La régression sociale
allemande ce serait au moins 1,1 millions de chômeurs en plus en France
5,1% de chômeurs en Allemagne,
10,2% en France : la régression sociale qui a mis 42% des travailleurs
allemands sous le seuil de pauvreté a permis de réduire le chômage nous disent
les médias soumis à l’idéologie gestionnaire matérialiste.
Rien n’est plus faux.
La seule cause de cette
différence c’est la démographie, le nombre de jeunes entrants sur le marché du
travail.
Pour contrer les mensonges
éhontés de ceux qui veulent organiser la régression dans toute l’Europe et
l’imposer aux français en ce moment, il suffit d’utiliser les chiffres
officiels de Destalis, institut
officiel des statistiques allemand, et l’INSEE
au cours des 23 dernières années.
Population active :
-
Allemagne 1991 : 38,85 millions et
2013 : 42,22 millions, soit + 3,48 millions ou + 8,5%
-
France 1991: 24,81 millions et 2013 : 28,70 millions, soit +
3,88millions ou + 15,67%
Créations d’emploi : avec la politique allemande la France aurait
au moins 1,16 millions de chômeurs en plus !
-
L’Allemagne a créé 3, 37 millions d’emplois
passant de38,85 à 42,22 soit + 8,68%
-
La France
a créé 3,16 millions d’emplois passant de 23,20 à 26,36 millions soit +
13,62.
-
Le taux de création d’emplois en France est donc
très supérieur à celui de l’Allemagne de plus de 50%.
Si on
applique à la France le taux de création d’emplois allemands, cela donc
seulement 2 millions d’emplois créés au lieu de 3,16. La France aurait donc
1,16 millions de chômeurs en plus si elle avait fait la régressions sociale
allemande. Le meilleur maintien des
droits sociaux en France et le code du travail avec la hiérarchie des normes
permettent à 1,16 millions de français d’avoir un travail qu’ils
n’auraient pas avec la politique allemande ! ET l’on nous fait
croire qu’il faut faire pire que la politique allemande pour résoudre le
chômage. A cela s’ajouteraient une plus grande pauvreté pour de nombreux
salariés.
Simulations démographique : la France à 2% de chômage,
l’Allemagne à 11%
Si l’on applique la démographie
allemande à la France et la démocratie française à l’Allemagne, le résultat est
surprenant :
-
L’Allemagne, avec la démographie française
aurait 11% de chômeurs en 2015
-
La France avec la démographie allemande aurait
2% de chômeurs (5,2% en Allemagne aujourd’hui).
-
La
régression sociale allemande qu’on nous vante tous les jours est donc cause de
chômage en Allemagne, mais la réalité démographique permet aux tenants des
régressions sociales de dire le contraire sans que le mensonge soit clairement
visible
Le code du travail, les
protections qu’il garantit encore aux salariés et la politique familiale ont
permis à la France de créer plus d’emplois. Le code du travail a donc
considérablement limité l’augmentation du chômage. La prise en compte de ce critère démographique montre
que 2 millions de travailleurs français qui ont emploi ne l’auraient pas avec
« le modèle allemand »
c'est-à-dire qu’avec ce « modèle » il y aurait 2 millions de chômeurs
en plus.
Il ne s’agit ici que de
l’application du critère démographique.
La différence est encore plus
grande si l’on prend en compte le temps de travail annuel moyen.
Un temps de travail moyen plus important en France
-
Un salariés français retravaille en moyenne 1 554 h/ ans (chiffres 2011)
-
Un travailleur allemand travaille seulement 1 390 h/an, (chiffres 2011)
-
Les allemands travaillent moins car ils
subissent les « petits boulots » à temps très réduit et donc le
travail mais avec la misère pour les travailleurs pauvres
-
Si l’on inclut le temps de travail réel dans le
calcul précédent, la France a créé 4,911 milliards d’heures de travail tandis
que l’Allemagne n’en créait que 4,684 milliards
Par rapport au nombre d’emplois en 1991, La
France a créé 65% d’heures de travail en plus que l’Allemagne depuis cette date.
Une production de richesse encore plus à l’avantage de la
France :
Si l’on prend en compte la
productivité du travail, nettement supérieure en France, on constate que la
France a créé beaucoup plus de richesse que l’Allemagne par le travail :
-
En travaillant
1 554 h, un salarié français moyen, avec une productivité de 42,6 € /h de
travail crée 66 200,4 €/richesse/an soit, avec 3,16 millions de salariés en plus
depuis 1991, une augmentation de la
richesse produite par les salariés supplémentaires de près de 210 milliards €
-
En travaillant 1 390 h/an, un salarié allemand
moyen, avec une productivité de 36,8 €/h de travail crée 51 152 €/richesse/an
soit, avec 3,37 millions de salariés en plus depuis 1991, une augmentation de la richesse
produite par les salariés supplémentaires de seulement 172 milliards €
Grace au modèle social moins abimé, les
travailleurs français ont créé 38 milliards de richesses en plus que les
salariés allemands depuis 1991 malgré une population active française
représentant seulement 67% de la population active allemande en 1991.
Il est donc FAUX de faire croire que la régression
sociale crée des emplois. Elle en a détruit beaucoup en Allemagne et
le Code du Travail et les droits sociaux mieux préservés en France ont permis
d’en préserver un grand nombre. En 2015, l’Allemagne a battu son record de travailleurs
pauvres !
Le modèle allemand c’est régression sociale, moins d’emplois et des
travailleurs pauvres en grand nombre. Est-cela que nous voulons pour nous, nos
enfants et petits-enfants ? Comme en Allemagne,
la loi anti-travail créera du chômage et de la pauvreté y compris pour les
salariés !
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