lundi 20 mai 2013

La montée des périls

J'appartiens à une organisation syndicale respectueuse des lois et des valeurs de la République.  Je suis seulement  en guerre contre toutes les injustices qui agitent notre société et met à mal l'Être Humain dans le modèle économique dans lequel nous vivons et évoluons actuellement.

J'appartiens à une génération qui n'a connu que le mot crise depuis son enfance. Je pense que je vivrai beaucoup moins bien que la génération qui m'a précédé et suis prêt à l'accepter et à  le supporter. Ce n'est pas de la résignation , c'est seulement un constat. 

Oui, mais je n'ai pas peur de dire et souvent d'écrire que le capitalisme financier incontrôlé  est le responsable  d'une crise sociale et économique  d'une ampleur sans précédent depuis les années 1930 et qui détruit tel un rouleau compresseur les plus faibles d'entre nous. 

Les politiques d'austérité menées depuis 2008 dans notre pays,voulue par la Troïka ( FMI, Banque Centrale Européenne et Commission Européenne ) conduisent à une montée des périls qui sont un véritable danger pour la démocratie sociale et la démocratie tout court .  Il m'arrive très souvent de lire  sur certains blogs ayant pignon sur rue  des discours dangereux qui flirtent avec le radicalisme idéologique. Certains n'ont pas peur d'écrire que les solutions amenées et apportées par les organisations syndicales n'accompagnent que les politiques décidées en hauts lieux. Je suis las de lire ou d'entendre les mêmes poncifs de tous bords nous accusant la CFTC d'être dans le camp de la collaboration active avec les politiques et que " le gouvernement n'a d'autre outil que l'association à sa politique des organisations syndicales ".

En ce début de mois, j'avais écrit que le populisme est une illusion dangereuse pour le syndicalisme. Je maintiens ce que j'avais écrit avant le 1er Mai dernier et  à ceux qui agitent le chiffon rouge en permanence   je dis seulement cette phrase de Berthold Brecht : " Là où règne la violence, il n'est  de recours qu'en la violence; là où se trouvent les hommes, seuls les hommes peuvent porter secours".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire