrat de travail.

Une fois à bord, la journée type de travail compte dix-huit à vingt heures de dur labeur et ces Cambodgiens et Birmans sont souvent réduits à l’état de simples marchandises et revendus à d’autres patrons de pêche. A leur insu, les consommateurs français sont complices de ce système odieux. 

C’est pour cela que la CFTC de Loire-Atlantique milite pour qu’un texte de loi sur la 

traçabilité sociale soit voté rapidement par le Parlement français voire à l’échelon 

européen. Pour nous organisation syndicale humaniste, c’est une affaire d’éthique et 

d’efficacité.