jeudi 11 septembre 2014

Edito Pascale Coton

PASSER DES PAROLES AUX ACTES !

8 septembre 2014
L'édito de Pascale Coton pour 
La Lettre confédérale CFTC 1467
L’heure de la rentrée a sonné et les mauvaises nouvelles s’ accumulent pour les ménages : qu’il s’agisse de la croissance, du chômage ou des déficits, les chiffres publiés récemment ne nous incitent guère à l’optimisme. Il n’en faut pas plus à certains pour prédire, devant les médias, un automne chaud… sinon dans le ciel, du moins dans la rue ou dans les entreprises.
 
Pareille attitude est irresponsable dans le contexte actuel de crise ; elle ne contribue qu’à envenimer les choses et nous ne pouvons pas souhaiter que la situation dégénère. Plus que jamais en cette rentrée de tous les risques, la CFTC aura une attitude constructive. Nous le devons aux salariés et à leurs familles dont nous comprenons et partageons les inquiétudes face à l’augmentation des dépenses de première nécessité et à la dégradation de leur protection sociale.

Le pacte de responsabilité, qui repose sur une baisse de la part patronale des cotisations sociales, une amélioration des marges des entreprises et une relance de l’investissement, constitue une manière de relancer l’activité et l’emploi, et de lutter contre les déficits publics. C’est pour cela que la CFTC a signé en mars dernier le relevé de conclusions en sa faveur et c’ est pour cela qu’elle le soutient.
Il faut, maintenant, passer des paroles aux actes, accélérer et intensifier les négociations de branches et d’entreprises.
 
Certains – les mêmes qui appellent à descendre dans la rue – affirment que le pacte de responsabilité ne créera pas d’emplois. C’est pourquoi nous plaidons pour la création, dans les meilleurs délais, de l’observatoire national tripartite annoncé par le relevé de conclusions. S’ il s’ avère que, effectivement, les créations d’emplois ne sont pas au rendez-vous, il appartiendra, alors, au gouvernement de changer de politique économique dans les meilleurs délais. La gravité de la situation nous appelle à être pragmatiques, pas jusqu’au-boutistes.
 
Pascale Coton,
Secrétaire Générale

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