lundi 14 janvier 2013

Solidaires et fraternels.

Par les temps qui courent, la solidarité et la fraternité sont non seulement de belles et nobles idées mais, aussi et sans doute,  des idées nécessaires. En effet, j'entends  de folles rumeurs colportées par des élus et responsables  CFTC  revenir à  mes oreilles disant que notre organisation syndicale vit ses dernières semaines. Face à ces bruits nauséabonds, je n'ai pas peur de l'écrire: nous devons être solidaires et fraternels. 

La notion de solidarité peut être facilement prise comme une indésirable obligation à laquelle la pression de la représentativité nous soumet depuis  2008 . Je m'insurge contre cette idée. Ce n'est absolument pas, comme pourrait le penser certains dans nos rangs,  une forme de charité. Nous devons être solidaires entre militants et sympathisants en allant sur le terrain soutenir nos partisans qui sont en difficultés  dans leurs entreprises dans le combat quotidien qu'ils mènent  pour défendre les salariés dans cette période catastrophique. La solidarité est un défi pour nous  et nous devons le relever. Sans solidarité, nous ne sommes pas visibles.

Derrière cette  dernière notion de solidarité frissonne l'idée de fraternité. C'est la conscience que le militant syndical CFTC n'est réellement  un militant complet que s'il sait ne pas oublier l'autre militant. Ce dernier point pour moi est très important. Nous avons tendance  à  oublier dans nos combats permanents que nous ne sommes pas seuls. La fraternité , c'est la résolution de voir en l'autre  un aspect singulier de soi-même, au delà de toutes les différences et difficultés.  En quelque sorte, un monde humain. L'égoïsme domine de plus en plus dans le monde syndical.  Les mandats assurent une protection à ceux qui les ont, mais être militants et adhérents , ce sont des droits et des devoirs. Certains ont tendance à l'oublier et cela me met en colère. 

Sans ces deux notion ,nous ne pourrons pas relever ce défi qu'est la représentativité. 

Rugbyman, j'ai toujours appris que seul l'arbitre siffle la fin du match. Si certains veulent quitter le terrain avant le coup de sifflet final, qu'ils le fassent ! Mais qu'ils ne viennent pas donner des leçons à ceux qui sont dans la mêlée.

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