mercredi 27 février 2013

Vox populi, vox dei

Le 22 octobre 2012, j'avais publié un éditorial avec un titre un peu provocateur: " Pour vaincre la gauche,il faudra se débarrasser de la droite".  Cela m'avait valu de la part de certains des critiques acerbes, car j'exprimais pour eux un point de vue assez pessimiste et non syndical. 

Aujourd'hui, je souris. En effet, les électeurs italiens ont donné à leur classe politique plus qu'une claque, un véritable avertissement. Nos voisins transalpins subissent depuis des mois une politique d'austérité beaucoup plus dure qu'en France et ils ont une classe politique qui pratique la démagogie en permanence pour se maintenir au pouvoir. 

Le résultat des élections législatives italiennes ont un effet dévastateur en ce sens qu'elles rendent  la botte ingouvernable et affaiblissent un peu plus la troisième économie de la zone euro.  Elles confirment aussi une lourde évidence: l'austérité économique ne passe plus auprès des peuples. Je pense aussi aux peuples de toute la zone sud de notre Vieux Continent. 

Nous , Français , nous nous moquons très et trop souvent de nos voisins transalpins. Notamment de leur système politique un peu absurde doublé d'une loi électorale complètement ubuesque par certains côtés. Mais attention, les électeurs italiens nous ont fait passer un message clair : ils ne croient pas que l'austérité sauvera leur pays tant que les comportements des responsables politiques n'auront pas été profondément transformés. 

Notre classe politique hexagonale devrait  vite y réfléchir. La perte de confiance des peuples envers leurs politiques est la racine du mal.



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