En cette veille de 8 mai, où nous allons commémorer la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie, il est temps pour moi de revenir sur l'Histoire de notre CFTC en quelques mots.
Dissoute en 1940 par le gouvernement de Vichy , la CFTC refuse cette mesure tout comme la CGT et dès novembre 1940 dans une déclaration commune le Manifeste des Douze , elle proclame son attachement indéfectible au syndicalisme libre.
La période qui suit verra beaucoup de nos militants s'engager dans l'action clandestine qui pour certains mènera à la déportation et ou à la mort.
Ce fut le de Yves Bodiguel , militant CFTC de Loire-Atlantique de la métallurgie entré dans la Résistance. Arrêté en avril 1944 , déporté au camp de Neuengamme en Allemagne, il meurt le 3 mai 1945 lors de son transport en Mer Baltique avec d'autres déportés lors d'un bombardement britannique.
Dans les heures sombres de l'Occupation, les dirigeants et militants de la CFTC vont s'engager à fond dans la Résistance ( Comité de résistance du Syndicalisme Chrétien ) et Gaston Tessier Secrétaire Général de la Confédération siégera au Conseil National de la Résistance.
La CFTC constitue une des composantes indiscutable et indiscutée de la Résistance française, malgré l'hostilité de la CGT qui à la Libération ira jusqu'au Conseil d'Etat en vue de nous faire interdire.
Je tiens aussi à rappeler que nous fûmes la seule organisation syndicale le 19 août 1944 lors des combats pour la Libération de Paris à donner l'ordre de grève générale insurrectionnelle. Le 30 août 1944, la CFTC réoccupe ses bureaux de la Place Saint-Georges.
Nous devons donc être fiers en tant que militants CFTC de notre Histoire face aux attaques actuelles que nous subissons, nous n'avons pas à rougir de ce que nous sommes.
La CFTC, irremplaçable et toujours représentative !!!
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